Commencez MAINTENANT ! cherchez la perfection ensuite

Vous savez ce que vous avez à faire : il vous suffit de vous y mettre, sans atteindre. Pourquoi on n’y arrive pas ?

Qu’est-ce que l’on peut faire pour éliminer la procrastination, passer plus facilement à l’action, et prendre des meilleures décisions, plus vite ?

Les avantages de cette approche sont nombreux : faire plus en moins de temps, avoir du temps libre pour faire ce que l’on aime, améliorer notre confiance en nous, et éliminer le stress.

Il suffit de commencer maintenant, et de chercher la perfection par la suite !

Quand nous remettons à demain ce que nous savons que nous devons faire aujourd’hui, nous blâmons souvent notre caractère : je suis un fainéant, je ne fais que procrastiner. Il ne s’agit que d’une généralité : cela n’est pas vrai pour tous les domaines de votre vie. Dans les domaines ou vous vous sentez confiants, ou vous avez déjà cumulé de l’expérience, vous savez être très efficaces, et vous savez prendre des bonnes décisions vite.

Donc, vous ne manquez pas forcément de motivation, vous n’êtes pas forcément paresseux. Vous agissez simplement selon ces traits quand vous n’avez pas d’intérêt pour la tâche à faire, quand elle est difficile, ou quand elle n’est tout simplement pas assez importante pour vous.

A travers son livre « Commencez maintenant, cherchez la perfection ensuite ! », Rob Moore nous explique comment nous pouvons apprendre à ne plus tergiverser, à faire les choses que nous savons nous devons faire sans atteindre.

Vous aurez des résultats beaucoup meilleurs en avançant, en commençant par des choses imparfaites que vous pouvez améliorer par la suite, plutôt que passer des heures, des jours ou même des années à imaginer des choses parfaites dans votre tête, mais sans jamais passer à l’action. 

Il y a très peu de situations ou le prix d’une erreur est tellement grand qu’il vaut mieux tout faire pour l’éviter. Si vous souhaitez devenir un chirurgien ou un pilote d’avion, effectivement, il vaut beaucoup mieux passer les années nécessaires à étudier et à pratiquer, plutôt que de vous lancer sans aucune expérience ou connaissance. Ici, c’est votre vie, ou la vie d’autres personnes, qui est en jeu.

Mais dans beaucoup d’autres domaines, les conséquences d’une erreur sont beaucoup moins dramatiques. Et dans ces cas, notre tendance à vouloir que tout soit prêt avant de commencer nous fait perdre beaucoup de temps, et aussi beaucoup d’occasions. Nous le savons, et pourtant nous n’arrivons pas à faire autrement, nous nous sentons coincés.

Nous finissons par nous en vouloir, par accuser notre nature paresseuse ou notre insécurité.

Mais la procrastination, c’est à dire la tendance à remettre à plus tard ce que nous avons à faire, n’est pas un défaut de caractère, ou la conséquence de nos imperfections, mais bien un mécanisme de protection.

Nous remettons à plus tard les choses à faire ou les décisions à prendre pour éviter de faire face à des situations difficiles, où quand nous sentons que notre valeur personnelle ou notre indépendance sont menacées.

Si elle est autant répandue, et si elle influence autant nos comportements, c’est parce que la procrastination a joué un rôle important dans notre évolution : dans des sociétés primitives, elle nous a permis d’économiser de l’énergie pour des tâches non essentielles quand notre alimentation n’était pas toujours garantie, et elle nous a permis d’éviter d’être exclus du groupe, et de sa protection à cause d’un comportement inadéquat.

Mais dans le monde d’aujourd’hui, la préservation d’énergie et la conformité au sein d’un groupe ne sont plus aussi fondamentales pour notre survie. Et la procrastination est plus un frein à notre développement et à notre réussite, qu’un mécanisme de protection efficace.

Voilà quelques habitudes qui nous poussent à remettre à plus tard ce que nous devrions faire maintenant :

  • La pre-crastination, l’habitude de vouloir que tout soit prêt avant de commencer. Dans ce cas, nous sommes toujours très occupés, mais nous dépensons beaucoup de temps et d’énergie à nous préparer, à réaliser des tâches qui ont très peu de valeur, plutôt que de nous concentrer, d’abord et avant tout, sur les choses importantes.
  • La tentation de sauter d’une tâche à l’autre, avant d’avoir terminé la précédente. L’illusion du multitasking, croire que l’on est capable de réaliser plusieurs choses en même temps, finit par impacter très négativement notre capacité à avancer efficacement. Il a été calculé qu’il faut en moyenne 23 minutes pour être complétement concentré sur une tâche : combien de temps on perd à force de sauter d’une chose à l’autre ? A ce manque d’efficacité s’ajoute le sentiment de stress d’avoir une liste toujours plus grande de choses en cours, sans en terminer aucune.
  • Le mythe des grandes décisions, la croyance qu’une seule décision ait des conséquences énormes, qui vont durer des mois, voir des années, est erroné. Chaque décision est en réalité un petit pas dans un ensemble de nombreuses décisions, qui se cumulent et dont les effets s’additionnent dans le temps. Donner trop d’importance et trop de poids à chaque décision, prise individuellement, complexifie le processus de prise de décision, et ralentit notre capacité à avancer.
  • La crainte de ce que les autres pensent de nous peut parfois nous paralyser, ou nous pousser à éviter les risques. Les autres sont trop pris par leurs propres préoccupations pour se soucier, ou même remarquer, ce que vous faites. Et c’est uniquement vous, et pas les autres, qui allez vivre les conséquences de vos décisions. Donc, simplifiez vos décisions en éliminant du processus la préoccupation de comment les autres vont réagir à ce que vous faites.

Ce que l’on a aussi du mal à voir, c’est que le fait de ne pas décider, ou de ne pas agir, a aussi des conséquences, qui sont à la longue bien plus graves que celle d’une mauvaise décision que l’on peut rapidement corriger. Autant donc se lancer, et commencer maintenant !!

Nous sommes souvent ralentis, voir immobilisés, par la peur de faire des erreurs ou prendre des mauvaises décisions. Mais la seule manière de progresser, et de s’améliorer, est de réaliser des actions, prendre des décisions, et voir quels résultats elles produisent.

Donc, n’hésitez pas à choisir celle qui vous semble la meilleure option sur la base des connaissances, expériences et ressources que vous avez en ce moment. Même si elle ne se révèle pas une bonne piste, vous gagnez sur deux tableaux : vous avez avancé, et vous pouvez donc plus facilement corriger votre approche sur la base de votre expérience, et vous avez par la même occasion alimenté votre bagage d’expériences et de connaissances, ce qui vous permettra de prendre des meilleures décisions dans le futur.

Une autre chose qui peut ralentir notre processus de prise de décision est un éventail trop grand de choix. Contrairement à ce que l’on pourrait penser intuitivement, avoir plus de choix n’est pas toujours une bonne chose pour prendre une bonne décision. Face à trop de possibilités, nous finissons par ne plus pouvoir choisir. Pour faciliter l’action et la prise de décision, il vaut beaucoup mieux réduire le nombre de choix possible. D’après l’auteur, pour nous faciliter la vie, nous devrons nous contenter de ces 4 scénarios de décision : 

  1. Option A
  2. Option B
  3. Option A + B
  4. Ou ni option A, ni option B

Pour réduire le nombre d’option et alléger notre charge cognitive, nous pouvons par exemple systématiser et définir une fois pour toutes des décisions non fondamentales. Par exemple :

  • Ranger au même endroit les clés, les écouteurs, ou tout objet que nous passons du temps à chercher
  • Ranger tous les mots de passe pour des applications et des sites internet que l’on utilise au sein de la même application sécurisée
  • Planifier tous les repas une semaine à l’avance
  • Sauvegarder les dates et les rendez-vous importants dans une agenda numérique, en utilisant au maximum l’option des « rendez-vous périodiques »
  • Et synchroniser mails, agendas et documents parmi tous nos équipements

Un des concepts les plus intéressants que j’ai trouvé dans le livre, c’est l’approche à propos des listes des choses à faire. L’auteur trouve que ces listes risquent de nous faire perdre beaucoup de temps : elles nous poussent à croire que nous devons faire tout ce qui se trouve dans la liste, alors que cela n’est pas forcément toujours la meilleure option.

Tout d’abord, quelques règles très simples à suivre : limitez votre liste entre 5 et 7 tâches maximum par jours. Mettez chaque tâche en ordre de priorité, de la plus importante à la moins importante. Définissez la liste la veille au soir : vous pourrez vous coucher l’esprit tranquille puisque vous savez ce qui vous attend le lendemain, et vous pourrez commencez le lendemain sans perdre de temps.

Ne commencez pas la tâche suivante tant que vous n’avez pas terminé la tâche en cours.

Si d’autres demandes arrivent pendant la journée, notez-les pour ne pas les oublier, mais pas dans votre liste d’aujourd’hui.

D’ailleurs, plutôt qu’avoir une liste des choses à faire, il vaut beaucoup mieux avoir des listes des choses « à optimiser ». C’est une liste qui comporte trois colonnes : 

  • Optimiser d’abord
  • Gérer ensuite
  • Et Faire seulement à la fin

A chaque fois que vous analysez une tâche de votre liste, demandez vous : à qui je peux sous-traiter cette tâche ? ou alors : comment je peux l’automatiser ? gardez l’option de « faire » la tâche uniquement en dernier ressort. La colonne du milieu sert pour vous assurer que les tâches que vous avez sous-traités avancent bien.

J’aime beaucoup cette idée de la liste des tâches à optimiser parce qu’elle nous aide à prendre une vision plus large de ce que nous avons à faire. Elle nous pousse à ne pas vouloir faire les choses tous seuls dans notre coin, mais nous ouvre à l’idée de complémentarité, de synergie, de demander de l’aide.

Pour les tâches sur lesquelles vous n’êtes pas compétents, ou qui ne correspondent pas à vos points forts, vous pouvez trouver des meilleures personnes que vous pour arriver à un meilleur résultat, plus vite, de ce que vous pouvez obtenir tout seul.

Et au passage, vous pouvez avoir réduit de moitié les choses que vous devez faire dans votre journée, tout en améliorant vos résultats.

Un autre idée très intéressant est d’observer de manière objective ce que nous réalisons dans notre journée, et quels sont nos rythmes naturels de la journée. Combien de temps on passe réellement à travailler ? A quelle heure on a le plus d’énergie, on est le plus créatif ? Quels sont les meilleurs moments pour nous pour nous coucher et nous réveiller ? Quel est le bon moment pour manger, et quels sont les aliments qui nous donnent ou nous enlèvent de l’énergie ?

L’exercice proposé par l’auteur est très simple : pendant 3 semaines, chaque 30 minutes, marquez ce que vous êtes en train de faire (avancer sur un projet, répondre à vos emails, appeler vos clients, surfer sur les réseaux sociaux, faire du sport …). Marquez aussi quel est votre niveau d’énergie et quelle est votre humeur.

Au bout de 3 semaines, en analysant ce que vous avez marqué, vous aurez des informations très précieuses de comment vous pouvez organiser votre journée afin d’optimiser votre efficacité. Vous pouvez en effet concentrer les tâches les plus importantes dans les moments ou vous avez le plus d’énergie, et vous êtes les plus concentrés.

Vous pouvez par contre prévoir des moments de pause quand votre énergie est au plus bas.

Au passage, si nous réalisons cet exercice de manière objective, nous pouvons nous rendre compte que nous passons beaucoup de temps sur des activités qui sont très peu productives, mais qui en même temps ne nous permettent pas de nous reposer ou récupérer de l’énergie. Nous pouvons alors décider d’arrêter ces activités, pour en faire d’autre plus productives ou plus reposantes.

Il n’existe pas une bonne organisation du temps qui soit universelle. Mieux se connaître, analyser ses propres habitudes, et ajuster notre emploi du temps pour qu’il soit mieux adapté à nos préférences et à notre mode de fonctionnement peut beaucoup faciliter notre capacité à avancer et à prendre des meilleures décisions.

Voilà, vous connaissez désormais des habitudes et des reflexes qui rendent plus difficiles le passage à l’action et la prise de décision, comme la pre-crastination, le multi-tasking et le mythe des grandes décisions. En organisant votre temps selon vos propres préférences et votre rythme naturel, et en vous appuyant sur l’aide des autres avec la listes des choses à optimiser, plutôt qu’ « à faire », vous pouvez beaucoup améliorer votre efficacité.


Si le sujet d’une organisation efficace vous intéresse, je vous conseille de voir les vidéos dédiées au livre « La 25ème heure ». Si vous êtes intéressé à comment éliminer le procrastination, regardez la vidéo dédiée au livre « L’habitude de maintenant ».

A très vite, pour de nouvelles idées !!


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