MINIMALISME : l’essentiel, et rien d’autre

Le minimalisme est un mouvement qui connaît une popularité croissante ces dernières années. Incitant à se séparer de ses possessions matérielles, il invite à ne pas se faire distraire par les objets qui nous entourent, mais à se concentrer sur l’essentiel dans notre vie. 

Apprendre à se séparer du superflu n’est pas simplement un refus des valeurs de la société de consommation, et de la soif de vouloir toujours plus. Il est aussi un excellent moyen pour retrouver du temps pour soi, de l’attention pour les autres, et une meilleure connexion à l’instant présent.

Dans cette vidéo nous allons découvrir des conseils extrêmement utiles pour apprendre à se séparer du superflu et pour devenir minimalistes.

Le message de la société de consommation, et notre tendance à vouloir toujours nous comparer aux autres, nous poussent à croire que plus nous possédons d’objets, plus nous gagnons d’argent, plus nous réussissons notre vie. Tant que l’on vit selon ces 2 croyances, nous risquons de rentrer dans une spirale sans fin : puisque le plaisir lié à l’achat d’un nouvel objet n’est que passager, le sentiment de vide et d’insatisfaction qui nous pousse à acheter des choses refait à nouveau surface.

Très vite, à la recherche constante du bonheur, nous ressentons le besoin de continuer à accumuler des objets pour continuer à nous sentir bien.

Mais les objets que nous accumulons dans notre quotidien non seulement représentent une stratégie inefficace pour nous rendre heureux, ils finissent aussi par occuper de plus en plus de place physique et mentale dans notre vie, jusqu’à l’alourdir d’un poids inutile.

C’est l’expérience de vie partagée par Fumio Sasaki, auteur du livre « L’essentiel, et rien d’autre », qui a réussi, grâce au minimalisme, non seulement à rendre son appartement mieux rangé et plus apaisant, mais aussi à retrouver du temps pour lui et ses relations, à ressentir du plaisir inattendu dans sa vie quotidienne

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Avant d’adopter un style de vie minimaliste, Fumio pensait que s’il n’était pas heureux, c’est parce qu’il lui manquait des choses. Il se retrouvait prisonnier d’une comparaison incessante avec les personnes autour de lui : la taille et la décoration des appartements, le travail et le salaires de ses copains d’université, leur manière de s’habiller.
Même si ses besoins étaient largement comblés, il ne continuait à penser qu’à tout ce qu’il lui manquait dans la vie.

D’après son expérience, le fait de se séparer de ses affaires n’est pas un but en soi. Le minimalisme sert avant tout à découvrir ce qui est vraiment essentiel dans notre vie. En ayant plus de place, physique et mentale, en ayant moins de choses desquelles nous occuper, nous pouvons plus facilement apprécier ce que nous avons de plus précieux dans notre vie.

A un moment de notre vie, nous avons désiré ce que nous avons aujourd’hui, qu’il s’agisse d’objets ou même de notre travail. Il y a eu un moment où nous avons choisi de les intégrer à notre quotidien, et nous étions même contents de ces choix. Une bonne partie des souhaits que nous avions pour notre vie se sont réalisés.

Alors : pourquoi nous sommes autant insatisfaits ? La réponse est simple : on s’habitue progressivement à ce que l’on possède. Nous prenons pour acquis ce que nous avons, en termes d’objets ou de relations.

Pour éviter ce sentiment de lassitude, nous avons besoin de chercher des nouveaux stimuli, des nouveaux jouets pour nous sentir bien.

Mais puisqu’on sait dès le départ qu’un nouvel achat ne nous permettra pas d’atteindre le bonheur, pourquoi continuons-nous à acheter et à cumuler des nouvelles choses ? C’est parce que l’on fait constamment l’erreur de se baser sur notre état émotionnel du présent pour prédire nos émotions futures.

Systématiquement,  nous pensons que si ce nouveau vêtement, cette nouvelle voiture nous font nous sentir si bien maintenant, cela sera toujours le cas. Peu importe si nous avons tous expérimenté par le passé que l’euphorie ne dure que quelques jours, quelques mois dans les meilleurs cas.

Une autre raison est que nous commettons l’erreur de penser, souvent inconsciemment, que les objets que nous possédons, l’image que nous présentons aux autres, sont une manière efficace pour communiquer notre valeur personnelle.

Se sentir apprécié par les autres est un des besoins essentiels d’un être humain, étant donnée notre nature profondément sociale. Et ce n’est pas toujours simple d’arriver à montrer nos qualités internes, comme notre sincérité, notre intelligence. C’est pour cette raison que nous utilisons les biens matériels comme moyen d’exprimer directement nos valeurs et notre personnalité.

L’envie d’exposer nos qualités aux yeux de tous est normale. Le problème apparaît quand nos efforts se focalisent davantage sur le cumul d’objets qui prouvent notre valeur, plutôt que sur le travail sur soi et sur le développement personnel pour effectivement devenir une meilleure personne. 

Voilà quelques conseils partagés par l’auteur afin de se débarrasser des objets superflus et devenir minimalistes :

  • Si vous pensez être incapables de vous séparer de vos affaires, ce n’est pas à cause de votre personnalité ou votre caractère. C’est tout simplement une question d’expérience et d’approche : avec les bonnes techniques, tout le monde peut le faire.
  • Cela demande un peu de temps. Pas tellement pour jeter ou donner les choses, cela se fait assez vite. Ce qui est difficile est la décision de s’en séparer. A nouveau, c’est une question d’expérience : plus vous pratiquez, plus ce choix vous sera facile.
  • Quand on se sépare d’un objet, on pense à ce que l’on va perdre. Mais il y a aussi une très longue liste de bénéfices invisibles à cette séparation : plus de temps, plus d’espace, plus d’énergie, plus de liberté. Plutôt que penser à ce que l’on perd avec chaque objet, pensez à ce que vous gagnez en éliminant le superflu de votre vie.
  • Si vous ressentez une résistance à éliminer quelque chose, réfléchissez aux raisons sous-jacentes. Ce qui compte en effet pour le minimalisme ce n’est pas l’élimination de l’objet physique, mais plutôt la séparation de cet attachement malsain avec l’objet. Parfois c’est l’image positive que cet objet projette de nous, parfois c’est qu’il représente l’image de la personne que nous étions, et de laquelle nous avons du mal à nous séparer.
  • Parfois ce qui nous freine dans la démarche de jeter des objets, ou tout simplement de faire du ménage et de l’ordre chez nous, c’est l’effort que cela nous demande. On se dit que nous aurons sûrement plus de temps, plus de calme pour le faire dans le futur. Mais nous pouvons attendre longtemps ce moment parfait. C’est plutôt vrai le contraire : c’est en disant adieu aux objets inutiles que nous pouvons retrouver le temps et le calme dont nous avons si besoin.
  • La meilleure manière d’apprendre à jeter est de développer une habitude : chaque jour, séparez-vous de quelque chose. Commencez par les objets qui sont clairement à jeter, parce qu’ils sont cassés ou parce que vous en avez plusieurs exemplaires. Vous pouvez aussi éliminer les objets courants que vous n’avez pas utilisés pendant plus d’un an, ou desquels vous avez tout simplement oublié l’existence. 
  • Si vous avez du mal à vous séparer de certaines choses parce qu’elles sont liées à des souvenirs, prenez-les en photo : le jour où vous aurez envie de vous en rappeler, vous pouvez toujours revoir la photo.
  • Et aussi, si vous ne jetez pas parce que vous vous dites que cela pourra à nouveau vous être utile, rappelez-vous que vous pourrez toujours l’acheter à nouveau si nécessaire, ou encore mieux : vous pourrez l’emprunter ou le louer. Nous sommes réticents à demander aux autres de pouvoir emprunter des objets parce que nous avons peur de les déranger. Mais la plupart du temps, ils seront contents de pouvoir être utiles, et d’avoir l’occasion d’échanger et renforcer les liens. Au pire, vous pouvez louer ces objets : cela vous fera épargner de la place chez vous pour le stocker, ainsi que le coût financier et mental pour l’entretien. 
  • La méthode très efficace de Marie Kondo pour se séparer des objets inutiles est de les toucher au moment où vous faites le tri : ne gardez que ceux qui produisent une étincelle, ceux que vous procurent de la joie immédiate. Porter l’attention sur la joie générée par un objet nous aide à rester concentrés sur le présent, plutôt que sur le passé ou le futur.
  • Parfois, éliminer d’abord les meubles ou les endroits de rangement est une manière très efficace pour ensuite jeter les choses qu’il contient. Et de qu’une surface ou un tiroir se libèrent, veillez à les laisser vide !! L’espace libre n’est pas un espace « inutilisé » ; au contraire sa valeur réside dans la sensation de liberté qu’il apporte.
  • Vous pouvez adopter une règle très simple pour garder le contrôle sur les nombre des choses que vous avez chez vous une fois que le tri sera fait : si vous voulez acheter quelque chose, débarrassez-vous d’abord d’un autre objet du même type. Une chose qui sort pour une chose qui rentre.
  • N’achetez jamais simplement parce que vous avez l’impression que vous êtes en train de faire une bonne affaire. Concentrez-vous uniquement sur l’utilité de cet achat pour vous. Ne prenez pas non plus un objet même quand il est gratuit : une fois qu’il sera chez vous, il aura un coût ne serait ce que pour la place occupée et pour l’entretien qu’il demandera. 
  • Et si jamais vous vous rendez compte d’avoir fait une erreur d’évaluation, et que le vêtement ou la chose que vous venez d’acheter finalement n’est pas si bien que l’impression qu’ils vous ont fait dans le magasin, séparez-vous sans penser à rentabiliser votre achat. Gardez cet objet chez vous va constamment vous rappeler de votre « échec » d’évaluation.

Peut-être que vous ne jetez pas des objets chez vous tout simplement parce que vous trouvez dommage de les jeter alors qu’ils sont encore en bon état, ou alors parce que vous les avez payez chers et vous avez l’impression de jeter votre argent. Pour donner une deuxième vie à vos objets, et récupérer au moins partiellement l’argent que vous avez dépensé, vous pouvez mettre ces objets en vente sur Internet, ou encore faire appel à des brocanteurs ou des bouquinistes pour qu’ils viennent chez vous récupérer ce qui les intéresse. Cela vous permet de ne pas devoir vous occuper d’un objet à la fois.

Quand vous vous occupez de vous défaire de vos biens, essayez plutôt de minimiser l’effort plutôt que de récupérer plus d’argent.

On peut penser que jeter ses affaires est du gaspillage. Mais le vrai gaspillage n’est pas d’ordre matériel, mais psychologique : tant que vous restez accrochés à des choses dont vous n’avez pas besoin, vous aurez tendance à vous sentir coupables du fait de ne pas avoir su en faire bon usage.

Quand on a moins de biens à la maison, on finit souvent pour profiter davantage des lieux de sa ville : une cafétéria accueillante, un parc bien entretenu, une bibliothèque. Notre voisinage devient notre nouveau chez nous, et nous multiplions les opportunités de profiter de notre environnement. 

Finalement, contrairement à ce que la culture dans laquelle nous vivons nous porte à croire, posséder moins de choses ne signifie pas moins de satisfaction. Au contraire, notre vie quotidienne sera plus satisfaisante en utilisant moins des choses, mais que nous aimons beaucoup, plutôt que de cumuler des objets qui nous laissent indifférents.

Il est même possible qu’une fois que vous aurez commencé, vous serez pris par l’euphorie de retrouver de l’espace et de la sérénité chez vous, et vous aurez envie de continuer à jeter toujours plus de choses.

A ce moment, il est très important de garder en tête que le minimalisme n’est pas une fin en soi.

Il n’est qu’un moyen, certes efficace, pour rester plus connectés à ce qui est essentiel pour nous, à profiter davantage de ce que nous avons, de dédier plus de temps et d’attention à nos relations.

Voilà, vous connaissez désormais les bienfaits du minimalisme d’après l’expérience personnelle de Fumio Sasaki dans son livre « L’essentiel, et rien d’autre ». Ses quelques conseils pour commencer vous permettront de faire vos premiers pas vers une vie moins attachée à l’accumulation et à la possession d’objets, mais plus orienté à ce qui compte vraiment pour vous, dans votre vie.

Si le sujet du minimalisme vous intéresse, je vous conseil de revoir la vidéo dédiée au livre « Le minimalisme » de Gwyneth Snow, ou encore le pendant version numérique d’une vie minimaliste dans la vidéo dédiée au livre « Le minimalisme digital » de Cal Newport.

A très vite, pour de nouvelles idées !!


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