FINI L’AUTOSABOTAGE !

Est-ce que vous entendez aussi cette voix en vous, pesante et pessimiste, qui vous fait douter, hésiter, perdre confiance, et finalement abandonner vos projets ?

C’est la voix de votre enfant intérieur, qui suite à des souffrances ou des insécurités que vous avez vécu dans votre passé, a décidé que la meilleure manière pour ne plus souffrir est de construire une carapace dans laquelle se réfugier à chaque fois que sa sécurité est menacée.

Mais si la stratégie du repli est efficace sur l’instant pour vous protéger et ne pas revivre des situations douloureuses, elle risque sur le long terme de vous éloigner de votre vraie nature, de votre sensibilité, et devient un poids de plus en plus lourd à porter dans votre vie.

Découvrez comment vous pouvez surmonter vos auto-sabotages, pour finalement pouvoir briller !

Dans son livre « Le complexe de la tortue », Anne-Claire Froger analyse dans les détails les évolutions psychologiques du personnage principal du film « All I wish », de Susan Walter, dont le titre a été traduit en français : « Happy Birthday ».

Les relations sentimentales ou professionnelles que Senna entretient avec les personnes autour d’elle, le lien avec sa mère, le manque de confiance en elle, portent sa vie à un point mort à l’approche de la cinquantaine.

Les barrières invisibles et les auto-sabotages de Senna, qui se manifestent par des choix contre-productifs, sont un signe clair du complexe de la tortue vécue par ce personnage. Ces comportements ne sont pas juste ceux d’un personnage de fiction.

Cela peut arriver à tout le monde de se sentir alourdis par des poids invisibles qui empêchent d’avancer,  de se sentent obligé de protéger sa vraie nature du regard des autres, et de porter un masque pour éviter de souffrir, de sentir l’angoisse monter face à un projet qui nous tient à cœur.

La carapace de la tortue est une protection que notre inconscient a découvert pour protéger des parts très sensibles de notre personne des interactions, parfois douloureuses, avec les autres. Si son effet immédiat remplit bien son rôle, à long terme cette lourdeur risque de nous rendre de plus en plus difficile d’avancer vers nos aspirations, et de suffoquer notre côté sensible, créatif, en nous éloignant de la joie et de l’élan de la vie.

Comment trouver le courage de prendre confiance, et s’exposer, en sortant de cette carapace ?

Se replier en recherche de protection quand nous sommes confronté à une situation douloureuse est une réaction automatique de notre système de défense. Elle est tout à fait normale, nécessaire.

Le problème commence quand nous restons bloqués dans cette protection trop longtemps. Le prix à payer pour rester en sécurité à l’intérieur de la carapace est de se retrouver coupé des expériences nourrissantes et enrichissantes de la vie, des relations profondes avec les autres.

Donc se retrancher dans sa carapace provoque aussi de la souffrance, mais à la différences des situations desquelles elle nous protège, il s’agit d’une souffrance choisie. Nous sommes aux commandes de cette douleur de ne pas être soi-même, de s’éloigner de la vie et des autres, c’est notre choix. Nous préférons choisir cette douleur plutôt que nous exposer à d’autres souffrances que nous risquons de subir sans pouvoir les contrôler.

Le prix à payer pour la sécurité de la carapace est la mort progressive d’une partie vivante de nous, très souvent, notre nature la plus profonde.

Vous vous trouvez donc face à deux options, et vous avez le choix de celui que vous souhaitez prendre :

  • Privilégier le sentiment de sécurité dans l’immédiat, et rester enfermés à l’intérieur de votre carapace, aux dépenses d’un éloignement de plus en plus grand de votre élan vital.
  • Favoriser votre vraie nature et vos envies profondes en les laissant s’exprimer, même au risque de s’exposer à des moments difficiles et douloureux dans nos interactions avec le monde.

D’après Anne-Claire Froger, le bon choix à prendre est bien le deuxième. C’est d’ailleurs le choix qui minimise la souffrance et la douleur sur le long terme, même si dans l’immédiat cela paraît le choix le plus risqué. 

Ce choix nous permet de rester connecté à la vie, de pouvoir nous nourrir des personnes et des opportunités autour de nous. Sortir de sa carapace est possible en renforçant la confiance en soi et l’amour de soi, pour que les événements ou les attitudes des personnes qui nous entourent n’arrivent plus à nous blesser aussi profondément.

Trouver le courage de ce choix n’est jamais simple. Comme pour le personnage du film, nous finissons souvent par devoir toucher le fond avant de trouver la force de réagir à nos peurs et nos angoisses.

Seule une frustration et une douleur plus grandes que notre besoin de protection arrivent finalement à nous faire sortir de la carapace, et prendre les pas nécessaires.

Pour ne pas atteindre ces moments très douloureux avant d’agir, vous pouvez déjà vous poser ces deux questions :

  • Combien de temps êtes-vous prêt à continuer à supporter cette situation qui vous fait souffrir ?
  • Comment allez-vous vous sentir dans un an, cinq ans, dix ans, si la situation actuelle ne change pas ?

Prenez le temps d’imaginer dans le détail comment votre vie sera dans le futur si vous ne faites rien pour changer les choses qui vous font souffrir. Et restez attentifs à la réaction de votre corps. Si votre tête est prête à tout faire pour vous protéger du risque immédiat, même si les conséquences à long terme sont encore plus graves, votre corps sait instinctivement ce qui est bon pour vous et ce qui ne l’est pas.

Si vous lui prêtez attention, il sait vous guider dans les choix qui seront positifs pour vous. A l’intérieur de vous, vous avez une force puissante, affirmée, qui sait comment s’opposer à vos auto-saboteurs et qui a envie de prendre les choses en main.

Elle n’a pas peur des obstacles qu’elle devra dépasser, parce qu’elle sait que, à l’intérieur de vous, vous avez toutes les ressources nécessaires pour les surmonter. Suivez votre intuition sans trop vous préoccuper du regard des autres, de leur réaction ou de leur jugement.

Elle peut parfois ressembler à l’envie que vous ressentez quand vous avez envie de faire un grand ménage de printemps dans votre maison. Cet élan, cette énergie intense fait tout bouger, et vous permet ensuite de vous sentir bien quand tout est propre, rangé, et que les réparations qui attendaient depuis des mois sont réalisées.

N’ayez pas peur de cette énergie, laissez-là circuler librement : elle va vous libérer des aspects toxiques qui vous épuisent et vous empêchent d’avancer.

Une des relations les plus importantes dans le film est celle que le personnage principal entretien avec sa mère. Cette une relation riche d’amour, certes, mais qui freine beaucoup Senna dans son développement. Malgré ses presque 50 ans, elle a encore une relation infantilisante avec sa mère, qui même si elle essaie d’aider sa fille, ne lui permet pas de s’émanciper et s’affirmer.

La relation avec ses propres parents est un élément central dans la capacité à développer une personnalité et des relations équilibrées. Ce n’est pas par hasard si cette relation est centrale dans les thérapies et les analyses psychologiques.

L’autrice du livre, elle-même psychologue clinicienne et coach, met en lumière l’importance de l’équilibre entre la force maternelle, féminine, caractérisée par la sensibilité et la créativité, et la force paternelle, masculine, qui porte sécurité et stabilité.

C’est l’éternel équilibre entre Ying et Yang, selon la philosophie chinoise, qui dans la société occidentale voit en ce moment un affaiblissement de l’énergie masculine.

Je ne vais pas développer plus la relation mère-fille ou mère-fils dans la vidéo, mais si le sujet vous intéresse je vous conseille vivement de voir le film et lire le livre.

Dans le film, le personnage principal bénéficie grandement du support déterminé, sans faille de son amie Darla, toujours à ses côtés dans les moments décisifs pour la soutenir. Elle sait choisir la bonne posture à adopter à chaque moment : la conforter, lui exprimer sa confiance, prendre du recul, et aussi intervenir fermement pour arrêter des pensées sombres et autodestructrices.

Dans notre vie, nous n’avons pas forcément une personne qui nous soutient autant. Principalement parce que, tout comme nous, nos proches sont aussi habités par des préoccupations, des limitations, des peurs, … et donc ne sont pas forcément toujours disponibles quand nous en avons besoin.

Mais si une seule personne ne peut pas remplir ce rôle de soutien, cela est sûrement possible si on le distribue à des personnes différentes. Certaines peuvent nous témoigner leur bienveillance et leur soutien, d’autres savent nous aider à prendre du recul et à stopper les ruminations. Dans certains cas, un thérapeute peut jouer ce rôle d’aide et de soutien.

Mais aussi, la vie nous présente régulièrement des bonnes opportunités pour avancer dans la direction souhaitée, pour réaliser les choses qui nous tiennent à cœur. Le problème est que la plupart du temps nous restons enfermés dans notre tête, dans nos carapaces, et nous ne les voyons même pas.

Si vous choisissez par contre d’adopter un regard plus optimiste, si vous prenez l’habitude de devenir plus observateur, plus curieux, vous verrez que les opportunités et les occasions sont nombreuses, comme si une présence bienveillante était à nos côtés pour nous accompagner dans notre chemin.

Apprendre à cultiver une vision plus optimiste des choses nous permet en effet de nous ouvrir davantage au monde autour de nous. Par conditionnement culturel ou par habitude, nous passons souvent beaucoup de temps à regarder les choses qui manquent à notre vie : les choses que nous n’avons pas réussi à faire, les rêves qui ne se sont pas encore concrétisés.

En ce faisant, nous restons focalisés sur un sentiment de vide qui ne fait que s’amplifier.

Un antidote puissant, et très efficace, est de pratiquer régulièrement la gratitude. Comme il y a des choses qui nous manquent, nous avons aussi beaucoup de choses qui enrichissent notre vie. Si nous apprenons à remercier la vie pour tout ce que nous avons déjà, si nous donnons plus d’attention aux choses positives qui nous entourent qu’aux négatives, cela nous permet d’avoir plus de confiance dans le futur, et donc d’accepter plus facilement d’abandonner la protection de notre carapace et d’aller explorer avec joie et enthousiasme les opportunités que nous rencontrons.

Les exercices de visualisation sont aussi d’une grande aide pour nous aider à cultiver des pensées positives vis-à-vis du futur. Leur efficacité est tellement grande qu’ils sont souvent utilisés par les sportifs de haut niveau pour soutenir leurs performances. 

Le monologue que l’on nourrit à l’intérieur de nous a un impact très important dans les résultats que nous obtenons dans notre vie.

Deux sportifs qui ont la même condition physique et les mêmes habiletés techniques peuvent avoir des résultats différents selon le type de pensées qu’ils laissent se développer, selon leur monologue interne. Est-ce qu’ils sont optimistes et confiants, ou déprimés et négatifs ?

Finalement, les résultats que nous obtenons, dans le sport comme dans notre vie, finissent toujours par valider l’image de nous que nous avons à un niveau inconscient. Si nous expérimentons dans notre vie de belles avancées et de belles opportunités que nous ne pensons pas mériter, nous finissons souvent par nous auto-saboter et revenir à des résultats qui collent mieux avec notre image de nous.
L’inverse est vrai aussi : si jamais dans notre vie nous rencontrons des difficultés inattendues, et nous nous retrouvons dans une situation que nous ne pensons pas mériter, nous arrivons à exprimer des capacités et des ressources inattendues jusqu’ à revenir à une situation cohérente avec l’image subconsciente que nous avons de nous.

Comme dit le grand expert de golf Bob Rotella : « vous devenez ce que vous pensez de vous mêmes ».

Apprenez donc à cultiver une meilleure image de vous, et vous arriverez à améliorer les résultats que vous obtenez.

Voilà, vous connaissez désormais les effets négatifs à long terme de se réfugier à l’intérieur de sa carapace, et de comment vous pouvez petit à petit en sortir, et exprimer davantage votre vraie nature.

Cela ne vous empêchera pas de rencontrer des difficultés, ni parfois de la souffrance, mais c’est un prix tout à fait acceptable à payer pour laisser la place à ses ambitions et ses envies, et pour vivre pleinement, avec joie et légèreté.

Si le sujet de la confiance en soi vous intéresse, je vous conseille de revoir les vidéos dédiées au livre « Confiance Illimitée » de Franck Nicolas pour des exercices pratiques ; si vous voulez approfondir les autosabotages, je vous propose la vidéo sur « Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même », de Lise Bourbeau.

A très vite, pour de nouvelles idées !!


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