https://youtu.be/LMlbVIGEL3s

Quel est le meilleur chemin vers le succès ? Suivre sa passion ? Se donner des objectifs ambitieux ? Devenir un expert dans un domaine précis ?

Nous vivons dans un monde obsédé par la réussite. Et les recettes et les conseils pour y arriver sont pléthores.

Passion, détermination, ambition : voici des traits indispensables pour rencontrer le succès. Dans cette recherche perpétuelle, l’échec est vu comme une expérience à éviter à tout prix. C’est presque une honte.

Et si, dans notre recette pour le succès, nous avions pris les choses à contrepied ?

Et si, finalement, l’échec était non seulement inévitable, mais le meilleur chemin à suivre pour une vie réussie ?

Dans cet article, je te propose de changer ton regard sur l’échec et découvrir une approche contre-intuitive qui va se révéler plus systématique, plus durable, et surtout plus efficace pour progresser dans ta vie personnelle et professionnelle.


Comment échouer à (presque) tout, et réussir quand-même de Scott Adams

Est-ce que tu connais la bande dessinée de Dilbert ? Elle montre toutes les contradictions et les absurdités de la vie en entreprise ; chaque épisode est caractérisé par une perspicacité et une ironie marquante. Grâce au succès planétaire de ses personnages, le créateur de Dilbert, Scott Adams, est devenu un des dessinateurs les plus connus et les mieux payés au monde.

Désormais, il complète sa carrière de dessinateur avec des nombreuses prises de parole en tant que conférencier, ainsi que l’implication dans une multitude d’autres projets d’entreprises.

Et comme pour un bon nombre d’histoires de succès, ses débuts ne laissaient pas imaginer des issues remarquables. La série d’échecs connue avant de rencontrer le succès (et même après) est longue : inventions ratées, projets foireux, carrières abandonnées.

Son livre « Comment échouer (presque) partout, et réussir quand-même » est à mi-chemin entre une autobiographie et un manuel de développement personnel.

Les leçons que Scott Adams a tirées de son parcours l’ont amené à développer une approche originale, à la fois drôle, pratique et légère pour réussir sans se prendre trop au sérieux.

Dans cet article, je te propose de découvrir 4 des idées principales de son livre :

  • L’échec comme stratégie choisie vers le succès
  • L’abandon d’objectifs et l’adoption de systèmes
  • L’énergie avant la passion
  • Et l’acquisition de compétences pour assurer la réussite

1. L’échec comme stratégie choisie vers le succès

Le chemin vers le succès n’est jamais une ligne droite. Les fausses pistes, les voies sans issue, les retours arrière font partie du parcours. Dans notre vie professionnelle, cela correspond aux idées qui ne marchent pas, les projets qui ne voient pas les jours, et ceux qui ne donnent aucun résultat malgré nos efforts.

Plus on fait des tentatives, plus notre trajectoire est parsemée d’échec.

Mais, d’après Scott Adams, c’est précisément cette succession d’échecs qui finit par ouvrir la voie de la réussite. Au point qu’une stratégie gagnante consiste à chercher l’échec de manière volontaire.

Dans une société où l’on glorifie la réussite éclatante et rapide, cette approche peut sembler absurde.

Pourtant, échouer… intelligemment est la meilleure option dont on dispose.

Chaque tentative ratée est une expérimentation. À chaque fois, nous pouvons apprendre une nouvelle leçon, affiner une nouvelle compétence, renforcer notre résilience.

L’échec perd toute connotation morale, et se transforme en un filtre naturel : il élimine les mauvaises idées, il enseigne ce qui ne fonctionne pas, et surtout, il prépare pour la suite.

À condition de continuer d’un revers au suivant, sans abandonner.

Voici le bon état d’esprit : le succès n’est pas une question de talent exceptionnel. C’est juste un jeu de probabilités. Plus tu joues, plus tu as de chances de gagner. Plus tu tentes de choses différentes, plus tu augmentes tes chances de tomber, un jour, sur LA bonne idée.

Mais attention : échouer intelligemment ne veut pas dire répéter la même erreur en boucle, la tête baissée, sans réfléchir. Pour qu’il soit utile, l’échec doit t’apprendre quelque chose.

L’échec est une forme d’investissement : tu dépenses un peu de temps et d’énergie pas tellement pour le résultat final espéré, mais pour l’apprentissage que tu vas en tirer.

D’après cette philosophie, s’attacher à une seule idée, peu importe son potentiel, est une erreur.

Mettre toute son énergie et son espoir dans un seul projet, en espérant qu’il soit le bon, peut se révéler un boomerang. Si les choses ne se passent pas comme on l’espère, c’est le découragement total.

Il vaut mieux favoriser une autre approche : en se détachant du résultat immédiat de n’importe quelle tentative, on multiplie les essais en restant focalisés sur le processus.

Grâce à cette approche, tu vas libérer une énorme quantité d’énergie mentale. Tu n’es plus paralysé par la peur de l’échec. Tu es dans l’action, dans l’apprentissage, dans l’ajustement permanent.

Et surtout, tu gagnes en confiance. Parce que tu sais qu’un échec n’est la mesure de tes capacités.

C’est une issue tout aussi précieuse que la réussite : tu apprends, tu te relèves, et tu réessaies une nouvelle fois en profitant d’une nouvelle expérience.

Face à un échec, plutôt que de t’en vouloir, ou de déprimer, demande-toi : qu’est-ce que j’ai appris ? Qu’est-ce que je vais faire de différent à la prochaine tentative ?

L’échec intelligent est ton meilleur allié pour réussir.

2. L’abandon d’objectifs et l’adoption de systèmes

Se fixer des objectifs ambitieux est un des conseils les plus entendus pour atteindre la réussite. La liste des méthodes pour se fixer des bons objectifs est sans fin. Selon tes préoccupations actuelles, voici les objectifs les plus plébiscités : perdre 10 kilos, gagner 10 000€ par mois, lancer un projet avant telle date.

Scott Adams propose une vision radicalement différente : abandonne les objectifs. A la place, adopte des systèmes.

Pourquoi ? Parce que les objectifs t’obligent à regarder uniquement le résultat final, sur lesquels tu n’as pas forcément la maîtrise. Tant que tu ne les as pas encore atteints, tu es dans un état de manque. Une fois obtenus, après une euphorie passagère, tu risques de tomber dans une crise de sens et de motivation.

Et si jamais tu échoues, tu ressens de la frustration, voire un sentiment d’échec personnel.

Bref, peu importe ce qui se passe, baser tes actions quotidiennes sur les objectifs que tu t’es fixé t’amène inexorablement à une grande déception.

Si au contraire tu décides de te focaliser sur le système que tu utilises (les routines quotidiennes, les habitudes, les processus), 100% ce qui se passe se trouve sous ton contrôle.
Tu n’as pas besoin d’un résultat particulier pour te sentir bien. La simple application du système est suffisante pour éprouver un sentiment de réussite.

Si tu suis l’objectif de perdre 10 kilos, la moindre variation sur la balance dans le sens contraire à ton objectif risque de te décourager. Mais si tu portes ton attention sur le système, manger sainement et marcher 30 minutes par jour, tu n’as plus besoin d’un résultat futur hypothétique pour te sentir bien.

Chaque journée est l’occasion d’enregistrer une réussite.

Un deuxième avantage des systèmes est leur souplesse. Les objectifs sont rigides.

Ils peuvent vite devenir irréalistes ou obsolètes.

Les systèmes, eux, sont adaptables. Au fil du temps et selon ton énergie, tes contraintes, et ce que tu apprends, tu peux les ajuster.

Tu n’as même plus besoin de motivation pour avancer. Fais attention à construire ta routine de manière à que la suivre ne te demandes pas de force de volonté. A chaque fois que tu respectes ta routine, tu auras avancé.

Cerise sur le gâteau : grâce à l’amélioration continue possible par l’application quotidienne de ton système, tu obtiendras souvent des résultats bien supérieurs à ceux que tu aurais imaginés avec un objectif fixe.

C’est la magie de l’effet cumulé.

Voici une bonne question à te poser : quelles actions m’aident à avancer, peu importe le résultat immédiat, et que je peux intégrer dans mon quotidien ?

Abandonner tes objectifs n’est pas une invitation à ne pas agir. C’est un appel à te concentrer sur ce qui est à ta main.

Choisis un bon système, et laisse le temps faire son travail.

Voici une excellente manière de maximiser tes chances de réussite.

3. L’énergie avant la passion

Combien de fois as-tu entendu le conseil : « suis ta passion, et le succès suivra » ?

L’idée est sûrement séduisante, mais elle est souvent trompeuse. Pour atteindre le succès, il est bien plus judicieux de mettre l’énergie avant la passion.

Pourquoi ? Parce que, contrairement à ce que l’on peut imaginer, la passion est une conséquence du succès, et non pas sa cause.

Quand tout va bien, il est facile d’être passionné. Mais quand les choses se compliquent – ce qui tôt ou tard arrive à tout projet ambitieux – la passion risque de s’évaporer.

En revanche, ton niveau d’énergie, lui, peut être cultivé et maintenu, indépendamment des résultats immédiats.

Voici la seule chose sur laquelle l’auteur nous invite à nous concentrer : optimiser son niveau d’énergie.

Quand on se sent fatigué, on a beau avoir des plans ambitieux et des idées brillantes, nous n’arrivons tout simplement pas à avancer.

Le cerveau tourne au ralenti, la motivation disparaît, chaque tâche devient une corvée.

D’après l’auteur, notre niveau d’énergie est notre actif le plus précieux. Il a un plus grand impact sur notre réussite que la passion, le talent, ou même les compétences.

Il y a 3 piliers essentiels

  1. L’alimentation : favorise les aliments qui te font sentir bien sur le long terme, pas juste sur le moment.
  2. Le sommeil : une bonne nuit de repos est souvent plus puissante qu’une journée entière de travail en pilotage automatique.
  3. L’activité physique : pas besoin de devenir un athlète professionnel. Voici le bon système à appliquer : bouger un petit peu, chaque jour. Le plus important pour l’activité physique est la fin de cette phrase : chaque jour.

Un dernier élément prioritaire à prendre en compte est ton environnement. Choisis des activités qui te stimulent, et évite celles qui te vident. Entoure-toi de personnes qui te dynamisent, et évite celles qui t’épuisent.

Dès que tu récupères un peu d’énergie, tu auras plus de clarté, plus d’élan, plus de résilience pour aborder tes projets. Plus besoin d’atteindre la bonne idée ou le moment parfait : c’est ton énergie qui te permet d’avancer.

Au lieu de te demander : quelle est ma passion ? pose-toi cette question : quelles activités me donnent de l’énergie ?

C’est en réalisant ces dernières que tu arriveras, au bout du compte… à ta passion.

4.  L’acquisition de compétences pour assurer la réussite

La vision classique du succès nous pousse à croire que pour réussir, il faut devenir un expert de niveau mondial dans un domaine bien précis. Mais est-ce qu’il s’agit vraiment de la bonne approche ? Et s’il y avait une meilleure option à suivre ?

Le problème avec le fait de devenir excellent dans un domaine donné est que la concurrence est très rude.

Être dans le top 1% mondial d’un domaine est incroyablement difficile. S’appliquer, persévérer, travailler dur, risquent de ne pas être suffisant.

Statistiquement, il n’y a que 1% de la population qui va se trouver dans le 1%.

Voici une approche alternative qui donne des bien meilleures chances de succès : au lieu de chercher à être excellent dans un seul domaine, sois « assez bon » dans plusieurs.

Pour n’importe quelle compétence que tu choisis, être dans le top 25% est tout à fait à ta portée : il suffit d’investir du temps pour apprendre et progresser, et très rapidement on peut faire partie du quart de la population le plus avancé sur ce sujet.

Si tu fais le bon choix des compétences à combiner, tu peux profiter des nombreuses opportunités qui se trouvent à leur intersection.

L’auteur en est la preuve vivante : il n’est pas un dessinateur hors du commun. Son style d’écriture et son humour sont bons, mais pas extraordinaires. Il n’est pas non plus un expert en management.

Mais il a réussi à devenir suffisamment bon dans chacun de ces domaines pour créer une œuvre originale, dont lui seul avait la compétence : Dilbert, une bande dessinée drôle et percutante sur le monde de l’entreprise.

Voici le système que l’auteur suggère de suivre : A chaque fois que tu acquiers une nouvelle compétence, tu doubles tes chances de succès.

Voici des exemples de compétences indispensables, peu importe ta situation :

  • Savoir bien communiquer (à l’oral ou à l’écrit)
  • Parler une langue étrangère
  • Connaître les bases de la psychologie
  • Se familiariser avec la technologie
  • Vaincre sa timidité.

Chacune de ces compétences, prise individuellement, peut paraître banale.

Mais dès que tu commences à en combiner plusieurs, tu pourras constater combien de portes elles te permettent d’ouvrir.

Élargir constamment la palette de tes compétences te permet aussi de devenir plus résilient dans un monde en constante mutation.

Si jamais un de tes domaines d’expertise s’essouffle ou devient obsolète, tu peux plus facilement rebondir grâce à tes autres atouts. Tu n’as pas mis tous tes œufs dans le même panier.

Pas besoin de devenir un expert. Juste, deviens un peu meilleur chaque jour. L’effet cumulé fera le reste.

Comment faire concrètement ?

Commence par l’inventaire des compétences que tu possèdes déjà. Puis, demande-toi : quelle nouvelle compétence, simple mais utile, pourrais-je apprendre cette année ?

Choisis une compétence qui t’attire, et que tu pourrais combiner avec ce que tu sais déjà faire.

Voilà, tu connais désormais les conseils contre-courant que Scott Adam partage dans son livre « Comment échouer (presque) partout, et réussir quand-même ».

Ce que nous enseigne Scott Adams à travers son parcours atypique, c’est que plutôt que fuir l’échec, comme la société nous invite à faire, nous avons intérêt à l’embrasser, afin d’améliorer nos chances de réussite.

Au lieu d’être une course contre la montre, la réussite devient alors une conséquence naturelle des systèmes que tu as décidé de suivre.

Et toi ?

Quel système pourrais-tu adopter pour progresser un peu plus chaque jour ?

Quelle compétence simple mais utile pourrais-tu apprendre cette année ?


Si tu souhaites œuvrer activement à tes compétences, lancer ton Side Business pourrait être un système extrêmement efficace.

Commence par découvrir ton profil de Side Entrepreneur grâce au quizz que j’ai préparé pour toi. Clique sur le bouton ci-dessous.