On vit dans une société obsédée par le toujours plus : plus d’argent, plus d’objets, plus de réussite.
Nous vivons un véritable paradoxe : jamais l’humanité n’a été aussi riche de biens matériels.
Pourtant, elle n’a jamais été aussi anxieuse. On accumule… mais on se sent vide.
Pourquoi c’est le cas ? Parce qu’on a projeté sur l’argent des promesses qu’il ne peut pas tenir.
C’est vrai que l’argent adresse un de nos besoins fondamentaux, celui de la sécurité.
Mais, contrairement à ce que l’on projette sur lui, il ne peut pas en satisfaire d’autres, tout aussi fondamentaux à notre bien-être : l’amour, la vitalité, la paix intérieure.
Peu importe le solde sur notre compte, l’argent ne pourra pas combler ce sentiment de manque.
Alors, comment sortir de cette course sans fin ?
Il ne s’agit pas d’ignorer ou de maudire l’importance de l’argent dans nos vies.
C’est de transformer notre rapport avec lui. De passer de la peur et la cupidité à l’équilibre, la clarté, et la joie. Non seulement les retombées sur ta vie financière seront très positives.
Tu pourras finalement profiter de toute la richesse que la vie peut t’offrir.

La puissance de « ASSEZ » de Elizabeth Husserl
Elizabeth Husserl est coach financière et conseillère en gestion de patrimoine. Elle n’est pas une experte comme les autres : après des années passées à accompagner des clients fortunés, elle a pris conscience que l’argent à lui tout seul ne suffit jamais à apporter un sentiment de sérénité ou de satisfaction dans nos vies, peu importe le montant.
Son livre « La puissance du « Assez » : retrouve la joie dans ta relation à l’argent » est né d’une expérience qui l’a profondément transformée.
Lors d’un séjour prolongé au Mexique, où elle devait aider des femmes à sortir de la pauvreté grâce à une meilleure compréhension de l’argent et de la finance, elle a redécouvert la puissance de formes de richesse oubliées que l’argent ne pourra jamais remplacer.
L’ancrage, la communauté, le lien humain.
Pour construire une vie vraiment prospère, dans le domaine matériel comme spirituel et relationnel, il est indispensable de pacifier son rapport à l’argent.
1. Redéfinir la richesse et l’argent
Notre rapport à l’argent est souvent dominé par deux extrêmes : la peur du manque, ou la course vers l’abondance. Ces deux logiques sont en réalité les 2 extrêmes d’une même vision de l’argent et la richesse.
La richesse est constituée uniquement par l’argent et d’autres biens matériels, qui représentent une ressource rare.
Pour avoir une vie heureuse, il n’y a qu’un chemin possible : cumuler ces ressources autant que possible. La vie devient alors une question quantitative : plus il y a d’argent, mieux c’est.
Pourtant, les souffrances psychologiques qui caractérisent les sociétés les plus riches de biens matériels sont la preuve que, une fois que nos besoins vitaux sont couverts, l’argent ne suffit plus pour avoir une vie pleine et épanouie.
Pour sortir de cette impasse, nous devons revoir la vision que nous avons de l’argent et de la richesse, et d’en faire aussi une question qualitative.
Malgré toutes les émotions intenses qu’il génère, l’argent en soit n’est ni bon ni mauvais. Il est un outil, une technologie sociale.
C’est quoi, en fait, l’argent ? C’est un outil créé par les humains pour remplir un certain nombre de fonctions.
Déjà dans l’Antiquité, Aristote identifiait 3 fonctions principales de l’argent :
- il permet de une mesure universelle de la valeur d’un bien ou d’un service, ce qui facilite la compréhension et la comparaison.
- il facilite les échanges : contrairement au troc, plus besoin de trouver quelqu’un intéressé à accepter d’échanger son produit ou service contre ce que l’on a à offrir en retour.
- il permet de stocker de la valeur dans le temps, ce qui nous évite de devoir dépenser tout de suite les ressources à notre disposition à cause de leur périssabilité. On peut choisir d’en différer l’utilisation pour un usage futur.
Aujourd’hui, on peut y ajouter une 4ème fonction : celle de paiement différé, qui rend possible le crédit et les dettes. C’est une fonction importante, qui nous permet d’acheter quelque chose même quand nous ne disposons pas de l’ensemble du montant nécessaire (comme pour l’achat d’une maison ou le financement d’un projet entrepreneurial, par exemple).
Il suffit d’observer attentivement ces fonctions pour nous rendre compte qu’aucune d’entre elle ne répond à des besoins émotionnels ou existentiels. C’est une technologie sociale qui permet d’établir un socle de confiance entre personnes qui ne se connaissent pas afin de simplifier les transactions.
Il contribue à notre sécurité matérielle en permettant de se loger, se nourrir, ou accéder à des soins.
Mais il n’a pas été inventé pour satisfaire des besoins profonds comme l’amour, la reconnaissance ou la recherche de sens.
C’est ici qu’il est indispensable d’éviter la confusion.
En confondant l’argent avec la solution à tous nos désirs, nous lui attribuons un rôle qu’il ne peut pas tenir. Si nous ne redonnons pas à l’argent sa juste place, la frustration et le mal-être sont inévitables.
On peut donc distinguer 2 formes de richesse :
- Une qui est matérielle, mesurable, visible. C’est la richesse quantitative, mesurée par l’argent et d’autres ressources de valeur.
- Une qui est humaine, infinie, invisible. C’est la richesse qualitative, qui comprends la qualité de nos relations, la paix d’esprit, et la liberté de notre temps. C’est cette richesse qui assure notre épanouissement durable.
L’erreur principale que l’on fait avec l’argent est de croire qu’il peut acheter cette deuxième richesse, celle humaine, alors que les deux ne sont pas du tout corrélés.
2. La conversation avec l’argent
Pour transformer durablement notre rapport à l’argent, voici un exercice à la fois simple et puissant : entamer une véritable conversation avec l’argent.
L’idée peut te sembler étrange au premier abord, mais elle permet de dévoiler des croyances financières profondément ancrées, qui souvent sont inconscientes.
Transformer sa relation à l’argent nécessite le considérer comme une entité à part entière, avec laquelle nous pouvons entretenir une véritable discussion et relation, comme on le ferait avec une personne.
Voici le processus que tu peux suivre :
- Choisis un objet pour représenter l’argent. Il peut s’agir d’un billet, d’une pièce, ou de tout autre objet symbolique. Place-le devant toi, comme si tu invitais un ami à discuter. Cette mise en scène physique te permet de personnifier ta relation avec l’argent et d’ancrer l’échange dans le réel.
- Exprime-toi librement. Parle à voix haute et exprime ce que tu ressens vraiment à propos de l’argent : tes peurs, tes reproches, tes attentes, tes croyances.
C’est une conversation avec l’argent, pas à propos de lui. Partage ton ressenti et tes croyances avec honnêteté et sincérité, même si ce que tu dis est inconfortable.
- Donne la parole à l’argent. Puisqu’il s’agit d’établir une relation, l’échange doit être symétrique. Une fois que tu as terminé de parler, change de position physique. Prends dans tes mains, l’objet qui représente l’argent, et réponds à ce que tu as exposé au point précédent depuis le point de vue de l’argent.
Que dirait-il ? Comment te perçoit-il ? Quels messages veut-il te faire passer ?
Tu pourras être très surpris des révélations que tu vas découvrir lorsque tu laisses l’argent s’exprimer.
Les prises de conscience et les changements d’attitude vont complétement transformer ta vision sur l’argent.
- Alterne les rôles autant de fois que nécessaire. Reviens à ta position initiale, puis inverse encore les rôles. Comme dans une véritable discussion, il peut y avoir des incompréhensions, des tensions et clarifications progressives.
Si tu le souhaites, pour structurer l’exercice, tu peux chronométrer chaque prise de parole (par exemple, 3 minutes chacun). Et si jamais le fait de parler à l’argent te résulte impossible, tu peux mettre à l’écrit ce que tu as à dire.
Comme pour n’importe quelle relation, une discussion isolée ne permet pas d’approfondir la connaissance réciproque. Pour que l’effet soit durable et profond, décide de faire de ta discussion avec l’argent une pratique régulière.
3. Sortir du cycle sans fin « manque-abondance »
Satisfaire nos besoins matériels est indispensable. Cumuler des ressources matérielles est indispensable afin de satisfaire des besoins tels que la sécurité, la santé, et la stabilité financière. Reconnaître et satisfaire ces besoins est indispensable pour une vie épanouissante.
Mais tant que nous nous limitons à ce cycle, nous restons piégés par l’illusion que, pour être heureux, nous devons cumuler plus de ressources.
Afin de sortir de ce cycle sans fin, nous devons apprendre à adresser un deuxième cycle, celui du sens et de l’épanouissement. Celui-ci concerne les expériences riches en humanité que nous vivons tout au long de notre vie.
Elles tournent autour de 3 centres :
- Le corps : : il est notre point d’ancrage dans le monde physique. C’est à travers lui que nous ressentons la vitalité, l’énergie, le plaisir, le mouvement. Il répond aux besoins de bien-être, de santé, de sensations agréables. Cultiver la richesse du corps, c’est prendre soin de son énergie et savourer l’instant présent.
- Le cœur : c’est le centre de notre monde émotionnel. Il englobe l’amour, les relations, le sentiment d’appartenance, la compassion. Il répond au besoin d’être en lien, d’être vu, reconnu, aimé. Nourrir la richesse du cœur, c’est se connecter sincèrement aux autres et cultiver des liens profonds.
- L’esprit : il représente notre univers intérieur. Il est lié au sens, à la croissance, à la créativité, à la compréhension. Il répond au besoin de contribution, de connaissance, d’accomplissement personnel. Développer la richesse de l’esprit, c’est chercher à grandir, à comprendre et à donner du sens à ce que l’on vit.
C’est quand nous adressons ces deux cycles en même temps, celui de l’abondance et celui de l’épanouissement, que nous pouvons ressentir une véritable satiété et joie dans notre vie, que nous incarnons véritablement la puissance du « assez ».
Au lieu de nous limiter à satisfaire les besoins de sécurité en continuant à cumuler ce qui est superflu, nous apprenons à mesurer notre richesse en chérissant des expériences humaines essentielles : la vitalité, l’amour, le désir d’apprendre et de grandir.
4. Le mandala de la richesse
Nous pouvons représenter l’ensemble de ces besoins essentiels dans un mandala de la richesse, une représentation circulaire de la nature infinie de la vie, et de l’interconnexion de toute chose.
- 3 besoins sont issus du cycle du manque/abondance : la sécurité, la santé physique, et la stabilité financière.
- 3 besoins sont issus du centre du corps, qui nourrissent notre énergie et notre vitalité. Il s’agit des besoins de toucher, de loisir, et de curiosité.
- 3 besoins sont issus du centre du cœur. Ils adressent notre notre bien-être relationnel et émotionnel. Il s’agit des besoins de connexion, d’appartenance, et de participation.
- Les 3 derniers besoins sont les besoins de l’esprit. Ils adressent notre désir de grandir et nous développer. Il s’agit des besoins de compréhension, de sens, et de liberté.
Ces besoins sont des besoins fondamentaux, communs à tous les êtres humains, dans toutes les cultures.
Même si ces besoins sont universels, la manière de les adresser et les satisfaire est unique à chaque individu.
La représentation circulaire permet de comprendre que les besoins que l’on trouve dans les centres du corps, du cœur et de l’esprit sont tout aussi importants que les besoins que l’on trouve dans le cycle du manque/abondance.
Voici le processus proposé par Elizabeth Husserl pour rendre le mandala vraiment utile et personnel :
- Commence par donner ta propre définition à chacun des 12 besoins. Que signifie pour toi la sécurité ? Qu’est-ce que le sens représente dans ta vie ? En définissant toi-même ces notions, tu reconnectes ces besoins à ta propre réalité.
- Ensuite, évalue ton niveau de satisfaction pour chaque besoin sur une échelle de 1 à 10. Sois honnête avec toi-même : il ne s’agit pas de juger, mais de prendre une photo sincère de ta situation actuelle.
- Puis, représente graphiquement ces niveaux sur le mandala, en colorant chaque segment selon la note que tu lui as attribuée. Tu obtiens ainsi une carte visuelle de ta richesse intérieure et matérielle.
- Regarde attentivement l’image qui en ressort. Prends un peu de temps pour l’analyser.
- Quels sont les deux besoins les plus satisfaits ? et les 2 moins nourris ?
- Quelles émotions tu ressens ?
- Quelles sont les stratégies qui semblent fonctionner, ainsi que les éventuels obstacles que tu rencontres ?
- Enfin, choisis un engagement concret, un petit pas que tu peux faire pour explorer consciemment un besoin spécifique. Définis une période de temps pour cette exploration (par exemple 15 jours ou un mois. Une fois la période écoulée, évalue l’efficacité de la stratégie que tu as testé et décide si tu souhaites la garder, la faire évoluer, ou tout simplement l’abandonner.
Si tu fais vivre ce processus dans le temps, et tu explore régulièrement des stratégies efficaces pour satisfaire tes différents besoins, cette pratique peut devenir une véritable boussole intérieure.
Grâce à elle, tu peux revenir à ce qui compte vraiment pour toi.
Chaque jour, tu peux ressentir plus de présence, de paix… et de vraie richesse.
Voilà, tu connais désormais comment mettre à profit dans ta vie non seulement le cycle de manque / abondance, mais aussi celui de sens/épanouissement, d’après le livre « La puissance du « Assez » : retrouve la joie dans ta relation à l’argent » de Elizabeth Husserl.
Il ne s’agit pas d’enlever l’importance de l’argent dans nos vies, mais de lui redonner sa juste place. Celle d’un outil au service d’une vie plus consciente, plus joyeuse, plus alignée, et non pas d’une finalité en soi.
Et toi ? Quelle est ta croyance dominante sur l’argent ?
Quelle est ta définition personnelle de « assez » ?
Si tu souhaites grandir dans ta relation à l’argent, et adresser non seulement tes besoins de sécurité et stabilité financière, mais aussi tes besoins du corps, du cœur, et de l’esprit, je t’invite à lancer ton propre Side Business.
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