Enrichissez VOS RELATIONS en mettant les BONNES LIMITES !!

Si dans vos relations vous ressentez parfois de la frustration, de l’énervement, de la rancune, il est probable que vous n’arrivez pas à poser des limites claires et saines dans vos rapports avec les autres

Beaucoup de personnes ont peur qu’affirmer ses besoins ou ses envies puisse avoir des conséquences négatives dans les relations aux autres, et quand ils décident de mettre des limites, ils ont l’impression d’être égoïstes, et finissent par ressentir beaucoup de culpabilité.

Choisir d’éviter des potentiels conflits dans l’immédiat, et donc accepter de mettre les envies et les besoins des autres avant les siens, a des conséquences très négatives dans le long terme. Si au contraire vous décidez de traverser des moments inconfortables dans l’immédiat pour fixer des limites qui vous conviennent, vous œuvrez à des relations saines dans la durée, et une bien meilleure paix d’esprit.

Des problèmes comme l’estime personnelle, des relations conflictuelles, des difficultés dans la gestion du temps, sont parfois la conséquence de ne pas connaître et communiquer ses propres limites aux autres

Si vous n’avez pas de temps pour vous mêmes, si vous vous sentez souvent dépassés et épuisés, si vous ressentez du ressentiment envers les personnes qui vous demandent de l’aide, et si vous arrive même de ne pas décrocher le téléphone par crainte que votre interlocuteur puisse vous demander quelque chose, vous avez très probablement besoin de mieux poser vos limites avec les autres.

A travers son livre « Posez vos limites, trouvez la paix », l’experte en relation et thérapeute Nedra Tawwab partage son expérience personnelle et de nombreux de ses patients, sur les bénéfices de mettre des limites claires dans ses propres relations, et comment y arriver, afin de profiter de meilleures relations et une plus grande paix d’esprit.

La difficulté à poser des limites est souvent beaucoup plus grande dans les relations familiales et de couple que sur le travail. La peur de gâcher, voir de perdre ces relations, et le sentiment de culpabilité que nous pouvons ressentir quand nous exprimons nos besoins, ou quand nous disons « non » à ceux des autres, finit par beaucoup peser, et nous finissons par accepter les conséquences négatives sur notre épanouissement et notre bien-être à long terme de ne pas poser des limites.

D’une manière qui peut paraître surprenante, mettre des limites dans ses relations, si fait de la manière appropriée, permet d’améliorer ses relations aux autres, plutôt que de le mettre à risque.

La difficulté de poser des limites

Poser des limites signifie justement exprimer les expectatives et les besoins qui nous permettent de nous sentir en sécurité et à l’aise dans nos relations.

Dans nos relations avec les autres, nos actions sont souvent motivées par une intention génuine à apporter de l’aide, à être à la hauteur de ce que nos proches ou nos collègues attendent de nous. Mais il se peut que le niveau des attentes vis-à-vis de nous-mêmes soit juste irréaliste : à force de donner tout notre temps et notre énergie aux autres, nous finissons épuisés et aigris comme résultat.

Nous sommes donc les premiers à ne pas respecter nos limites, souvent parce que nous ne les connaissons même pas.

Et si les autres non plus ne respectent pas nos limites, nous avons probablement une grande partie de responsabilité. Il se peut que nous soyons les premiers à ne pas les respecter, à les exprimer de manière incertaines (voir même de ne pas les exprimer du tout), à nous excuser quand nous les exprimons.

Une des raisons principales qui nous pousse à ne pas prioriser nos besoins, et à prendre en charge ceux des autres, est que nous ne souhaitons pas adopter un comportement égoïste. Mais prendre soin de soi est essentiel si nous souhaitons ensuite pouvoir bien aider les autres.

La qualité des limites dans les relations

Comme dans les consignes de sécurité avant un vol, nous devons tout d’abord placer le masque sur notre visage. Et c’est qu’une fois que nous sommes en sécurité que nous pouvons véritablement aider les autres. Sans ça, nous risquons de ressentir de la frustration, de l’irritation, de l’amertume. Nous rendons service aux autres par un sentiment d’obligation, plutôt que par la joie d’aider.

Il peut exister 3 types de limites que nous fixons avec les autres : les limites poreuses, les limites rigides, et les limites saines.

  • Les limites poreuses sont faibles ou mal exprimées. Par exemple : c’est quand nous disons oui à des choses que nous ne souhaitons pas faire. Elles conduisent à un sentiment d’épuisement, et peuvent même devenir involontairement nuisibles. 
  • A l’autre extrême, les limites rigides correspondent à construire des murs qui excluent les autres, comme manière d’assurer sa propre sécurité. Ce mécanisme de défense peut devenir très douloureux à long terme, puisqu’il ne nous permet pas de construire des véritables relations avec les autres.
  • Et pour terminer, il y a les limites saines qui sont celles qui découlent d’une prise de conscience de nos propres besoins et capacités physiques, mentales et émotionnelles, que nous communiquons clairement aux autres. Dans ces limites, nous sommes à l’aise à dire non, et à recevoir un non, sans en faire une affaire personnelle.

Les 6 types de limites

En tant qu’être humains, nous avons besoins que les autres respectent 6 types de limites :

  • Des limites physiques, qui correspondent à notre espace personnel et le toucher physique. Selon notre caractère et notre culture, nous avons des degrés différents de ce qui peut être confortable ou inconfortable. Il est donc important d’exprimer nos préférences.
  • Des limites sexuelles, qui peuvent très bien se limiter à des commentaires sans consentement explicite. Le sujet étant culturellement difficile à aborder, il est très important d’exprimer clairement notre inconfort, en indiquant par exemple : « ce commentaire sur mon aspect physique me rend mal à l’aise ».
  • Des limites intellectuelles, qui concernent nos pensées et nos idées. Nous avons besoin de pouvoir exprimer notre opinion sans qu’elle soit rabaissée ou ridiculisée. Il est tout à fait possible de ne pas être d’accord avec quelqu’un sans pour autant être malpoli et sans hausser le ton de la voix.
  • Des limites émotionnelles, c’est à dire la possibilité de ressentir et partager nos sentiments dans un environnement qui le respecte, ou encore de ne pas être pressionné à les partager si nous ne souhaitons pas le faire. Cela peut aussi concerner le fait de ne pas se sentir obligés d’entendre les sentiments ou donner du support émotif aux autres si nous ne sommes pas à l’aise dans la situation
  • Des limites matérielles, qui concernent vos possessions. Les choses qui vous appartiennent sont à vous, et le choix si les partager ou pas, et avec qui vous revient complétement, ainsi que le fait d’exiger que les personnes utilisent avec respect ce que vous leur partagez.
  • Les limites temporelles, probablement le domaine dans lequel il est plus difficile exprimer et faire respecter ses besoins. Vous avez toute la légitimité de décider de la manière de gérer votre temps. Si vous ne le faite pas, vous aurez des grandes difficultés à bien vous occuper de vous, et de trouver un bon équilibre personnel et professionnel. Vous devez vous sentir libre si dire oui ou non à une demande, sans que un refus soit utilisé pour menacer votre relation.

Il est très important de garder à l’esprit que les autres ne sont pas tenus à comprendre, partager ou apprécier vos limites afin de les respecter. Il est tout aussi important de se rappeler qu’il n’est pas nécessaire de ne pas avoir aucune limite pour être aimé.

Les violations à nos limites peuvent être des petits manquements lors de nos interactions quotidiennes, ou des grandes transgressions de nos valeurs et de nos besoins, avec des conséquences très graves dans nos relations. Exiger que nos limites soient respectées dans les deux cas est tout à fait normal.

Bien communiquer nos limites

Poser des limites comporte deux étapes : la communication, et l’action.
La première étape consiste à communiquer clairement et de manière assertive. Il y a 4 mauvaises manières de communiquer ses besoins :

  • Une communication passive, qui consiste à ignorer nos propres besoins pour permettre aux autres d’être confortables
  • Une communication agressive, qui consiste à attaquer les autres avec des mots ou des comportements durs et insistants, plutôt qu’exprimer calmement ce dont nous avons besoin
  • Une communication passive-agressive, qui consiste à se montrer énervé sans l’admettre, ou à faire des attaques verbales non liées à la situation présente
  • Une communication manipulatrice, quand nous disons ou faisons quelque chose qui fait sentir l’autre coupable, pour le convaincre indirectement à faire ce que nous souhaitons.

La bonne manière pour communiquer nos limites est à travers une communication assertive, dans laquelle nous pouvons partager nos émotions et nos besoins sans attaquer les autres. Cela commence par la clarté : faite de votre mieux pour être le plus directes possibles, tout un gardant un ton amical.

Ensuite, formulez votre demande, ou dites non à la demande de l’autre. Evitez d’exprimer ce que vous ne voulez pas, juste indiquez ce dont vous avez besoin.

Il est tout à fait possible qu’après avoir communiqué nos souhaits ou besoins de manière assertive, nous ressentons de l’inconfort dans la suite de l’interaction avec les autres. Il s’agit d’une réaction naturelle à notre peur du conflit ou d’une confrontation.

Rappelez-vous que vous êtes responsables uniquement de la manière dont vous communiquez vos besoins, et non pas de la manière dont les autres vont réagir. Cette réaction dépend d’ailleurs beaucoup plus des besoins et des envies de la personne en face de vous, que par rapport à ce que vous avez dit.

Si votre relation souffre du fait que vous avez exprimez vos limites, cela signifie que cette relation n’était déjà pas saine et équilibrée avant.

Faire respecter ses limites

La deuxième étape pour poser des limites consiste à honorer nos limites par notre propre comportement. Dans ce cadre il peut être utile d’indiquer, lorsque nous communiquons nos limites, quelles seront les conséquences si ces limites ne seront pas respectées.

Ces conséquences doivent être raisonnables : elles doivent correspondre à quelque chose que réellement nous serons en mesure et inclines à appliquer, sans être punitives ou coercitives en forçant notre interlocuteur à se plier à nos souhaits. 

Voici des exemples de conséquences inappropriées : « si tu sors avec tes amis ce soir, je ne te parle plus pour le reste de la semaine », on encore : « si vous ne travaillez pas jusqu’à tard ce soir, je ne vous accorderai pas les congés que vous avez demandé ».

Voici par contre des conséquences pertinentes : « si tu n’es pas prêt à 7 heures pile, je prendrai un taxi sans toi », « si quand on est au téléphone le ton de la conversation monte, je vais raccrocher ».

Quand une de vos limites n’est pas respectées, voici quelques options à votre disposition : 

  • Rappeler une nouvelle fois vos limites. Surtout dans les relations qui durent depuis longtemps sans des limites claires, il ne sera pas suffisant d’exprimer nos besoins une seule fois. Nous aurons besoin de les rappeler régulièrement, et de faire remarquer aux autres quand ils ne sont pas en train de les respecter.
  • Demander à l’autre de reformuler. Il est possible que la raison pour laquelle nos limites ne sont pas respectées c’est que notre interlocuteur n’a pas bien compris ce qu’on attend de sa part, ou alors n’a pas réalisé à quelle point notre demande est importante pour nous. Lui demander de formuler dans ses mots ce que nous avons exprimé permet de détecter toute mécompréhension, et renforce l’engagement de l’autre à respecter notre demande.
  • Réduire les interactions avec cette personne ou, si besoin, s’éloigner de la relation. C’est sûrement la conséquence la plus difficile et extrême, et dans une énorme majorité des cas elle ne sera pas nécessaire. Prendre cette décision ne veut pas dire que vous ne vous souciez plus de l’autre ; c’est juste que vous avez compris l’importance de prioriser vos propres besoins, et de respecter (et faire respecter) notre propre personne.

Voilà, vous connaissez désormais les avantages d’exprimer clairement ses envies et ses besoins pour développer des relations saines avec les personnes autour de vous, d’après les conseils du livre « Posez vos limites, trouvez la paix » de Nedra Tawwab.

Si bien exprimer vos besoins et soigner vos relations vous intéresse, je vous conseille de voir la vidéo dédiée au livre « Le mots sont des fenêtres »  de Marshall Rosenberg sur la communication non violente, ou encore celle dédiée au livre « Avoir le courage de ne pas être aimé », de Ichiro Kishimi et Fumikate Koga. A très vite pour des nouvelles idées !! 


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