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L’époque où on pouvait penser que l’apprentissage se terminait avec l’école est finie. Dans le monde d’aujourd’hui, sur un plan tant professionnel que personnel, il est essentiel de continuer à développer ses connaissances tout au long de sa vie. 

Et c’est tant mieux : c’est en s’exposant régulièrement à des nouvelles idées, en découvrant des nouveaux domaines, que nous pouvons grandir en tant que personne.

La qualité de notre apprentissage n’est pas forcément liée à la quantité de temps que nous passons à lire un livre, suivre un cours, ou regarder une conférence. La méthode que nous utilisons pour apprendre joue un rôle essentiel sur notre capacité à comprendre, retenir et utiliser ce que nous avons appris.

Découvrez comment vous pouvez booster votre capacité d’apprentissage !!

Notre capacité d’apprentissage, la facilité avec laquelle nous arrivons à comprendre, se souvenir, et utiliser des nouvelles connaissances est un élément qui joue un rôle de plus en plus essentiel au cours d’une carrière professionnelle. 

Avec le rythme soutenu des nouvelles technologies, et de l’évolution de la société en générale, il est indispensable d’adapter et d’agrandir constamment nos compétences afin de garantir notre valeur sur le marché du travail.

Et il est encore mieux de prendre le devant et décider de s’occuper de manière proactive de sa formation tout au long de sa vie.

Nous avons tous passé beaucoup d’années sur les bancs de l’école. Mais, si on a appris beaucoup de notions de littérature, histoire ou de maths, très probablement nous ne nous jamais préoccupés d’apprendre à apprendre. Nous nous sommes souvent limités à restituer de la manière la plus fidèle possible ce que nos enseignants nous disaient.

Même plus tard, après plusieurs années dans le monde du travail, notre méthode d’apprentissage est restée la même que nous utilisions à l’école primaire.

Sans utiliser un système d’apprentissage efficace, nos résultats risquent d’être bien inférieurs aux efforts que nous faisons de pour acquérir des nouvelles compétences. A travers son livre « Super-apprentissage », Peter Hollins nous montre quelles sont les erreurs les plus communes à éviter, et quelles stratégies nous pouvons adopter pour booster notre capacité à comprendre, retenir et utiliser ce que nous apprenons ! 

La capacité d’attention

Un premier élément qui influence l’efficacité d’apprentissage est notre capacité d’attention. L’activité cérébrale associée au développement de nouvelles connaissances est très intense, et demande beaucoup d’efforts à notre cerveau. Une fois fatigué, notre cerveau a besoin d’un temps de pause afin de se recharger.

Des études estiment que la durée optimale d’une session d’étude est de 30-50 minutes, suivi par une pause de 5 à 10 minutes. Une durée inférieure à 30 minutes ne permet pas d’avancer suffisamment sur un nouveau sujet. Et un bloc de plus de 50 minutes contient trop d’information pour que notre cerveau puisse l’assimiler en une seule fois.

Afin de renforcer la capacité d’apprentissage de notre cerveau, nous pouvons utiliser la même stratégie que pour développer un muscle dans une séance de gym. Nous le faisons travailler à un rythme très soutenu pendant la séance d’apprentissage, puis nous le laissons reposer.

Le premier conseil est donc d’organiser vos séances d’études par des blocs de concentration, suivi par des moments de repos, afin de fonctionner toujours au maximum de votre attention.

Une fois que vous démarrez une séance d’apprentissage, soyez attentif à éviter les erreurs les plus classiques qui limitent fortement ce que vous allez réellement retenir.

La première erreur est de se limiter à une lecture ou à une écoute passives du contenu que vous souhaitez assimiler. Dans ce cas, on se limite à parcourir le contenu du début à la fin, sans une stratégie ou une finalité précise.

Erreur n.1 : se limiter à un apprentissage passif

Pour éviter cette erreur, structurez vos cycles d’études autour de 5 étapes :

  1. La première consiste à acquérir un aperçu synthétique de ce que vous allez apprendre. Ne plongez pas tout de suite dans une lecture détaillée, visez d’abord une vue d’ensemble rapide. Vous pouvez lire les titres et les sous-titres, jeter un coup d’œil aux images et aux schémas, parcourir rapidement des éventuels résumés.
  2. La deuxième est de prêter attention. La phase d’aperçu aide à comprendre où doit aller notre attention, maintenant c’est le moment de l’appliquer à son plein. Lisez votre livre ou regardez votre vidéo de manière active. Prenez des notes, posez-vous des questions (qui, quoi, où, quand, pourquoi, comment), et cherchez comment y répondre. Essayez de simplifier ce que vous avez appris par des résumés ou des diagrammes
  3. La troisième étape est de réviser. A la fin de votre session d’étude, avant de passer à autre chose, prenez quelques minutes pour retracer ce que vous venez d’apprendre. Relisez vos notes, regardez vos résumés et vos diagrammes, essayez de répondre aux questions que vous vous êtes posés. Grâce à cette étape, vous êtes en train d’apprendre à votre cerveau non seulement à stocker l’information importante, mais aussi à solidifier le chemin pour chercher et retrouver cette information plus tard.
  4. La quatrième étape consiste à consolider votre connaissance. La matière est là, il faut s’assurer qu’elle prenne racine de manière permanente dans votre cerveau. La clé pour cela ? La répétition. Pendant environ 30 à 50 minutes, revoyez les concepts, les définitions, les problèmes ou les idées. Prêtez attention aux passages que vous trouvez les plus difficiles, reliez les nouvelles notions à ce que vous connaissez déjà.
  5. La cinquième est d’évaluer ce que vous avez appris. Vérifiez ce que vous avez retenu de votre étude, mais surtout essayez de le mettre en pratique, en essayant de faire de tests ou de résoudre des problèmes qui vous demandent d’utiliser vos nouvelles connaissances. Essayez par exemple d’expliquer ce que vous avez appris à une autre personne, c’est une manière très efficace de vérifier ce que vous avez bien compris, et ce qui vous reste à clarifier.

Erreur n.2 : la mentalité fixe

La deuxième erreur peut venir de l’état d’esprit avec lequel nous approchons l’apprentissage, si nous adoptons une mentalité fixe. Les personnes avec une mentalité fixe pensent que leurs qualités, leurs talents, leur intelligence, sont des traits génétiques innés. Ou alors on les a à la naissance, ou alors on les a pas. Il n’y a rien que nous pouvons faire pour changer cet état des faits. Alors, pourquoi même essayer, faire des efforts ?

Avec une mentalité fixe, on sera plutôt orienté à des activités que nous connaissons déjà, que nous savons bien réaliser. Cela nous évite de nous exposer au risque de nous tromper, de recevoir des critiques de la part des autres. Mieux éviter efforts et difficultés, puisqu’un éventuel échec serait un coup direct à l’estime de soi et à son identité.

L’état d’esprit opposé, celui à cultiver, est la mentalité de croissance. Selon cette approche, le talent, l’intelligence, comme n’importe quelle autre des nos capacités, peuvent être développés par l’exercice et la pratique. C’est à travers le travail, l’effort, l’engagement, qu’une personne devient talentueuse ou intelligente.

Avec cette mentalité, l’échec n’est pas une fatalité ; c’est juste un moyen de savoir à quel point on se trouve dans notre parcours d’apprentissage. Si on n’est pas encore au niveau espéré, c’est juste que nous devons faire encore des efforts pour progresser. Travailler dur a tout son intérêt : c’est le bon moyen, le seul d’ailleurs, pour s’améliorer.

Les personnes avec une mentalité de croissance sont plus ouvertes à accepter des défis. Elles sont convaincues qu’avec de la ténacité et de l’effort, elles peuvent surmonter les obstacles et tirer profit de leurs connaissances. Faire une erreur n’est ni désastreux ni embarrassant, c’est juste normal dans un parcours d’apprentissage.

Pour passer d’une mentalité à l’autre, il suffit de quelques petits changements. Par exemple, le fait de valoriser plus le processus d’apprentissage, l’effort et le travail, que le résultat obtenu ou le talent démontré.

Nous pouvons aussi analyser dans le détail les erreurs que l’on a commises dans un examen ou dans un projet plutôt que vouloir les ignorer, afin de mieux faire la fois suivante. Ou encore, nous pouvons rester ouverts au feedback et aux suggestions des autres, plutôt que nous enfermer par peur de la critique, afin de collecter des idées sur comment progresser et nous améliorer.

Erreur n.3 : utiliser un seul « style » d’apprentissage

Une troisième erreur est celle de limiter notre manière d’apprendre à un seul « style » d’apprentissage, celui que nous préférons. Il existe bien plusieurs structures du cerveau en support de l’apprentissage, comme celle visuelle, auditive, verbale, physique ou sociale. Et c’est aussi tout à fait normal que ça nous soit plus facile et naturel d’en utiliser certaines plutôt que d’autre.

Par contre, n’utiliser qu’une seule de ces structures pour supporter l’apprentissage, même si c’est notre préférée, limite fortement notre capacité à mémoriser et se rappeler des concepts que nous étudions.

En effet, afin de faciliter la mémorisation de nouvelle information, il vaut mieux multiplier les stimuli sensoriels impliqués dans l’apprentissage. Nous pouvons par exemple lire et écouter le contenu qui nous intéresse, et bouger en même temps.

Nous pouvons aussi amplifier la charge émotive dans laquelle nous nous retrouvons au moment de notre apprentissage. Par exemple, nous nous pouvons imaginer en train de réussir le concours que nous voulons passer, de décrocher une promotion grâce à ces nouvelles compétences, ou la réaction enthousiaste des participants à la conférence que nous allons pouvoir donner.

Plus nos émotions seront intenses, plus cela facile de mémoriser les informations assimilées. 

Quelque chose qui peut nous aider à améliorer l’efficacité de notre apprentissage, plus que notre « style d’apprentissage » est notre « style de pensée ». En effet, chacun de nous peut avoir un niveau particulier de préférences par rapport à des approches de pensées opposées : 

  • abstraite ou concrète (qualité de la perception)
  • séquentielle ou aléatoire (capacité d’ordonnancement)

Avoir une qualité de perception concrète signifie appréhender le monde d’abord par ses cinq sens, ici et maintenant. Ce qui implique une manière de penser littérale, pratique et directe.

Avoir une qualité de perception abstraite, en revanche, signifie que nous utilisons davantage l’intuition, la modélisation ou l’imagination pour comprendre le monde autour de nous.

Avoir une capacité d’ordonnancement linéaire signifie que notre esprit préfère organiser les données dans une séquence, une chose après l’autre, selon un plan qui est suivi du début à la fin. Avoir une capacité d’ordonnancement aléatoire signifie au contraire organiser les concepts plutôt par des unités de sens complet, mais sans besoin d’un ordre particulier.

Selon la position par rapport à ces deux axes, on peut se retrouver dans un des 4 quadrants : 

  • Le type séquentiel concret, qui préfère des informations pratiques et concrètes, détaillées et ordonnées, avec peu de place à des concepts flous. Trop d’abstraction est vue comme inutile : il vaut mieux appliquer les concepts appris et les rendre réels. Ce qui fonctionne : les faits, l’ordre, la logique, la structure, la prévisibilité. Ce qui ne fonctionne pas : le travail de groupe non structuré, les instructions peu claires, l’imagination
  • Le type aléatoire concret, qui aime aussi utiliser les 5 sens dans l’ici et maintenant, mais avec plus de spontanéité et d’intuition. Si le type précédent peut faire penser au stéréotype d’un ingénieur, ce type ressemble plus à un artiste. Il aime les essais et les erreurs, et expérimenter pour voir ce qui se passe. Ce qui fonctionne : le risque, la résolution de problèmes de manière indépendante, la compétition, l’autonomie. Ce qui ne fonctionne pas : les routines formelles, les règles imposées et les limites, la répétition de ce qui a déjà été fait.
  • Le type séquentiel abstrait, qui est plutôt dans sa tête. Il s’épanouit dans la création et l’interprétation de symboles verbaux et non verbaux, et aime procéder de manière logique et linéaire. C’est le type scientifique, qui crée des modèles et des théories et apprend de manière ordonnée et analytique. Ce qui fonctionne : travailler seul, être dans des environnements stimulants, partager et faire comprendre sa propre analyse. Ce qui ne fonctionne pas : les approches trop émotionnelles, la superficialité, l’ennui.
  • Le type aléatoire concret, qui privilégie aussi le monde intérieur, intuitif et abstrait, mais préfère l’aborder de manière plus souple, moins formelle. Plutôt qu’un schéma fixe et une direction planifiée, l’apprentissage est plus flexible et spontané. Cela mène à une synthèse progressive qui a du sens pour celui qui apprend. C’est un style qui caractérise les chercheurs des sciences humaines et les philosophes. Ce qui fonctionne : l’harmonie, des directives plus larges et suffisamment de temps. Ce qui ne fonctionne pas : la concurrence, l’autoritarisme, le jugement, et l’obsession sur les détails.

Connaître son type de pensée permet d’adapter l’environnement d’apprentissage afin de favoriser l’attention, la mémorisation et l’assimilation des nouvelles connaissances.

Voilà, vous connaissez maintenant un système qui vous permet d’éviter les erreurs les plus communes quand nous souhaitons apprendre des nouvelles compétences. Comme le conseille Peter Hollins, nous pouvons structurer des cycles d’études selon un rythme optimal, pendant lesquels engager avec l’information à apprendre de manière active et déterminée.

Nous pouvons ajuster notre environnement selon notre style de pensée préféré, et adopter une mentalité de croissance qui nous invite à travailler dur et à ne pas craindre l’échec.

Dites-moi dans les commentaires qu’est-ce que vous avez appris de nouveau dans cette vidéo, et ce que vous voulez tester dans votre quotidien !!


Si le sujet d’une meilleure productivité vous intéresse, je vous conseille de voir la vidéo dédiée au livre « Deep Work » de Cal Newport, ou celle dédiée au livre « Changer d’état d’esprit», de Carol Dweck.

A très vite pour des nouvelles idées !!


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