Les 7 QUESTIONS le plus puissantes en COACHING

Faire appel à un coach est une manière très efficace de résoudre des blocages ou des difficultés dans notre vie personnelle ou professionnelle. Et adopter la posture d’un coachapprendre à poser les bonnes questionsplutôt que de vouloir à tout prix trouver une solution, est aussi une manière très efficace pour mieux aider les autres, au travail comme à la maison.

Souvent, la qualité du coaching est très fortement liée à la qualité des questions posées. Découvrez les 7 questions les plus puissantes à utiliser lors d’un coaching.

Testez vous-mêmes ces questions, que ce soit avec vos collègues au travail ou avec votre cercle personnel, et vous ferez l’expérience directe de leur force. Perso, je trouve qu’elles sont tout aussi efficaces pour de l’auto-coaching, dans les moments où nous avons besoin de retrouver de l’élan et de la clarté.

L’utilité d’une pratique de coaching devient chaque jour plus évidente. Avoir quelqu’un qui nous aide à dépasser nos difficultés et à atteindre nos objectifs peut faire gagner beaucoup de temps et d’assurance.

Adopter la posture d’un coach vis-à-vis de nos collègues et collaborateurs est aussi une manière beaucoup plus efficaces pour obtenir des bons résultats et faire progresser les gens.

L’approche du manager-coach est désormais reconnue comme LA pratique à favoriser en entreprise.

L’art du coaching consiste à aider les personnes à trouver par elles-mêmes des possibles solutions à leurs difficultés. La personne la mieux placée pour savoir quelle est la bonne chose à faire est très souvent celle qui rencontre le problèmeEt son engagement pour mettre en œuvre des actions pour avancer sera d’autant plus élevé si c’est elle-même qui a décidé quoi faire.

Même si nous sommes animés par nos meilleures intentions, nous pouvons mieux aider les autres par une posture de coach, en posant des questions, plutôt que donner notre avis ou proposer des solutions.

Et la valeur de l’aide que nous pouvons fournir est directement proportionnelle à la qualité des questions que l’on pose.

Dans son livre « Les 7 questions puissantes du coaching », Michael Bungay Stanier propose une liste de 7 questions qui permettent de faire vraiment la différence. Vous n’avez qu’à les tester pour juger de vous même de leur pertinence !

Question 1 : A quoi tu penses en ce moment ?

La première question permet de démarrer une discussion sur les sujets importants pour votre interlocuteur : A quoi tu penses en ce moment ? Qu’est-ce qui occupe ton esprit ?

Cette question l’invite  à aller au cœur du sujet, et partager ce qui est le plus important pour lui. En même temps, vous montrez que vous êtes ouverts à la discussion, en lui faisant confiance et en lui laissant l’autonomie de décider ce qu’il souhaite partager.

C’est un peu la question sur laquelle Facebook a beaucoup réfléchi pour inviter des milliards de personnes à démarrer des conversations sur leur plateforme : « Alors, quoi de neuf ? »

Selon la réponse, vous pouvez orienter la suite de la discussion sur 3 aspects différents : 

  • Le sujet de préoccupation lui-même, la situation à traiter. C’est souvent cet aspect que l’on traite d’abord, et c’est probablement le plus simple à aborder.
  • Les personnes impliquées, et en particulier les relations entre notre interlocuteur et ces personnes. Concentrez-vous principalement sur le rôle de votre interlocuteur, et le vôtre, dans ces relations, plutôt que sur les personnes elles-mêmes.
  • Les schémas de comportement, les compétences et la manière de travailler de votre interlocuteur. C’est assez rare de discuter de cet aspect, mais cela peut beaucoup aider à identifier des pistes d’amélioration sur le long terme.

Donc la prochaine fois que vous commencez une discussion avec quelqu’un au travail (votre responsable, vos collaborateurs, un client), plutôt que faire de la causette, imposer le sujet de discussions, ou distribuer d’emblée vos conseils, essayez plutôt : A quoi tu penses en ce moment ? Qu’est-ce qui occupe ton esprit ?

Question 2 : Et quoi d’autre ?

La deuxième question, la meilleure question en coaching d’après l’auteur est : Et quoi d’autre ? 

Cette question toute simple, à l’apparence triviale, est par contre très profonde. Il est assez rare que la première réponse à une question soit la seule possible, et très rarement il s’agit de la meilleure réponse.

Inviter votre interlocuteur à explorer d’autres options,  va l’aider à prendre des meilleures décisions.

Cette question est difficile non seulement pour qui la reçoit, puisqu’il doit réfléchir plus en profondeur, mais aussi (peut-être surtout) pour qui la pose. En effet, une fois que notre interlocuteur s’est exprimé, nous sommes tentés de donner tout de suite notre avis. Même si nous ne connaissons pas bien le problème, ni la situation de notre interlocuteur, nous sommes certains d’avoir la réponse dont il a besoin.

Tant que cela ne devient pas une habitude, ne pas donner son avis et juste demander Et quoi d’autre ?  demande de l’effort. Voici quelques conseils pour y arriver plus simplement : 

  • Restez curieux et authentiques, et restez attentifs à la réponse
  • Dans le doute, posez la question une fois de plus, plutôt qu’une fois de moins
  • Si votre interlocuteur répond : il n’y a rien d’autre, bravo ! c’est la réponse que vous cherchiez
  • Si vous sentez que l’énergie de l’échange baisse, vous pouvez inviter à passer à la suite sans être trop brusques, avec une variation subtile : « Y a-t-il autre chose ? »

Question 3 : Quel est le vrai challenge pour toi ?

La troisième question évite le risque de dépenser beaucoup de temps et d’effort à résoudre le mauvais problème. Elle invite à se focaliser sur ce qui est vraiment important : Quel est le vrai challenge pour toi ?

La culture de beaucoup d’entreprises valorise la capacité à trouver et à appliquer des solutions aux problèmes.  La sensation de certitude et d’engagement que cela génère est d’ailleurs beaucoup plus rassurante que les moments de questionnement et de doute.

Nous avons donc tendance à foncer sur chaque problème qui apparaît à la recherche et la mise en place d’une solution, sans même se demander s’il ne s’agit pas plutôt d’un symptôme ou d’un effet secondaire, et si nous n’aurions pas intérêt à chercher d’abord le véritable problème pour y focaliser toute l’attention.

La question Quel est le vrai challenge pour toi ? est une excellente manière d’orienter l’attention sur le problème de fond. Terminer la question par « pour toi ? » évite d’ailleurs le risque de partir sur des réflexions théoriques ou abstraites. Cela oblige à réfléchir sur un plan personnel et concret.

Dans une situation ou notre interlocuteur vient chercher un conseil, on peut avoir l’impression que répondre par des questions n’est pas très utile. Si au lieu de donner notre avis, nous ne faisons que poser des questions, quelle valeur nous apportons ? 

La grande utilité de ces questions est qu’elles permettent à l’autre personne de prendre du recul, de réfléchir plus en profondeur, d’avoir accès à une nouvelle perspective.

Question 4 : De quoi aurais-tu besoin ?

La quatrième question permet d’établir des véritables relations d’adulte à adulte avec notre interlocuteur : de quoi aurais-tu besoin ?

Cette question établit une relation entre adultes parce que chacun peut exprimer librement ses souhaits, en sachant que la réponse peut très bien être « non ».

Répondre à cette question est difficile parce que souvent les gens ne savent pas ce qu’ils souhaitent réellement et, quand ils le savent, ils pensent que l’exprimer de manière directe est inapproprié. Ils préfèrent exprimer leurs besoins de manière indirecte, par des allusions, ce qui dans beaucoup de cas porte à des incompréhensions. 

Mais poser la question est encore plus difficile, parce que une fois que notre interlocuteur a exprimé ses besoins, nous avons peur d’être obligé à dire « oui ». Mais dans une relations entre adultes, d’autres réponses sont tout aussi possibles : « non », ou encore « Pas ça, mais plutôt ça ». 

La question de quoi aurais-tu besoin ? aide à instaurer la sécurité psychologique au sein de la relation parce qu’elle adresse 3 besoins inconscients du cerveau :

  • l’appartenance à la même tribu : s’intéresser aux besoins de l’autre montre clairement que l’on est des alliés, et non des adversaires
  • le rang social : laisser à l’autre la possibilité de s’exprimer nous met sur un plan d’égalité
  • et l’autonomie : avoir son mot à dire dans la situation, fait sentir votre interlocuteur en sécurité

Dans une conversation, plutôt que d’assumer de savoir ce que veut votre interlocuteur, posez-lui directement la question. Votre relation en sera beaucoup renforcée.

Question 5 : Comment je peux aider ?

La cinquième question est : comment je peux aider ? Cette question est très utile pour deux raisons : tout d’abord, elle aide votre interlocuteur à penser clairement à ce qu’il attend de vous, et à exprimer ses attentes de manière tout aussi claire. Cela réduit significativement le risque de mécompréhension.

Aussi, cette question vous évite le risque de penser que vous savez comment vous pouvez aider. Être retissant à poser cette question est compréhensible : on a déjà beaucoup de choses à faire dans la journée, et on risque de se retrouver sous une charge de travail supplémentaire.

En réalité, le fait de savoir précisément ce que nos collègues, nos clients, notre responsable, ou nos proches attendent de nous finit par réduire la quantité de choses que nous devons faire. Cela nous évite le risque de nous lancer dans des actions qui vont prendre du temps et de l’énergie, mais qui finalement ne vont pas apporter beaucoup de valeur.

Et comme pour la question précédente, nous ne sommes pas obligés de répondre « oui ». Nous pouvons tout aussi bien répondre « Non, je ne peux pas faire ce que tu demandes », proposer un terrain d’entente : « Je ne peux pas faire ceci, mais je peux faire cela », ou tout simplement prendre du temps pour réfléchir : « Je ne suis pas certain de pouvoir le faire, j’ai besoin d’un peu de temps pour décider ».

Question 6 : Si tu dis « OUI » à cela, à quoi tu es en train de dire « NON » ?

La sixième question aide à sortir de l’illusion de pouvoir tout gérer, pour faciliter un engagement conscient et ancré dans la réalité : si tu dis oui à cela, à quoi tu es en train de dire non ? 

Cette question permet d’être très clair sur ses décisions, et sur leurs conséquences : sur quoi exactement on s’engage ? Et à quoi doit-on renoncer ? Cela implique à la fois les actions de votre interlocuteur, et les vôtres.

Le « NON » s’applique bien sûr aux autres options possibles pour gérer la situation, et qui seront désormais écartées. Et il s’applique aussi aux activités et engagements déjà pris, et auxquels il faut renoncer pour créer le temps, l’espace mental et les ressources qui vont permettre au « OUI » de se réaliser.

  • Quels projets doivent être abandonnés ou remis à plus tard ?
  • A quelles attentes d’autres personnes on ne sera plus en mesure de répondre favorablement, et nécessitent d’être rediscutées ?

En ce qui vous concerne, voici quelques bonnes raisons pour dire « OUI » :

  • La demande vous intéresse, et elle vous permet de réaliser un travail qui a du sens pour vous
  • Votre interlocuteur a répondu convenablement à vos questions, et vous savez précisément ce que vous devez arrêter pour réaliser cette nouvelle demande

Et voici des bonnes raisons pour dire « NON » :

  • Cette demande risque de vous éloigner de vos priorités
  • Votre interlocuteur a répondu convenablement à vos questions, et c’est désormais clair que s’engager sur ces actions n’est pas opportun

Question 7 : Qu’est-ce qui a été le plus utile pour toi ?

La septième question est très utile pour amener la conversation à sa fin, et permet de transformer tout échange dans une nouvelle occasion d’apprentissage : qu’est-ce qui a été le plus utile pour toi ?

En effet, sans inviter notre interlocuteur à prendre un moment de réflexion, la valeur qui se trouve dans les idées qu’il a eu et les décisions qu’il a pris vont vite être oubliées. Et puisque de toute manière il ne sera pas possible de garder en mémoire une longue liste d’éléments, cette question aide à se focaliser sur LA chose la plus importante de la discussion.

Et comme pour des questions précédentes, la terminer par « pour toi » évite de rester sur un plan théorique, universel, mais oblige à rentrer dans une dimension plus personnelle.

Ecouter la réponse de votre interlocuteur va vous donner beaucoup d’informations utiles pour vous également. Cela vous permettra de mieux le connaître, de comprendre ce qu’il est important pour lui. Et cette connaissance va enrichir et renforcer votre relation. 

Prenez l’habitude d’utiliser ces 7 questions dans vos interactions avec les autres : vous serez surpris à quel point vous pouvez être utiles et aider les autres juste en les encourageant à trouver d’eux-mêmes les solutions à leurs difficultés, et en les aident à prendre du recul et une nouvelle perspective sur les choses.

Mais ces 7 questions peuvent être très utiles aussi pour vous. Quand vous réfléchissez à une situation délicate à laquelle vous faites face, posez-vous ces mêmes questions, et mettez votre réponse à l’écrit. Cette réflexion vous fera beaucoup avancer.

Voilà, vous connaissez désormais 7 des meilleurs questions que vous pouvez poser dans une conversation avec vos collègues, vos collaborateurs ou vos clients, d’après le livre « Les 7 questions puissantes du coaching », de Michael Bungay Stanier

Si ce sujet vous intéresse, je vous propose de voir la vidéo dédiée au livre « Le petit livre de l’auto-coaching » de Monique Richter », ou encore le livre « Les mots sont des fenêtres » de Marshall Rosenberg sur la communication non violente.

A très vite pour des nouvelles idées !!


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