Es-tu un artiste, un écrivain, une entrepreneuse à temps plein ?

Ou tout simplement tu aimes jouer de la musique, tu es passionné de jardinage, ou engagé dans une cause qui t’es chère ?

Dès que tu ressens une passion, dès que tu rêves de donner vie à un projet important pour toi, tu es engagé dans un travail créatif. Et la meilleure manière de transformer ce rêve en réalité, est de s’engager dans une pratique créative.

Les bonnes idées, le travail original et de qualité, ne viennent pas du talent, ou de l’inspiration.

C’est peut-être ce qu’on nous a toujours fait croire, pour qu’on se dise : « ce n’est pas pour moi, c’est en dehors de mes possibilités ».

Mais c’est faux.

Pour que tu puisses libérer ton potentiel créatif, et le mettre au service du livre que tu souhaites écrire, l’application que tu veux coder, ou l’entreprise que tu souhaites créer, tout ce dont tu as besoin, est de t’engager dans une pratique dédiée et régulière.


La méthode – de Seth Godin

Seth Godin est un des experts les plus influents au monde sur le marketing, le changement, l’innovation. Ses livres, parmi lesquels on retrouve « La vache purpre », et « Tous les marketeurs racontent des histoires », ont redéfini les stratégies de marketing moderne.

Seth Godin est engagé dans une pratique créative quotidienne par son blog, où chaque jour il partage ses réflexions sur le marketing, l’entreprise et la créativité, inspirant des millions de lecteurs.

Dans son livre « La méthode – Créer, Partager, Perfectionner », Seth Godin démonte plusieurs clichés sur l’acte de création. La créativité n’est pas un don réservé à une élite d’artistes.

Elle est une compétence que chacun de nous peut cultiver et adopter dans notre domaine d’action.

Elle est tout simplement le fruit d’une pratique simple, mais régulière.

Dans cette vidéo, je te propose de découvrir les 5 enseignements principaux de ce livre.

1. La pratique régulière, plus que l’inspiration

Un des mythes romantiques le plus répandu est que la créativité découle de moments d’inspiration, réservés à quelques individus d’exceptions. C’est grâce à leur génie, à l’intervention d’une muse, que les grands artistes et penseurs ont pu créer des œuvres d’art exceptionnelles.

Cette vision est séduisante, car elle transforme le processus créatif en quelque chose de mystique et d’extraordinaire. Mais elle est aussi rassurante : si nous n’avons pas de résultats exceptionnels, ce n’est pas notre faute.

Tout simplement, nous ne sommes pas nés avec le talent nécessaire. Nous ne sommes pas en contact avec le génie de la création.

En réalité, la créativité n’est pas un don inné. Elle est une compétence qui se développe.

Et la meilleure manière pour la cultiver, est d’embrasser une pratique régulière et assidue. Au début, nous sommes forcément mauvais. Mais nous pouvons nous améliorer progressivement.

Et, avec le temps, nous allons produire de meilleurs résultats.

Cette vision est extrêmement puissante, parce qu’elle nous donne le pouvoir de créer.

Mais elle est aussi effrayante, parce qu’elle nous enlève toutes les excuses derrière lesquelles nous avons l’habitude de nous cacher.

Si on souhaite devenir des créateurs productifs, attendre passivement l’inspiration ne nous amène pas très loin. La meilleure approche est de se mettre au travail régulièrement, quelque soit notre niveau de motivation.

Voici quelques pistes pour cultiver une bonne pratique :

  • Établis une routine quotidienne : choisis un moment de la journée, entre 30 et 60 minutes, dédié à ta pratique créative, que tu vas respecter peu importe le niveau d’inspiration.
  • Documente ta progression : tenir un journal de tes activités créatives, ou encore mieux le partager avec les autres, t’aide à prendre conscience de ton évolution, et maintenir la motivation.
  • Sois patient et persévérant : même si on aimerait que ça soit autrement, la créativité est souvent un processus lent. Il est indispensable d’accepter que l’amélioration viendra avec le temps, suite à une pratique continue.

2. Le processus, plus que le résultat

Nous vivons dans une société qui est obsédée par la performance. Il n’est donc pas étonnant que ce soient les résultats tangibles et immédiats qui sont le plus valorisés. Dans le monde de la création, la tendance est la même. Que ce soit pour une œuvre d’art, un projet d’entreprise, la publication d’un livre, le succès commercial ou l’opinion de la critique deviennent la mesure de la qualité du travail réalisé.

Mais avoir une attention trop focalisée sur le résultat final risque d’être délétère pour le processus de création. La pression souvent auto-imposé d’atteindre des résultats incroyables se fait au détriment d’un geste réellement créatif et de l’exploration.

Il est important de changer de perspective, et de valoriser le processus de création plus que le résultat final.

En ce faisant, nous arrivons plus facilement à garder la motivation, l’intérêt et le plaisir d’une pratique régulière.

Nous pouvons orienter notre attention vers l’apprentissage, l’expérience, et les petites améliorations qu’une action régulière dans un domaine donné peut nous apporter.

Avec le temps, nous développons nos compétences. Nous apprenons à trouver le sens et le plaisir de notre travail dans l’acte de créer lui-même.

De manière contre-intuitive, ce détachement des résultats est la meilleure attitude possible pour maximiser la chance de produire des résultats significatifs à terme.

Voici quelques stratégies pour cultiver notre appréciation pour le processus :

  • Redéfinis le succès en termes de constance et d’engagement dans la pratique, plus que par l’appréciation ou les résultats immédiats du travail.
  • Reste focalisé sur tes actions : Un artiste ne produit pas ses œuvres parce qu’il est créatif. Un artiste est créatif parce qu’il produit ses œuvres. Nous devenons ce que nous faisons.
  • Reste connecté au sens de ta création : pourquoi, et pour qui, tu es engagé dans ce processus de création ? De quelle manière souhaites-tu contribuer au monde ?

3. L’échec, plus que la perfection

A l’école, on nous a appris à répondre de manière exacte aux questions qui nous étaient posées. Si nous ne connaissions pas la réponse, plutôt que risquer de se tromper en essayant de la trouver, il valait mieux se taire.

Pas de réponses était mieux que la mauvaise réponse.

Cette recherche de la perfection peut devenir un obstacle majeur dans la vie en dehors de l’école.

Dans la vraie vie, on ne connaît pas à l’avance la bonne réponse aux problèmes et aux situations que l’on rencontre.

Si nous souhaitons avoir des chances de la trouver, nous devons accepter le risque de nous tromper.

L’échec n’est pas le signe que nous avons emprunté le mauvais chemin, ou que nous n’avons pas assez de talent. L’échec est une conséquence inévitable du courage d’explorer des pistes encore inconnues, de tracer un chemin nouveau.

C’est grâce à cette exploration courageuse que nous permettons non seulement à nous-mêmes, mais à toutes les personnes autour de nous, de découvrir des nouvelles possibilités.

Ce qui fait que notre vie est un succès ce n’est pas de ne jamais avoir rencontré l’échec.

Mais d’avoir osé proposer au monde le fruit d’un travail original, qui ouvre des nouveaux horizons.

Voici quelques stratégies pour cultiver une pratique qui valorise l’échec plus que la perfection :

  • Fixe des objectifs d’apprentissage : plutôt que de te donner des résultats spécifiques comme objectifs de ta pratique, focalise-toi sur le développement de nouvelles compétences.
  • Réfléchis sur tes échecs : plutôt que de les considérer comme des simples déceptions, même quand cela est inconfortable, prend le temps d’analyser tes échecs et d’en extraire les leçons.
  • Valorise l’expérimentation : indépendamment des résultats que cela apporte, félicite-toi à chaque fois que tu as le courage de prendre des risques et de sortir de ta zone de confort pour améliorer ta pratique.

4. L’intention, plus que la réassurance

Face à l’inconnu de la création, nous nous sentons perdus. Nous risquons de tomber victime du doute.

Dans cette situation, il est normal de se réassurer par des signes de validation externe : des éloges, des likes sur les réseaux sociaux, ou des critiques positives.

Le risque est alors de détourner l’intention profonde de l’acte de création de la contribution que nous souhaitons apporter au monde vers un travail qui soit bien accueilli.

Tant que nous cherchons à être rassurés, nous sommes dépendants de la validation externe.

Le problème, est que les fondements de la réassurance sont très fragiles. On n’en reçoit jamais assez.

Il y a un élément beaucoup plus solide pour notre création que la validation externe. C’est la confiance dans notre pratique régulière.

En plaçant l’intention au cœur de notre pratique créative, nous renforçons notre authenticité. Nous nous assurons que chaque pièce de travail est l’expression de notre vision et de nos valeurs.

Nous disposons d’une boussole fiable qui nous guide lors des moments de doutes et de remise en question.

Voici quelques stratégies pour cultiver ton intention :

  • Définis clairement ta mission : réfléchis à ce que tu veux vraiment exprimer ou explorer à travers ton travail créatif, et met cette intention à l’écrit, afin de pouvoir t’y référer régulièrement.
  • Connecte-toi à ton intention au début de chaque créneau réservé à la création, et à minima une fois par semaine, afin d’avoir clair en tête la direction que tu souhaites suivre.
  • Réserve du temps pour la réflexion : de manière régulière, et à minima 2 fois par an, prend le temps pour considérer comment ton travail et ton intention sont en train d’évoluer, et prends les ajustements nécessaires.

5. La générosité, plus que l’égo

La création est un acte profondément intime. C’est la raison pour laquelle nous confondons souvent le produit de notre création et notre propre personne. Les défauts du produit deviennent nos propres défauts ; les critiques que le produit reçoit sont vécues comme des critiques à notre personne.

Tant que nous restons dans cette optique, notre égo garde une place centrale dans notre acte de création.

Les conséquences pour notre travail sont immédiates : la spontanéité et la générosité disparaissent. Les mécanismes de protection de l’égo se mettent en œuvre.

Une attitude beaucoup plus efficace pour libérer l’énergie créative consiste à privilégier la générosité.

Quand nous abordons notre travail comme un moyen d’être au service des autres, et de leur apporter de la valeur de manière généreuse, nous évitons le risque d’isolement, et nous renforçons les liens avec notre environnement.

En plaçant la générosité avant l’égo, nous avons un antidote infaillible contre la peur de l’échec et de la critique des autres. Nous transformons la création en un acte de service.

Voici quelques stratégies pour faire de ta création un geste de générosité :

  • Cultive l’empathie : quel impacte souhaites-tu que ton travail ait sur les autres ? Comment peut-il toucher, enrichir, transformer la vie des gens ?
  • Écoute la critique constructive : créé les conditions pour échanger avec les personnes pour qui tu crées, cultive l’envie de comprendre leur besoins et leurs désirs, accueille avec gratitude leur feedback sur comment ton travail est en train d’y répondre.
  • Sois ouvert aux autres créateurs : tant que tu perçois les autres créateurs de ton domaine comme des adversaire, tu vas alimenter ta sensation de manque. En étant ouvert à partager tes compétences et ton expertise, tu donnes naissance à un monde d’abondance.

Voilà, tu connais désormais les conseils de Seth Godin pour donner de la place à la création dans ta vie, d’après le livre « La méthode – Créer, partager, perfectionner ».

C’est en t’engageant à créer, puis à partager ta création avec les autres, que tu vas apporter au monde ta contribution unique. C’est ce dont nous avons besoin de ta part : la générosité et le courage de partager le résultat de ta création.

Si tu réalises un travail créatif, ou si tu le souhaites commencer, et tu veux savoir comment battre la Résistence, la force qui t’empêche de te mettre au travail, je te conseille de lire l’article dédiée au livre « La guerre de l’art », de Steven Pressfield.


Et toi ? Est-ce que tu es déjà engagé dans une pratique de création ?

De quelle manière souhaites-tu contribuer au monde ?

N’hésite pas à partager ton expérience et tes réflexions à l’ensemble de la communauté Mind Parachutes en laissant un commentaire !!

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