Comment APPRENDRE VITE !

Dans le monde actuel, basé sur l’économie de l’information, avoir la capacité d’améliorer ses connaissances, d’apprendre rapidement des nouvelles choses, devient de plus en plus essentiel pour réussir dans le monde professionnel.

Si par le passé on pouvait espérer qu’une fois obtenu un diplôme nous avions accumulé la connaissance dont nous avions besoin pour toute une carrière, aujourd’hui ce n’est clairement plus le cas. Continuer à apprendre, tout au long de sa vie, est devenu indispensable dans le monde du travail.

Mais est-ce qu’ils existent des méthodes pour apprendre vite, mieux retenir et maîtriser rapidement des nouvelles compétences ? Et oui !!!

Il y a même toute une science qui s’occupe de ce sujet. Et il suffit de la connaître pour optimiser notre processus d’apprentissage et maximiser ainsi notre capacité à apprendre et maîtriser des nouvelles compétences. 

Prêts pour tout apprendre ?

Quand on souhaite apprendre un nouveau savoir faire (un instrument de musique, une langue étrangère, une nouvelle matière), est-il possible d’apprendre le plus rapidement possible de manière optimale ? Est-il possible d’accélérer le processus d’apprentissage et le rendre plus facile ?

Dans un monde économique où la connaissance est de plus en plus valorisée, apprendre à apprendre est une des compétences les plus importantes à maîtriser. Très souvent, à l’école, la première (et souvent seule) méthode d’apprentissage que nous avons connu a été celle passive.

Une information nous était présentée et, quelque temps après il fallait la restituer.

En effet, pas très efficace…

Dans son livre « La science d’apprendre vite », Peter Hollins partage les stratégies d’apprentissage qui ont démontré leur performance d’un point de vue scientifique. En voilà quelques unes… 

Si vous voulez vous améliorer et progresser constamment, dans votre vie pro et perso, abonnez-vous à Mind Parachutes. Chaque semaine, vous ouvrez votre esprit aux meilleures idées de développement personnel. 

Téléchargez gratuitement la mind carte de chaque vidéo en format pdf en vous inscrivant sur le site mindparachutes.com. Plus d’info dans la description de la vidéo.

Voici déjà les quatre étapes de la connaissance que nous devons surmonter à chaque fois que nous apprenons quelque chose de nouveau :

  1. <L’incompétence inconsciente : à ce stade, nous ne savons pas que nous ne savons pas. La première fois que l’on est exposé à quelque chose, impossible de savoir qu’est-ce qu’il faut faire, ce que nous avons besoin d’apprendre, ni quels sont les objectifs de l’apprentissage. Nous ne savons pas quand nous faisons une erreur ou pas.
  2. L’incompétence consciente : à ce stade, nous commençons à savoir ce que nous ne savons pas. Nous commençons à apercevoir les trous dans notre connaissance, et à avoir quelques idées de comment les combler.  Nous commençons à nous familiariser avec la compétence que nous voulons acquérir.
  3. La compétence consciente : désormais, nous savons ce que nous devons savoir, et nous savons l’utiliser. Les erreurs commencent à diminuer, même si nous devons toujours prêter beaucoup d’attention quand nous pratiquons.
  4. La compétence inconsciente : c’est la dernière étape, lors de laquelle nous connaissons tellement bien ce que nous devons faire que la pratique de cette compétence se fait presque sans y faire attention et sans effort. C’est désormais naturel, une compétence bien intégrée.

Pourquoi connaître ces quatre étapes peut aider ? Parce que nous pouvons ajuster nos attentes au stade spécifique dans lequel nous nous trouvons. La difficulté et la frustration sont tout à fait normales lors des premières étapes. Cela n’a rien à voir avec vos capacités ou votre talent.

La meilleure manière de faire disparaître ces sentiments désagréables est de continuer à pratiquer. 

Une approche qui vous permet d’améliorer sensiblement votre processus d’apprentissage est de l’aborder avec un plan bien défini et détaillé. Chaque compétence complexe que nous souhaitons acquérir est souvent composée d’un ensemble de sous compétences qui peuvent se maîtriser plus simplement prises une par une.

La chose intéressante des sous-compétences est qu’elles suivent le principe de 80/20. 20% d’entre elles vous permettent d’acquérir 80% de la compétence globale. Une fois que vous avez identifié les sous-compétences, donc, vous devez vous focaliser sur l’apprentissage de ce 20% qui maximise le résultat final.

Par exemple, dans le cas d’une langue étrangère, il vous suffit  de connaître les 1000 mots les plus utilisés pour comprendre 70% des mots d’un texte écrit. Et avec juste 100 mots, vous arrivez à 50% de compréhension.

Dans ce cas, une bonne stratégie pour bénéficier du principe 80/20 est d’apprendre une nouvelle langue en se focalisant d’abord sur les mots les plus utilisés.

Une fois que vous maîtrisez ce 20%, vous pouvez apprendre le reste à fur et à mesure.

Un conseil supplémentaire est de maximiser votre concentration et votre attention au moment où vous pratiquez. Si l’apprentissage vous semble fastidieux et ennuyeux, vous aurez beaucoup de mal à retenir ce que vous pratiquez.

Le style d’apprentissage qui permet de maximiser la concentration diffère  d’un individu à un autre. Voici les 4 différentes possibilités :

  • Actif versus réflexif. Un apprenant actif acquiert une connaissance par l’action : il a besoin d’interagir constamment avec ce qu’il apprend, de le mettre en pratique, ou d’en parler avec d’autres personnes. Un apprenant réflexif va d’abord réfléchir sur ce qu’il apprend, et l’analyser  en profondeur avant de le mettre en pratique. Les actifs se disent « Faisons quelque chose », les réflexifs se disent « Réfléchissons y ».
  • Sensoriel versus intuitif. Les apprenants sensoriels sont plutôt orientés aux détails, tandis que les intuitifs préfèrent la vision d’ensemble. Les premiers ont une approche pratique, aiment détailler et suivre  des procédures de résolutions de problèmes précises, alors que les seconds pensent de manière plus abstraite en essayent de comprendre les implications et les connexions de ce qu’ils apprennent.
  • Visuel, auditif, lecteur/rédacteur ou kinesthésique. Les apprenants visuels préfèrent intégrer une nouvelle information par des images, des dessins, des démonstrations… Les auditifs apprennent en écoutant et en parlant, dans une classe ou lors d’une discussion de groupe. Les lecteurs/rédacteurs retiennent l’information par des mots écrits. Et pour finir, les kinesthésiques ont besoin de mouvement et d’activité physique pour bien apprendre. 
  • Séquentiel versus global. Les apprenants séquentiels on besoin d’apprendre de manière linéaire, une chose à la fois, selon un ordre et une suite logiques. Les apprenants globaux sont moins systématiques, préfèrent apprendre sans un ordre précis, et créer les relations entre les différentes parties en autonomie.

Une fois que vous avez identifié vos préférences d’apprentissage, vous pouvez planifier votre stratégie d’apprentissage avec beaucoup plus de précision. Par exemple vous pouvez décider que vous allez passer 10% de votre temps en lisant un livre, 20% en regardant des vidéos, 30% en discutant du sujet avec d’autres, et 40% en mettant en pratique ce que vous avez appris.

Une manière aussi très efficace pour bien retenir et comprendre un sujet en profondeur et de l’apprendre à d’autres. Afin d’expliquer ce que vous avez appris, vous serez obligés à organiser vos idées de manière beaucoup plus précise, et l’enseignement est une pratique qui vous oblige à rester 100% concentrés sur ce que vous êtes en train de faire.

En effet, toute approche qui essaie de faire sortir quelque chose de notre cerveau, plutôt que de la faire rentrer, est très efficace pour l’apprentissage.

Une fois que vous avez défini votre stratégie d’apprentissage, il ne vous reste qu’une chose à faire : la mettre en pratique.

Dans cette phase de passage à l’action, ce qui est important est de construire une routine qui vous permet de pratiquer de manière intentionnelle, consciente.

Une pratique efficace est une pratique délibérée et systématique.

La première partie d’une pratique approfondie consiste à exécuter individuellement une des sous-compétences que vous avez identifié, et ce aussi lentement que possible. Idéalement il s’agit de la sous-compétence que vous maîtrisez le moins bien parmi le 20% des compétences le plus importantes. Ce procédé peut paraître ennuyeux et très détaillé.

Si votre progression vous demande beaucoup d’effort, vous faites bonne route.

En effet, si le temps que vous passez pratiquer ne vous demande pas d’efforts particuliers, ou si vous le faites sans prêtez attention à ce que vous faites, c’est du temps gaspillé.

Vous avez besoin d’avancer lentement, aussi lentement que vous pouvez, mais ayant toujours clair en tête votre intention pour la pratique en cours : qu’est-ce que vous souhaitez apprendre lors de cette session ? 

Une pratique à ce niveau d’intensité ne peut pas durer très longtemps, quelques heures par jour maximum. Et vous devrez aussi prendre de pauses régulières, afin de récupérer de l’énergie. Ne vous forcez pas au delà de vos limites : dès que vous vous sentez fatigués, arrêtez.

C’est une phase qui demande beaucoup de patience, et ne pas se démotiver si les résultats observés ne sont pas au niveau espéré. Vous vous occupez des fondations ; une fois qu’elles seront solides, le reste de la maison se bâtira très vite. 

Ici, il vaut mieux favoriser la fréquence avec laquelle vous pratiquez, plus que la durée ou même l’intensité de votre apprentissage. Vous aurez des meilleurs résultats en pratiquant 5 minutes tous les jours qu’une heure par semaine. Plutôt que mesurer le nombre d’heures que vous passez sur un sujet, comptez le nombre de fois que vous pouvez le pratiquer.

Afin de rendre votre pratique la plus active possible, commencez par un problème que vous voulez résoudre. Grâce au processus de résolution de problème, votre apprentissage se fera de manière ultra-efficace.

L’exploration active et l’analyse approfondie nécessaires à la résolution du problème vous conduiront à une bien meilleure compréhension.

Lorsque vous pratiquez et vous vous rendez compte que vous avez commis une erreur, voici une liste de questions que vous pouvez vous poser afin de tirer le maximum d’enseignement de votre expérience :

  1. Quelle est la cause de l’erreur ?
  2. Est-ce que l’erreur est dans la stratégie d’apprentissage ou dans la pratique ?
  3. Y avait -il des signes d’avertissement que vous n’avez pas vu ?
  4. Qu’est-ce que vous devriez dû faire de différent ?
  5. Avez-vous pris des hypothèses qui se sont révélées erronées ?
  6. Qu’est-ce que vous allez faire de différent par la suite pour ne plus tomber dans la même erreur ?
  7. Si vous voyez quelqu’un d’autre faire cette même erreur, qu’est-ce que vous leur conseillerez ?

Lorsque vous êtes en train d’apprendre une nouvelle compétence, afin d’identifier quels sont les aspects que vous n’avez pas encore bien assimilés et sur lesquels vous devez vous concentrer, vous pouvez utiliser la technique de Feynman. En quoi elle consiste ?

Tout d’abord, choisissez le sujet que vous voulez approfondir. Ensuite, expliquez-le à l’écrit avec un langage le plus simple possible. Visez une explication très courte et très simple. S’il y a des aspects du sujet que vous avez du mal à résumer clairement, approfondissez ces aspects. 

Et la preuve finale que vous avez tout bien assimilé, c’est de créer une analogie qui relie ce concept à d’autres contextes que vous connaissez déjà.

Votre capacité à établir ces nouveaux liens est la preuve que vous maîtrisez le sujet.

Dans votre échelle de maîtrise d’un sujet, vous avez six étapes que vous passez, l’une après l’autre :

  1. Se rappeler : être capable de reconnaître et récupérer les connaissances pertinentes de la mémoire à long terme
  2. Comprendre : savoir construire un sens global du message, par l’explication, la synthèse, la comparaison 
  3. Appliquer : exécuter ou mettre en œuvre la connaissance
  4. Analyser : décomposer le concept dans ses composantes, déterminer les relations entre elles et comprendre la structure globale.
  5. Evaluer : savoir juger le sujet par des critères clairs et précis.
  6. Créer : assembler différents éléments dans un ensemble cohérent, réorganiser différents éléments dans un nouveau modèle.

Par rapport au sujet que vous souhaitez apprendre, où est-ce que vous vous situez dans ces 6 étapes ?

Un tout dernier conseil de l’auteur si vous voulez vous différencier dans votre domaine professionnel. Si vous vous concentrez sur un seul domaine, pour vraiment vous démarquer des autres vous devez viser à faire partie du 1% des meilleurs.

Ce type de résultats demande énormément de temps et d’effort, et vous savez dès le départ que statistiquement vous avez peu de chances d’y arriver (1%, justement).

Une autre stratégie qui assure des meilleures chances de se distinguer est de chercher à maîtriser 3 ou 4 compétences qui vous intéressent et qui se complètent bien entre elles. Dans ce cas, il vous suffit de faire partie du top 5-15% de chacune d’entre elle pour avoir un profile qui se démarque.

Faire parti du 5-15% c’est beaucoup plus simple et moins long à atteindre. Même si vous n’excellez pas de manière extraordinaire sur une compétence en particulier, ce qui rendra votre profil unique ce sera le mélange de compétences que vous avez décidé de développer.

Voilà, j’espère que cette vidéo vous a permis de mieux connaître la science d’apprendre vite, et que cela vous a donné envie de mieux structurer votre apprentissage pour que vous puissiez tirer le maximum de vos études et votre pratique. 

Si la science de l’apprentissage vous intéresse, je vous conseille de regarder la vidéo dédiée au livre « Le code du talent » de Daniel Coyle, ou encore « Les 20 premières heures » de Josh Kaufman.

A très vite, pour des nouvelles idées !!


VOUS VOULEZ GARDER LA SYNTHÈSE EN IMAGE DE CHAQUE VIDÉO ?

Inscrivez-vous et téléchargez toutes les Mind Cartes !!!

Avec votre inscription vous pourrez télécharger gratuitement la mind carte de toutes les vidéos Mind Parachutes, et vous serez notifié de la publication de chaque nouvelle vidéo.

 

* champ obligatoire
 

Utilisation de vos données : votre adresse mail sera utilisée pour vous informer des nouveaux contenus et vidéos publiés par Mind Parachutes, et de services ou produits de développement personnel. En cliquant ci-dessus pour vous abonner, vous confirmez votre accord à la politique d’utilisation des données sur ce site (cliquez ici pour plus de détail). Vos informations ne seront jamais cedées à des tiers. Vous pouvez vous désinscrire à tout mement en cliquant sur le lien situé à la fin de tout e-mail de Mind Parachutes.