Dans le dernier article, je t’invitais à réfléchir à ton chemin de vie.

Je ne sais pas si, comme moi, tu as bâti ta vie sur le chemin par défaut, celui qui est proposé par la société, que nous absorbons à l’école ou en famille, selon lequel une bonne manière de vivre une vie heureuse (ou peut-être même, la SEULE manière), est de faire des bonnes études, trouver un travail stable au sein d’une grande entreprise, et de gagner bien sa vie.

Une fois qu’on est sur ce chemin, la seule chose qui nous reste à faire est de baisser la tête et foncer, indéfiniment, jusqu’à l’âge de la retraite.


Ce modèle, qui a peut-être fonctionné pour la génération de nos parents, aujourd’hui montre toutes ses limites.
D’un côté, parce que ce n’est pas un chemin accessible à tout le monde. Désormais, avoir un diplôme n’est plus suffisant pour avoir une grande carrière en entreprise.

Parfois, ce n’est même plus suffisant pour décrocher un emploi.

Mais aussi, même quand tu arrives à suivre ce chemin, ce n’est pas forcément celui qui t’amène à une vie heureuse et épanouie, comme on t’avait promis. Cela a été mon cas, pendant plusieurs années.

Comment faire donc pour trouver un chemin alternatif qui te correspond, et qui t’amène au bonheur et à l’épanouissement ?

Il s’agit du chemin inexploré. C’est d’ailleurs le conseil de Paul Millerd, l’auteur du livre « Le chemin inexploré ».

Ce chemin aussi, comme tous les autres, présente des challenges et des difficultés.

Voici comment j’applique les conseils de l’auteur à ma propre vie.


La recherche du « prestige »

En lisant le livre de Paul Millerd, je me suis rendu compte que, pratiquement pendant toute ma vie, j’ai été motivé par ce que l’auteur appelle « le prestige ». C’est le plaisir de voir ses résultats reconnus et valorisés par les autres.

Le choix de mon parcours scolaire, de l’entreprise à intégrer après mes études, et du parcours de carrière ont été plus influencé par ce que les autres pouvaient considérer une preuve de mes qualités et ma valeur, plus que par ce que j’aimais le plus.

Il est possible que mon choix actuel aussi, celui de devenir entrepreneur digital à temps plein, soit en partie motivé par l’envie d’impressionner les autres. J’aime beaucoup quand les gens me disent que j’ai eu du courage, qu’ils n’auraient pas osé abandonner une belle carrière en entreprise pour lancer une entreprise.

Même quand on décide de ne plus baser nos choix de vie par rapport aux attentes de la société, pour faire ce qui compte vraiment pour soi, on n’est pas à l’abri de continuer à chercher l’appréciation des autres, juste dans un cadre différent.

Alors, comment est-ce que je peux m’assurer de faire ce que j’aime vraiment, plutôt qu’aspirer à un regard appréciatif des autres ?

Se libérer du regard des autres

Perso, j’ai trouvé deux manières pour y arriver :

Dans un premier temps, commencer un projet uniquement pour le plaisir de le faire, et non pas pour les résultats que je peux en tirer. Ne serait-ce qu’avec l’activité de Mind Parachutes, je vois bien la différence entre le moment où je la faisais en parallèle de mon activité principale, et le moment où elle est devenue mon activité par défaut.

Quand je n’avais pas « besoin » de résultats, mes choix étaient plus libres, j’avais plus de facilité à expérimenter quelque chose de différent. C’était plus simple de favoriser les choix avec le plus de potentiel à long terme, plutôt que de produire des résultats immédiats.

Une fois que j’ai pris conscience de ce biais, j’ai décidé de favoriser systématiquement des choix à plus de potentiel à long terme. Cela génère des peurs, je vais t’en parler de suite.

Mais avant ça, je veux te poser une question.

Quand tu dois prendre des choix, es-tu conscient des critères qui influencent ta décision ?

Comment peux-tu faire pour reconnaître les choix par défaut, ceux qui donnent plus de poids aux attentes des autres, qu’à tes propres envies ?

Explorer ses envies et ses passions

Je ne crois pas à des grosses révolutions du jour au lendemain.

Si cela est possible, si tu ne souffres pas trop en restant dans ta situation actuelle, évite les bouleversements drastiques.

Ils ne fonctionnent pas dans le long terme.

Commence plutôt à explorer des projets ou des activités qui te donnent envie. Réserve-toi un peu de temps pour ces activités : le matin, avant de commencer ta journée de travail, ou le week-end.

Tu n’as pas d’idée du tout de ce que ces activités pourraient être ?

Ce n’est pas parce que tu n’as pas de passion, c’est juste parce que ton muscle de l’envie est atrofié suite à plusieurs années pendant lesquelles tu t’es focalisé sur les attentes des autres, ou tes obligations professionnelles et familiales.

Dans ce cas, ton premier objectif sera de te laisser du temps libre pour explorer ce qui pourrait te faire plaisir.

Une source d’inspiration peut être de te rappeler de ce que tu aimais faire quand tu étais enfant.
Peut-être tu peux reprendre le fait de jouer un instrument de musique, dessiner, apprendre une nouvelle langue.


Aucune pression sur les résultats

Ce qui est essentiel à ce stade est juste d’expérimenter. Il doit y avoir zéro pression sur les résultats.

Si tu sens qu’au fond, tu fais une certaine chose dans l’attente d’en tirer des bénéfices, c’est peut-être utile de faire une pause et explorer quelque chose d’autre.

Le seul but de ces exercices, c’est de reprendre l’habitude de faire quelque chose simplement par plaisir.

La possibilité de la transformer dans quelque chose de plus, viendra par la suite.

Dans mon cas, comment est-ce que j’ai décidé d’appliquer cet enseignement ?

Et bien, c’est dans le fait d’explorer des nouveaux formats de vidéos que je peux proposer à mon audience.

Plutôt que de faire une nouvelle vidéo animée un peu à la chaîne, en mode automatique, j’ai décidé de me reconnecter au plaisir de partager ce que je découvre grâce à l’entrepreneuriat et au développement personnel.

Et de te proposer quelque chose de différent.

S’il y a une caractéristique universelle d’une vie sur le chemin inexploré, c’est qu’elle est pleine de doutes et d’incertitude.

Il n’y a personne qui va te dire quoi faire, et qui a le pouvoir de te dire si ce que tu fais es bien ou pas.

Il n’y a que toi qui décide si ce que tu fais c’est la bonne chose, et si tu le fais de la bonne manière.

Il y a un élément objectif qui peut t’aider dans l’évaluation, et il s’agit des résultats. Le problème avec les résultats est qu’ils ne se manifestent pas aussi vite que nous on aimerait.

Comment traverser les moments de confusion

Comment faire alors pour traverser les moments de confusion, où nous nous sentons complétement perdus ?

Là aussi, j’ai décidé de m’appuyer sur 2 des grands apprentissages que j’ai pu faire dans le développement personnel.

Le premier de de me rappeler de continuer à apprendre et à me développer. En utilisant les mots de Jim Rohn, un de mes auteurs préfères, je dois travailler plus sur moi-même, que je travaille sur mon job.

Si je m’investis régulièrement pour améliorer mes compétences, et m’améliorer en tant que personne, à terme, la seule issue possible est d’améliorer mes résultats.

Et la deuxième est de déplacer mon attention de ce que je peux recevoir d’une situation donnée (ce qui souvent finit par me mettre dans un état d’esprit de manque), pour me focaliser uniquement sur le plaisir de partager avec les autres.

Là aussi je me dis que si mon intention est d’apporter toujours plus de valeur aux autres, cela ne peut que se transformer, à terme, dans des meilleurs résultats aussi pour moi.

Faire confiance à la vie

S’il y a quelque chose que j’ai retenu du livre « Le chemin inexploré », est que la tendance à vouloir à tout prix maîtriser ce qui nous arrive, d’éliminer les risques et les mauvaises surprises, nous finissons par tomber dans un chemin très rigide, qui ne reflète pas la richesse et la résilience de la vie.

Si nous décidons de sortir du chemin déjà tout tracé, il faut accepter que les doutes et l’incertitude feront toujours partie du décor. D’un côté, ceci est le prix à payer pour vivre une vie différente du fonctionnement par défaut d’une très grande majorité des gens.

Et aussi, cela nous demande de faire un pari, le pari de la vie : celui où nous avons confiance non pas parce que nous avons éliminés tous les risques de notre vie (ce qui est évidemment une utopie).

Mais parce que nous faisons confiance à la vie, et à notre capacité de savoir surmonter les obstacles quand ils vont se présenter.

Tu veux une preuve que tu en es capable aussi ?

Tu as su mener ta vie jusqu’à présent. Et ça, c’est déjà une preuve très significative.

Voilà les enseignements principaux que j’ai tiré du livre « Le chemin inexploré », de Paul Millerd.

N’hésite pas à partager ton expérience et tes réflexions à l’ensemble de la communauté Mind Parachutes en laissant un commentaire !!


Et toi ? quels sont les expériences que tu réalises pour emprunter ton chemin inexploré ?

Et quelle est l’activité que tu vas explorer les prochains jours pour te remettre en contact avec tes envies ?

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