https://youtu.be/1X3LgEtImHw

Ce que tu crois sur le bonheur depuis ton enfance est à l’envers ! Voici l’équation que tu as appris : un excellent travail mène à un grand succès, et le succès amène à être heureux.

excellent travail -> grand succès -> être heureux

Force est de constater que cette équation ne fonctionne pas.

Tu t’épuises à bien bosser, les résultats obtenus grâce à ton effort te rendent fier pendant quelques jours ou quelques semaines. Mais au lieu de vivre heureux, comme promet cette équation, tu retombes dans le tran-tran quotidien et tu repars sur de nouveaux objectifs.

C’est un cercle sans fin.

Voici ce qui se passe quand on remet les choses dans le bon ordre : sois heureux. C’est le bonheur qui te permet de faire un excellent travail, tout simplement parce que tu te sens bien pendant que tu bosses. Et la conséquence naturelle d’un travail bien fait est le succès.

Donc, quelle est la première chose à faire pour atteindre le bonheur ? La première chose à faire est être heureux : c’est tout. La difficulté n’est pas de comprendre cela, mais de comment faire dans la vie de tous les jours.

C’est ce que tu vas découvrir dans cet article.


L’équation du bonheur de Neil Pasricha

Neil Pasricha est un auteur canadien passionné par la psychologie positive. Après une période de crise personnelle, il décide de se pencher sérieusement sur ce qui rend les gens heureux.

La découverte le surprend : le bonheur ne dépend pas de ce que l’on a ou de ce que l’on accomplit. Il n’est jamais la conséquence des circonstances extérieures. Le bonheur naît de l’intérieur. La formule à suivre est simple :

Ne rien désirer + agir librement = tout avoir.

  • ne rien désirer est le contentement
  • agir librementest la liberté
  • tout avoir est le bonheur

Dans son livre « L’Équation du bonheur », Neil déconstruit les croyances toxiques qui nous empêchent d’être heureux. Il les remplace par 9 secrets, concrets et applicables, qui ont le pouvoir de transformer notre quotidien.

Prêt à découvrir ces secrets ? Regardons de près cette équation.

Partie 1 : Ne rien désirer

1. Pourquoi le bonheur vient avant le succès, pas après

Pourquoi, même dans des situations favorables, nous avons du mal à être heureux ? Pendant des centaines de milliers d’années, la préoccupation principale de notre cerveau, la seule probablement, était la survie, et non pas le bonheur.

Des sentiments comme la peur, l’inconfort, l’insatisfaction, poussent à des comportements qui minimisent les risques et favorisent la survie.

Heureusement aujourd’hui notre survie n’est plus constamment menacée. Mais notre cerveau, lui, continue à fonctionner comme il l’a fait pendant des centaines de milliers d’années.

En même temps, notre niveau de bonheur ne dépend que très peu des circonstances extérieures. Notre travail, notre richesse, notre situation sentimentale et même notre santé, n’influencent que 10% de notre bonheur.

Les 90% restants dépendent de notre regard sur les choses.

Il existe 7 pratiques à la base d’une attitude positive :

  • L’exercice physique, comme marcher 30 minutes, 3 fois par semaine
  • Écrire pendant 20 minutes sur une expérience positive
  • Accomplir un acte de gentillesse sans rien attendre en retour
  • Faire une vraie pause, se déconnecter complètement
  • Réaliser une activité de « flow », qui te passionne au point d’oublier le temps
  • Méditer ou respirer profondément pendant quelques minutes
  • Exprimer de la gratitude, par exemple en écrivant 5 choses positives chaque semaine

2. La solidité intérieure qui te protège des jugements

Peu importe tes efforts pour bien faire, pour plaire, pour être irréprochable… il y aura toujours quelqu’un prêt à te critiquer. Tant que nous agissons pour des récompenses extérieures, nous laissons notre bonheur dans les mains des autres : c’est leur réaction qui va décider si nous nous sentons bien ou pas.

Nous leur laissons le pouvoir de nous freiner, blesser, de miner notre confiance.

Voici l’antidote : quand tu fais quelque chose, fais-la pour toi. Oublie les autres, agis selon tes propres intentions.

Voici un schéma qui te permettra de cultiver la solidité intérieure. Positionne-toi selon l’opinion que tu as de toi, et celle que tu as des autres.

  • Si tu cultives une haute opinion de toi, et une basse opinion des autres, tu auras une attitude arrogante.
  • Au contraire, si tu as une haute opinion des autres, mais une basse opinion de toi, tu resteras fragile.
  • Une basse opinion à la fois de soi et des autres porte à une attitude cynique.
  • La confiance est le résultat d’une haute opinion de soi et une haute opinion des autres.

Assure-toi de passer le plus de temps possible dans ce dernier quadrant.

3. Comment traverser les moments difficiles

Quand nous rencontrons un problème, une situation difficile, la partie la plus ancienne de notre cerveau, l’amygdale, inonde notre corps d’adrénaline et d’hormones du stress.

Le problème n’a même pas besoin d’être réel : il suffit de sa perception pour déclencher cette réaction.

La partie plus récente du cerveau, le cortex préfrontal, essaie de contrebalancer l’amygdale pour retrouver de la perspective et réfléchir rationnellement.

Sauf que l’amygdale est toujours plus rapide. Il est donc impossible de contrôler ses émotions. Nous n’avons le contrôle que sur notre réactionface aux émotions.

La deuxième contraposition qui nous caractérise est celle entre les mots « plus » et « assez ».

Spécialement dans les moments difficiles, quand l’amygdale est aux commandes, le cerveau reste focalisé sur ce qu’il n’a pas. Il a l’obsession pour le toujours plus.

Mais dès que tu adoptes une perspective plus large, tu ne peux plus ignorer toutes les choses positives qui t’entourent : déjà, tu es en vie. Ne serait-ce que pour ça, tu as déjà gagné la loterie.

Et puis, probablement, tu as la santé, de quoi te nourrir, des êtres chers à tes côtés.

Voici comment traverser les moments difficiles : rappelle-toi de la loterie.

Partie 2 : Agir librement

4. Désirer la retraite est une erreur de perspective

Un des rêves les plus répandus dans les Pays occidentaux est de partir à la retraite. Même l’intérêt croissant vers l’indépendance financière est porté par le désir de ne plus avoir à travailler pour vivre.

Mais attention à ne pas se tromper ! Pour avoir une bonne santé physique et mentale, rester en activité est essentiel.

C’est le secret des habitants de l’île japonaise d’Okinawa, les habitant de la planète avec l’espérance de vie en bonne santé la plus élevée.

A soutenir leur bien-être jusqu’au-delà de leurs 100 ans, il y a le concept de ikigai, que l’on pourrait traduire par « la raison de se lever le matin ».

Le travail alimente notre vie sociale, donne une structure à notre journée, nous expose à plein d’occasions de ressentir des petites joies, nous permet de contribuer à quelque chose plus grand que nous.

Donc, travailler ce n’est jamais le problème. Le problème c’est faire un travail qui ne te ressemble pas.

Pour être heureux, tu dois te sentir utile, stimulé, reconnu tout au long de ta vie.

Si ton travail actuel ne te le permet pas, cherche une activité pour le temps libre qui te fait vibrer.

5. Gagner autant qu’avec un diplôme de Grande École

Nous sommes tous attirés par l’envie d’un salaire élevé. Cette recherche de gagner plus nous pousse parfois à en sous-estimer le prix : le temps et les choses importantes auxquelles on renonce pour un nouveau job, une augmentation, une promotion.

Considérer le salaire mensuel ou annuel n’est pas suffisant pour avoir une vision objective du niveau de rémunération. Il faut le rapporter aux heures que nous consacrons réellement à notre travail.

Celles passées au bureau bien sûr, mais aussi le temps de transport, les soirées à ruminer sur un dossier, les week-ends à répondre aux e-mails.

Calculer notre taux horaire peut être un exercice douloureux. On découvre que notre rémunération horaire est bien en-dessous de ce que l’on imagine.

Vouloir gagner plus en travaillant plus n’est pas toujours la meilleure stratégie… il vaut mieux augmenter la valeur de chaque heure travaillée.

C’est ce que l’auteur appelle « se survaloriser ». Organise ta vie professionnelle pour que chaque heure soit passée à faire quelque chose que tu aimes.
C’est la clé pour mieux gagner sa vie. Et plus important encore, pour mieux la vivre.

6. Comment ne plus jamais courir après le temps

Tes journées filent trop vite, tu cours du matin au soir sans jamais vraiment avancer ? Alors tu as l’impression que tu manques cruellement de temps.

En réalité, la vraie cause de ce rythme forcené est ailleurs : c’est le trop-plein d’engagements.

Pour sortir de cette impasse, tu dois créer de l’espace dans tes journées.

Pour y arriver, voici les 3 choses à optimiser :

  • Les décisions quotidiennes. Automatise toutes celles qui ont peu d’importance et qui te demandent peu de temps. Exécute sans réfléchir tous les choix importants, et qui te demandent peu de temps. Régule les activités peu importantes, mais qui risquent de te demander beaucoup de temps, et réserve tout ton pouvoir de réflexion pour les décisions importantes, et qui vont te prendre plus de temps.
  • Donne-toi des délais courts pour réaliser tes tâches. La loi de Parkinson stipule que le travail s’étend de manière à occuper tout le temps disponible pour sa réalisation, avec souvent un effet négatif sur sa qualité. Pour gagner du temps, fixe-toi des contraintes temporelles strictes pour atteindre tes objectifs.
  • Limite, voir même élimine, ton exposition aux sollicitations et aux demandes des autres. Juste suivre ce conseil te permettra de gagner une heure de temps chaque jour.

Partie 3 : Tout avoir

7. Transformer ses peurs en tremplins pour l’action

Nous avons l’habitude de mettre toujours 2 barrières devant ce que nous avons tendance à éviter : nous croyons de ne pas savoir le faire et, ce qui arrange encore moins les choses, nous croyons de ne pas vouloir le faire.

Nous partons de l’hypothèse que la formule pour réaliser quelque chose est une ligne qui suit l’ordre suivant :

savoir faire -> vouloir faire -> faire

Mais cette formule est erronée !! La vraie formule est constituée d’un cercle qui démarre par le faire, qui se traduit dans un premier temps en savoir faire, et puis en vouloir faire. On commence toujours par faire ; la confiance et la motivation suivent en conséquence.

Qu’il s’agisse d’une prise de parole en public, du lancement d’un projet, ou de la demande d’un rendez-vous, si la peur constitue un frein à l’action, c’est parce que nous dramatisons les probabilités d’un échec, ET les possibles conséquences négatives.

En réalité, les chances d’échouer lamentablement sont minimes. Très souvent, les résultats seront positifs, et les conséquences beaucoup moins dramatiques que dans notre imagination.

Les petites victoires que tu rencontreras vont alimenter la confiance et l’envie d’essayer à nouveau, ce qui t’amènera naturellement à des plus grandes victoires.

8. Maîtriser la relation la plus importante

Quand on parle de relations, on pense souvent à nos proches, nos collègues, nos amis. Mais la relation la plus déterminante pour ton bonheur… c’est celle que tu entretiens avec toi-même.

C’est ta voix intérieure, ton regard sur toi, qui t’accompagne du matin au soir.

Et cette voix influence tout : ton niveau de confiance, ta motivation, ton énergie.

Pour que cette relation soit un succès, il n’y a qu’une approche possible : être toi-même.

Souvent, par peur de ne pas être accepté ou aimé, nous mettons un masque, nous cachons qui nous sommes vraiment et montrons une version de nous qui ne nous correspond pas.

Être soi-même n’est pas toujours confortable au début, mais c’est toujours confortable à la fin.

Le bonheur est quand ce que tu penses, ce que tu dis, et ce que tu es sont en harmonie.

Faire semblant d’être quelqu’un d’autre que soi n’est pas juste épuisant. C’est dangereux.

Tu risques de te noyer et perdre pour toujours ta nature la plus profonde.

Il n’y a rien de plus satisfaisant que d’être aimé pour qui tu es vraiment, et rien de plus douloureux que d’être aimé pour qui tu n’es pas, mais que tu fais semblant d’être.

9. Le meilleur conseil que l’on peut suivre

Tout au long de ton parcours de vie, que tu l’aies demandé ou pas, tu seras exposé aux conseils des personnes autour de toi. Le problème avec ces conseils, c’est qu’ils seront souvent en conflit entre eux. Avec leur meilleure intention, les personnes autour de toi vont te conseiller de prendre des décisions et des orientations différentes.

Comment faire le tri parmi ces différentes positions ?

D’après l’auteur, le meilleur conseil que tu ne pourras jamais suivre est : n’écoute jamais les conseils.

Bien sûr, tu as intérêt à les écouter, à les prendre en compte, les considérer.

Mais au moment de choisir, assume complétement ta responsabilité, et décide par toi-même ce que tu vas faire.

Rappelle-toi, un conseil reflète toujours les réflexions de celui qui l’a donné, et non pas tes propres réflexions.

Si tu décides de réfléchir profondément par toi-même, tu réaliseras que les réponses se trouvent toujours à l’intérieur de toi.

Donc, n’écoute pas les conseils, et décide toujours ce qui est mieux pour toi.

Voilà, tu connais désormais les 9 secrets qui constituent l’équation du bonheur, d’après le livre de Neil Pasricha. La formule à suivre pour être heureux est toute simple :

  • ne rien désirer : ça, c’est le contentement
  • + agir librement : ça, c’est la liberté
  • = tout avoir: ça, c’est le bonheur

Et toi ? Lequel de ces 9 secrets tu peux intégrer à ta vie dès aujourd’hui ?

Lequel aura l’impact le plus profond sur ton niveau de bonheur ?

Si tu souhaites te créer un espace d’expression dans lequel agir librement, je te conseille fortement de créer ton Side Business à côté de ton job actuel. Pour réaliser les premiers pas, je t’invite à découvrir ton profil de Side Entrepreneur grâce au quizz que j’ai préparé pour toi. Clique sur le bouton ci-dessous.