Est-ce que tu aimerais développer ton leadership, et changer pour le mieux le monde autour de toi ?

Ce n’est pas si difficile qu’il ne le paraît. Si au cours de ta vie tu contribues positivement à la vie de 10 personnes, et que ces 10 personnes contribuent positivement à la vie de 10 autres, dans l’espace de quelques générations le monde entier sera transformé.

Toute la question est : comment faire ?

Découvre les 10 principes de vie et de leadership qui ont soutenu un commandant des forces spéciales américaines pendant toute sa carrière.

Ce sont des principes simples, que tu peux appliquer dès aujourd’hui à ton quotidien.

Tout commence par faire ton lit le matin …


Commence par faire ton lit de William McRaven

William McRaven est l’amiral le plus connu et le plus décoré aux Etats-Unis. Il a dirigé l’opération de capture de Ben Laden, et était responsable de la détention de Saddam Hussein.

Il a donné un discours inspirant à la cérémonie de remise des diplômes à l’université du Texas en 2014.

Diffusé sur Youtube, ce discours a totalisé plus de 60 millions de vues.

Avec son livre « Commence par faire ton lit », l’amiral souhaite partager encore plus largement les 10 principes de vie qui lui ont permis de développer son leadership, faire face à des situations extrêmement difficiles, et réussir sa carrière.

Il a appris ces 10 principes lors de la formation pour devenir un membre des forces spéciales.

Ces règles ne sont pas confinées au domaine de l’armée. Ce sont des principes universels, utiles à surmonter les difficultés que chacun de nous rencontre dans sa vie de tous les jours.

Ils aident un leader à survivre et prospérer dans un monde caractérisé par le stress, les difficultés et les échecs.

Grâce à ces règles tu peux changer de vie. Et, par conséquent, tu pourras changer le monde.

Cette vidéo est très inspirée de la cérémonie de remise des diplômes de 2014.

1. Commence ta journée par l’accomplissement d’une tâche

Lors de la formation pour devenir un membre des forces spéciales, chaque matin tu dois faire ton lit à la perfection. Les coins doivent être carrés, la couverture bien tendue, l’oreiller centré.

Pour devenir l’un des meilleurs soldats au monde, c’est de cette manière que tu commences chaque journée.

Grâce à ce geste simple, tu auras bien accompli la première tâche de la journée. Tu en seras fier, et tu auras envie de continuer avec une autre tâche, puis une autre, puis encore une autre. A la fin de la journée, tu auras accompli beaucoup de choses.

Aussi, tu auras renforcé la conviction que les petites choses de la vie ont de l’importance. Sans bien faire les petites choses, impossible de bien faire les grandes.

Et si jamais tu as eu une journée difficile, en rentrant chez toi et en te couchant dans un un lit bien fait – que tu as bien fait, tu auras l’espoir que demain sera meilleur.

Si tu veux changer le monde, commence par faire ton lit.

2. Tu n’y arriveras pas seul

Pendant l’entraînement, les élèves des forces spéciales sont répartis en équipages. Chaque équipage, composé de 7 élèves, a en charge un bateau. Chaque jour, l’équipage doit pagayer sur plusieurs kilomètres le long de la côte.

Les conditions en mer peuvent être extrêmement difficiles. Pour avancer et pour ne pas se faire renverser par les vagues, chaque coup de pagaie doit être synchronisé et tout le monde doit fournir le même effort.

Et cela arrive que, à cause de la fatigue ou des blessures, un membre de l’équipage n’arrive pas à apporter la contribution nécessaire. Dans cette situation, afin d’atteindre l’objectif commun, ses camarades doivent compenser.

Certains jours, le membre de l’équipage qui a besoin d’aide, ce sera toi.

Pour réussir dans ta vie, tu as besoin de l’aide de tes amis et tes collègues.Tu n’arriveras pas à avancer seul.

Si tu veux changer le monde, trouve quelqu’un pour t’aider à pagayer.

3. Mesure les gens par la taille de leur cœur

Au début de la formation, une promotion des forces spéciales compte 150 personnes. Il n’y en a qu’une quarantaine qui arrive au bout.

En regardant les recrues, on peut penser que ceux qui arriveront à la fin ce sont les plus musclé et le plus baraqués.

Mais souvent, ce n’est pas ce qui se passe. Quand l’amiral était en formation, le meilleur équipage, qui dépassait systématiquement tous les autres, était composé de membres qui arrivaient à peine à 1m60.

Avant les épreuves, les membres des autres équipages, beaucoup plus grands et forts, se moquaient de la taille des palmes de cette équipe de petits. Mais c’était toujours eux qui nageaient plus vite et arrivaient à destination les premiers.

L’entraînement des forces spéciales est un grand facteur d’égalité : le physique, l’origine ethnique, l’éducation, le statut social, n’ont aucune importance. Seule compte la volonté de réussir.

Si tu veux changer le monde, mesure une personne à la taille de son cœur, pas à la taille de ses palmes.

4. La vie n’est pas juste. Avance !

Lors de l’entraînement, les instructeurs procèdent à une inspection minutieuse des uniformes. Tout doit être parfaitement propre et repassé. Comme par hasard, il y a toujours « quelque chose » qui ne va pas.

La recrue doit courir habillée sur la plage, se mouiller de la tête aux pieds, et rouler sur le sable jusqu’à en être complétement recouvert. Le reste de la journée, elle va rester dans cette uniforme froid, moillé, et ensablé. Les instructeurs se moquent de la recrue, en l’appelant « biscuit sablé ».

Beaucoup d’élèves n’acceptent pas que les efforts d’avoir un uniforme propre et en ordre ne soient pas reconnus. Et ce sont ces élèves qui abandonnent l’entrainement.

Ils ne comprennent pas le vrai but de l’exercice : l’objectif n’est pas d’être juste.

Le but de l’exercice est de refléter la vraie vie. Parfois, quelques soit ta préparation et ta performance, les choses ne se passent pas comme tu aimerais.

Si tu veux changer le monde, accepte de finir comme un biscuit sablé, et continue d’avancer.

5. L’échec te rendra plus fort

Pendant la formation, un résultat attendu est associé à chaque épreuve physique. La recrue qui échoue, qui ne tient pas la distance, ou qui termine l’épreuve au-delà du temps imparti, finit sur une liste et le soir doit réaliser 2 heures d’exercices physiques supplémentaire. Dans le jargon militaire, cette punition est appelée « le cirque ».

Ces exercices supplémentaires empirent la fatigue et cassent la motivation, et ils augmentent sensiblement la probabilité d’échouer et finir sur la liste le lendemain. Il n’est pas rare de devoir enchaîner une nouvelle séance de cirque.

A un moment ou à un autre, tous les élèvent échouent une épreuve, et doivent faire le cirque.

La chose intéressante concerne les recrues qui sont constamment dans cette liste. Avec 2 heures d’exercices supplémentaires, au fils du temps ces recrues deviennent de plus en plus fortes. Avec la résistance physique, ils développent leur force intérieure.

La vie de tous les jours ne manque pas de nous mettre à l’épreuve. Tu vas échouer ; tu devras traverser la douleur, la souffrance, le découragement.

Mais ne perds pas ton courage : tu en ressortiras plus fort·e.

Si tu veux changer le monde, n’aies pas peur des cirques.

6. Prends des risques

La preuve la plus redoutée du parcours à obstacles de la routine d’entraînement est la traversée d’une corde de 30 mètres de long, suspendue entre une tour de 10 mètres de haut d’un côté, et une tour de 3 mètres de haut dans l’autre.

L’épreuve consiste à escalader la tour la plus haute, puis s’accrocher à la corde, et descendre une main après l’autre jusqu’à l’autre tour.

Le record de temps nécessaire pour compléter l’épreuve était établi depuis plusieurs années, jusqu’au moment où un élève a décidé de complétement changer la manière de passer l’épreuve. Sans trop se soucier du danger, il a décidé de descendre la corde la tête la première.

Glisser le long de la corde de cette manière lui a permis de diviser par 2 le temps pour compléter l’épreuve, et d’établir un nouveau record.

Si tu veux changer le monde, parfois tu dois faire face aux obstacles la tête la première.

7. Tiens tête aux requins

Un autre moment capital dans la formation des forces spéciales, est la nage de nuit. Cette nage a lieu sur plusieurs kilomètres dans l’océan Pacifique, dans des zones où il n’est pas rare de croiser différentes espèces de requins.

Parmi elles, il y a le redoutable requin blanc.

Avant l’épreuve, tout en rassurant les recrues que les attaques des requins sont extrêmement rares, les instructeurs expliquent aussi comment s’y prendre en cas de problèmes.

Si un requin commence à tourner autour de ta position, n’essaye pas de t’éloigner à la nage. Ne fais pas des gestes dictés par la peur. Reste sur place.

Et si jamais le requin se jette vers toi, donne-lui un coup de poing dans le museau avec toutes tes forces. Le requin se retournera et s’éloignera.

Il y a beaucoup de requins dans le monde. Tu vas sûrement en rencontrer.

Il s’agit de personnes agressives, qui n’hésitent pas à s’imposer aux autres pour atteindre leurs buts. Ils se nourrissent de la peur et de l’intimidation. Ils veulent savoir si leur victime est faible, pour en profiter.

Si tu souhaites terminer la nage, tu devras les affronter.

Si tu veux changer le monde, ne recule pas devant les requins.

8. Sois à la hauteur de la situation

Une des missions des forces spéciales consiste à mener des attaques sous-marines contre les navires ennemis. La mission consiste à déposer un binôme de plongeurs à l’extérieur du port. Ces plongeurs doivent nager sous l’eau pour plus de 3 kilomètres, en plein nuit, et atteindre la cible au seul aide d’un profondimètre et d’une boussole.

Pendant la nage, savoir qu’il y a de l’eau libre autour de soi est réconfortant. Mais à fur est à mesure qu’on s’y approche, le navire bloque toutes les sources de lumière (la lune, les lampes de rue). Pour réussir la mission, il faut nager sous le navire et trouver la quille, la ligne centrale et plus profonde du navire.

C’est aussi la partie la plus sombre, où tout est tellement noir que l’on ne voit même plus ses mains devant son visage. Le bruit des machines du navire est assourdissant. La situation est critique : il est facile d’être désorienté et d’échouer.

C’est sous la quille, au moment le plus sombre de la mission, qu’il faut donner le meilleur de soi-même. Il faut mettre à profit toutes ses compétences, faire preuve de calme et de sang-froid.

Si tu veux changer le monde, tu dois donner le meilleur de toi-même au moment le plus sombre.

9. Transmets l’espoir autour de toi

Au milieu de l’entraînement, il y a une semaine spécialement dure, difficile. Elle est surnommée « the Hell Week », ou « Semaine de l’Enfer ». Les recrues doivent passer six jours sous un harcèlement physique et mental constant, sans pouvoir dormir.

Le mercredi de cette semaine, tous les élèves de la promotion doivent passer 15 heures complètement engloutis dans la boue. En plus du froid et du vent, les élèves doivent supporter la pression incessante des instructeurs.

Pour finir de casser le moral des troupes, les instructeurs donnent une consigne très simple : il suffit que 5 personnes du groupe abandonnent, pour mettre fin à cette situation extrême.

Alors qu’il n’était même pas à la moitié de cette épreuve, le futur amiral Mc Raven regarda autour de lui. Il était clair que, comme lui, plusieurs élèves étaient à deux doigts de craquer, et tout abandonner.

Le désespoir était palpable, jusqu’au moment où, en plein obscurité, la voix d’un élève commença à chanter.

La chanson état très désaccordée, mais la voix avait beaucoup d’enthousiasme. Une deuxième voix s’ajouta au chant. Puis une troisième. En moins d’une minute, toute la promotion était en train de chanter.

La boue semblait alors plus chaude, le vent, plus calme. Et la nuit passa plus vite.

Grâce à cette voix qui infondit de l’espoir à tout le groupe, personne n’abandonna l’épreuve.

Insuffler de l’espoir autour de soi a un pouvoir extraordinaire. Il suffit d’une seule personne, pour donner du courage à tout un groupe.

Et si tu le décides, tu peux être cette personne.

Si tu veux changer le monde, commence à chanter quand tu es dans la boue jusqu’au cou.

10. N’abandonne jamais, jamais

En plein milieu du centre d’entraînement des forces spéciales, il y a une cloche en laiton à la vue de tout le monde. Pour arrêter instantanément la dureté de l’entraînement, pour ne plus devoir se lever à 5 heures, nager dans le froid glacial, subir des épreuves physiques exténuantes, il y a une voie de sortie très simple, et toujours à porté de main.

La seule chose que l’élève doit faire est de sonner la cloche.

Un simple geste, et toutes les difficultés, les efforts de l’entraînement s’arrêtent.

Bien sûr, au même moment, on est automatiquement exclu de la formation ; on ne pourra plus jamais faire partie des forces spéciales.

En un instant, on peut se libérer de toute corvée difficile. Mais cet instant, on va le regretter pendant le reste de notre vie.

Rien dans la vie sera plus simple, quand on décider d’abandonner.

Si tu veux changer le monde, jamais, jamais ne fais sonner la cloche.

Voilà, tu connais désormais les 10 principes de vie et de leadership partagés par l’amiral William Mc Raven, issus du livre « Commence par faire ton lit ».

Grâce à ces principes, tu pourras non seulement transformer ta vie. Mais tu pourras en plus avoir une influence positive sur les gens autour de toi. Tu pourras changer le monde pour le mieux.

Si tu apprécies les enseignements que l’on peut tirer d’une expérience dans l’armée, je te conseille de lire l’article dédié au livre « Responsabilité absolue – La méthode des Navy SEALS pour réussir » de Jocko Willink et Leif Babin.


Et toi ? Quels sont les principes qui t’aident à faire face aux épreuves de la vie ?

De quelle manière tu alimentes ton leadership, et donnes un exemple positif autour de toi ?

N’hésite pas à partager ton expérience et tes réflexions à l’ensemble de la communauté Mind Parachutes en laissant un commentaire !!

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