Arrête les PENSEES COMPULSIVES !! On est foutu ON PENSE TROP

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Est-ce que tu as parfois la sensation de trop penser, d’être complétement dépassé par la frénésie de ce qui se passe dans ta tête ?

Nous sommes tellement emportés par le tourbillon d’idées, préoccupations, imaginations, que nous finissons même par ne plus savoir ce à quoi nous pensions ne serait-ce qu’il y a 10 secondes.

Cette activité incessante finit par alimenter une agitation, une tension constante, même à cause de petits riens. Il y a un seul coupable à cette boucle infernale : notre égo, qui nous pousse constamment à chercher l’attention et la reconnaissance des personnes autour de nous. Notre égo n’arrête pas de se comparer aux autres.

Il y a aussi une recette très efficace pour mettre fin à tout ça : la décroissance personnelle. Découvre les 4 stratégies très efficaces pour l’appliquer dans ton quotidien.

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On est foutu on pense trop de Serge Marquis

Même si cela m’arrive régulièrement de tomber dans une frénésie qui peut parfois s’emparer de mes pensées, je n’avais jamais vraiment essayé de l’associer à une image particulière. Si j’avais dû le faire, j’aurais pensé à une tempête, une tornade ou autre vortex, mais certainement pas à une petite bête aussi mignonne qu’un hamster dans sa roue.

Pourtant, l’image évoquée par Serge Marquis dans son livre « On est foutu on pense trop ! » est particulièrement parlante. Imagine que dans ta tête il y a un hamster, qui s’appelle Pensouillard, et qui ne fait que tourner en rond, à toute vitesse.

Est-ce que cela t’est déjà arrivé de ne plus réussir à te concentrer sur un sujet précis, et de penser : « Je ne sais plus ce que je voulais faire… ». Dans l’espace de même pas 10 secondes, on arrive à caser deux ou trois pensées parasites qui nous amènent à des kilomètres du sujet principal.

Cela nous arrive aussi quand nous avons l’impression qu’un chat noir nous poursuit, et que rien ne va dans notre vie :« Pourquoi ça tombe toujours sur moi ? » ou « pourquoi a-t-il eu la promotion et pas moi, je suis meilleur ! »…

Pensouillard le hamster a tout simplement lancé la roue à un rythme infernal ; cela va trop vite pour la logique et l’analyse objective. 

Dans ce livre assez court, Serge Marquis donne les clefs pour mieux comprendre l’énervement du quotidien, celui qui nous fait nous agacer pour des petits riens, nous freine dans notre vie et dans nos objectifs. La solution est simple : atteindre la « décroissance personnelle » pour mieux profiter de notre présent.

La solution : la décroissance personnelle

Atteindre la décroissance personnelle est une idée étonnante lorsque tout autour de nous tend vers la croissance. L’idée de décroissance fait son chemin comme un modèle économique et social alternatif à l’hyper-consommation et à la croissance à tout prix, soucieux de préserver les ressources de la planète.

Mais le même principe peut tout aussi bien s’appliquer à l’échelle personnelle. Quand on y pense, la croissance et le profit prennent différents sens selon les uns et les autres. Pour réagir de manière efficace aux événements, et atteindre son plein potentiel, il est indispensable savoir prendre du recul.

Cette capacité ne peut intervenir lorsque Pensouillard est frénétiquement en train de tourner…. 

Avant de regarder les étapes nécessaires pour atteindre ce paradis intérieur, il faut tout d’abord comprendre le problème. Selon Serge Marquis, tout est à mettre sur le dos de cet affreux hamster, Pensouillard, qui s’agite et crée des parasites dans notre pensée rationnelle.

La pensée compulsive : le résultat de l’égo

Concrètement, Pensouillard est une forme de l’ego de chacun, cette partie qui ne tolère pas qu’on puisse ne pas la prendre en compte, l’apprécier, la mettre en valeur. Tout ce qui ne va pas dans ce sens déclenche la roue, qui peut s’emballer de manière complètement irrationnelle et occuper tout l’espace habituellement dédié à la réflexion. 

Pour l’auteur, « c’est la peur de notre Pensouillard qui fait naître les pensées sous notre crâne ». Notre hamster est un résidu de l’attention que les hommes préhistoriques devaient porter à leur environnement pour éviter le danger. Désormais le hamster ne guette plus le danger mais cherche l’attention des autres, se complaît qu’on le regarde et se vexe si ce n’est pas le cas, s’emballant aussitôt dans sa roue.

Cela fausse automatiquement le rapport avec les situations, l’ego prend comme une attaque tout ce qui peut détourner l’attention de lui : votre conjoint(e) vous quitte, le problème est moins l’amour perdu que l’attention perdue…

Si l’ego ne lance pas Pensouillard à cet instant, l’aspect rationnel va plutôt regarder la situation pour ce qu’elle est, la fin d’une histoire, belle ou non, pour des raisons diverses sans nier la tristesse ou la joie associée.  

Notre réaction à ce type de situation dépend de notre personnalité. Certains vont se placer au centre du monde, et alimentent cette effervescence égoïste. D’autres auront envie de se défaire de leur égo ; ils voudront stopper la roue et revenir à un mode de pensée plus calme et mieux contrôlé.

Si tu aimerais faire partie de ce deuxième groupe, voici la solution : adopter la décroissance personnelle. 

Décroissance personnelle : activer l’activité mentale-conscience

Tu te demandes peut-être : c’est quoi la décroissance personnelle et à quoi ça sert ?

En fait, le principe est simple, on a d’un côté l’ingérence de Pensouillard dans une conscience polluée par l’ego, autrement dit activité mentale-ego, et de l’autre, l’activité mentale-conscience, qui s’appuie sur les perceptions ou la logique face à une situation. Cette dernière est sous la menace perpétuelle de l’emballement de Pensouillard qui la fait disparaître au profit de la peur, colère et d’autres émotions très intenses…

La solution pour rester en activité mentale-conscience ? Eh bien, couper l’herbe sous le pied de Pensouillard, ou plutôt lui mettre les bâtons dans la roue, en étant en éveil-conscience. Cela veut dire rester en vigilance permanente, à la chasse au hamster…

4 exercices pour cultiver l’activité mentale-conscience

Ça c’est la théorie, mais en pratique ? Dès que le hamster pointe son museau, 4 exercices permettent de le renvoyer dans son box.

La respiration est le premier exercice permettant de reprendre le fil de sa propre pensée, surtout lorsqu’il s’agit d’une situation bénigne quoique désagréable… la perception reprend le dessus, l’ego est repoussé et l’activité mentale-conscience reprend le dessus et relativise. Qui n’a jamais entendu « respire ! » quand on fait une crise de panique ? Qui n’a jamais soufflé face à l’agacement d’une situation ?  

L’observation est un deuxième exercice efficace pour repousser le hamster envahissant : quand on observe avec assez d’attention, les détails prennent le dessus et les sens reconnecte l’esprit avec ses perceptions… l’ennemi est repoussé pour un temps. Prenez n’importe quel objet ou visage et concentrez-vous sur les détails, la précision des détails recherchés oblige le cerveau à se concentrer et réduit l’espace laissé au hamster.

Troisième exercice, le sexe ! Eh oui, le hamster n’a pas de place où s’agiter lorsque les sensations du corps prennent vie. Attention, l’amour égoïque, le plus répandu est celui qui recherche le regard de l’autre. Cet amour est sous la coupe de Pensouillard

Mais l’amour vrai est celui de l’activité mentale-conscience, pure sensation. Les caresses et réactions associées nourrissent le cerveau avec de l’endorphine, le plaisir et les perceptions. Le hamster est mis dehors, il a mieux à faire. 

Quatrième exercice, la méditation, pendant vingt minutes. La méditation est l’activité parfaite pour passer de l’activité mentale-ego à l’activité mentale-conscience. La clef pour pratiquer la décroissance personnelle est de regarder le hamster qui tourne dans sa roue, conscients qu’il est là.

Dans la méditation, se concentrer sur ce qui se passe dans l’esprit permet de mieux contrôler les flux de pensées permanents et agités. Nous pouvons alors les calmer, et augmenter notre contrôle sur ce qu’on veut avoir en tête. 

Arrêter de s’identifier aux autres

Tout cela est bien joli, mais comment faire pour garder Pensouillard sous contrôle ? L’ego est partout, l’environnement agité dans lequel nous vivons nous pousse à des pensées multiples, alors comment lutter ?

Une des clefs est certainement d’éviter l’identification à l’autre : équipe de foot, candidat de téléréalité ou de télécrochet, personnage de film…

L’identification serait une de premières raisons permettant à Pensouillard d’occuper l’espace : lorsqu’on s’identifie, l’ego se réveille, il se sent menacé et la roue s’emballe.

Ne pas s’identifier, c’est rester soi, en toute circonstance, attentif au sensations et capable d’apprécier ce qui se passe autour de soi, en activité mentale consciente. Sans la peur de l’égo d’être oublié, le stress disparaît. La sérénité s’empare de ton esprit, et tu peux alors profiter du moment présent.

Cela implique aussi de ne pas rester un babouin, et d’arrêter de s’épouiller nous dit l’auteur ! Chercher les poux serait le meilleur moyen de nourrir l’ego, par la comparaison, tout comme se repasser le fil d’une mauvaise ou d’une bonne expérience ne fait que grossir la bête.

C’est dans ces moments qu’il faut déclencher la méditation dans l’action, afin de stopper le hamster. Nous pouvons reprendre contact avec nos perceptions, en renouant avec l’activité mentale conscience. Notre esprit constate alors qu’il existe intrinsèquement, qu’il n’a besoin de rien d’autre que de profiter de l’instant présent et des sensations qui lui sont offertes.

Finie la peur de disparaître, bonjour le plaisir de ressentir. Pour cela, l’accès à l’activité mentale-conscience est la clef. Elle donne accès aux sensations et permet de ne pas se laisser envahir par des pensées noires, uniquement issues de l’agitation de Pensouillard le hamster.

Les dégâts de l’ego

Tant qu’on lui laisse le contrôle, Pensouillard cause des dégâts dans l’ego de l’individu. Dans les pires des situations, cela peut aller jusqu’au suicide. Bien sûr, la décroissance personnelle ne va pas supprimer toutes ces souffrances extrêmes, mais elle peut tout de même en éviter un certain nombre.

Lorsque Pensouillard charge l’esprit de pensées néfastes, toutes dictées par l’ego il crée une douleur si intense qu’on a envie qu’elle s’arrête. Dans ces cas, le fait de revenir à l’activité mentale-conscience donne le recul nécessaire pour relativiser et gérer la situation. 

La société entière est source de distraction et d’identification pour l’esprit : marques, équipes, télé-réalité… il y a de quoi tourner dans sa roue toute la journée sans jamais profiter du temps présent. Tous ces éléments nous ramènent sur des vies parallèles, des « si », qui ne nous donnent pas accès à ce que nous vivons.

Le risque ? Passer à côté de ce qui apporte vraiment le bonheur. Cela passe par l’activité mentale-conscience et non par l’activité mentale-ego qui ne fait qu’apporter des regrets, des attentes insatisfaites et beaucoup d’agression envers l’ego. 

Qui aurait cru qu’un simple hamster pouvait faire autant de dégâts ?

Voilà, tu connais désormais les conseils que Serge Marquis partage dans « On est foutu on pense trop ! » pour donner la chasse au hamster. Pour plonger dans la félicité des sensations, de l’activité mentale-conscience et profiter du temps présent, tu n’as que pratiquer l’exercice que tu préfères parmi les 4 proposés : la respiration, l’observation, le sexe et la méditation…

Si tu souhaites en savoir davantage sur les dégâts de l’égo, je te conseille de lire l’article dédié au livre « JE: Connais-toi toi-même » du même auteur, Serge Marquis

Et toi ? qu’en penses-tu de ce concept de décroissance personnelle, d’arrêter de te comparer et t’identifier aux autres ? comment fais-tu pour arrêter le hamster de tes pensées avant qu’il s’épuise? 

N’hésite pas à partager ton expérience et tes réflexions à l’ensemble de la communauté Mind Parachutes en laissant un commentaire !!

A très vite pour des nouvelles idées !! 

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