Dans notre société où tout va vite, performance, efficacité et compétitivité sont très valorisées.
La gentillesse, au contraire, souffre désormais d’une mauvaise presse.
Quand on nous dit : « tu es trop gentil », entre les lignes on entend : tu es trop accommodant, trop naïf, trop faible. La gentillesse n’est plus vraiment un trait de caractère désirable.
Et si, en réalité, c’était exactement l’inverse ?
Et si être gentil demandait un courage immense ?
Le courage de rester calme quand tout pousse à s’énerver, d’écouter quand on aurait envie de répondre, de percevoir la vulnérabilité cachée de notre interlocuteur quand tout ce qu’il nous montre est son agressivité.
Être gentil, dans le sens profond du terme, ce n’est pas juste être agréable, une manière d’éviter les conflits.
C’est une force extrêmement humaine, capable d’apaiser, de comprendre, de créer des liens dans un monde qui en a profondément besoin.
Alors que chaque individu se bat contre ses peurs, ses frustrations et sa fatigue, la gentillesse devient une vraie liberté, une ouverture sincère vers les autres et vers soi-même.
