L’argent est l’outil le plus présent, et probablement le plus puissant, que nous utilisons de manière quotidienne. C’est la raison pour laquelle comprendre comment il fonctionne est essentiel. Si tu décides de le maîtriser, l’argent peut être un magnifique serviteur. Autrement, c’est lui qui sera ton maître.
Le problème est que notre société, et même notre système scolaire, ne nous aident pas vraiment dans cette tâche de comprendre et maîtriser l’argent. Nous sommes constamment poussés à consommer, on nous fait croire qu’investir est un savoir-faire complexe et sophistiqué.
Parmi toutes les choses que l’argent peut acheter, il y en a une qui a beaucoup plus de valeur que les autres. Si utilisé correctement, l’argent peut acheter la liberté.
C’est probablement la raison la plus importante pour décider de s’intéresser à l’argent et à son fonctionnement. Le chemin vers la richesse et la liberté financière n’a pas besoin d’être un chemin compliqué. Au contraire, cela peut être un chemin extrêmement simple (même si simple ne veut pas toujours dire facile).
Il y a un nombre très réduit de concepts qu’il est important de connaître et maîtriser afin d’obtenir des excellents résultats sur la richesse. Et des actions encore plus simples à entreprendre.
C’est ce que je te propose de découvrir dans cet article.
Le chemin simple vers la richesse de JL Collins
JL Collins est un investisseur expérimenté, animé par l’envie d’aider les gens à atteindre leur indépendance financière. Il a écrit son livre « Le chemin simple vers la richesse » pour transmettre les principes essentiels de la gestion financière à sa fille, et à tous ceux qui souhaitent profiter de bons conseils sur l’argent sans besoin de consacrer des heures et des heures pour apprendre et appliquer des techniques complexes.
Bonne nouvelle : concernant l’investissement et la richesse, faire simple n’est pas seulement possible. C’est aussi la stratégie qui permet d’obtenir les meilleurs résultats !!
Les principes à connaître sont basiques, et les investissements à réaliser très limités.
Si tu souhaites une relation plus sereine avec l’argent, si tu souhaites éviter les erreurs courantes, et si tu souhaites construire une base solide pour ton avenir, alors les conseils de ce livre sont faits pour toi.
4 principes pour devenir riche
Parmi les croyances les plus répandues sur l’argent et la richesse, c’est qu’il s’agit d’un sujet complexe, accessible uniquement aux experts. Et bien, cette croyance est fausse. Les principes à la base d’une gestion saine et efficace de ses propres finances sont simples et très peu nombreux.
Voici 4 principes fondamentaux à retenir d’après l’auteur :
- Pour s’enrichir, il suffit de dépenser moins de ce que l’on gagne, éviter les dettes, et investir ce qui reste. Dit comme ça, ça a l’air tout simple. Et en effet, il n’y a pas besoin de faire plus compliqué. Plus le taux d’investissement par rapport à tes revenus est grand, plus vite tu atteindras la liberté financière. Un taux d’investissement ambitieux mais possible si on n’a pas de dettes, et qui permet d’avancer à la vitesse de l’éclair, est de 50%.
- Les choix les plus importants dans la vie ne sont pas toujours des choix financiers. Mais il est toujours important de comprendre les impacts financiers des choix que nous réalisons.
- Le marché des actions est le véhicule le plus puissant pour construire sa richesse. Comparé aux autres classes d’actifs, il est celui qui a assuré la meilleure rentabilité ce dernier siècle. Si on considère par exemple l’index S&P 500, qui représente les 500 plus grandes entreprises des US, depuis sa création en 1957 et jusqu’à Janvier 2025, il affiche une rentabilité annuelle de 10,3% (dividendes réinvestis).
- La manière la plus efficace d’investir dans un marché d’action n’est pas d’identifier la prochaine entreprise à succès, ni d’anticiper les hausses et les baisses du marché (chose impossible même pour les investisseurs professionnels). La stratégie la plus rentable est d’investir dans un fond passif qui réplique un indice boursier.
Dans notre chemin vers l’indépendance financière, on peut identifier 2 phases distinctes :
- la phase d’accumulation de richesse
- et la phase de préservation de richesse.
Même si de manière habituelle on identifie la phase d’accumulation avec la période active de notre vie d’adulte, et la phase de préservation avec la retraite et un âge plus avancé, en réalité nous pouvons passer de l’une à l’autre à plusieurs moments de notre vie, par choix ou à cause de contraintes externes.
Les principes à la base de ces deux phases restent exactement les mêmes.
Mais nos comportements et nos choix d’investissement peuvent changer et s’adapter.
Regardons de près les recommandations de l’auteur pour réussir dans chacune de ces phases.
L’accumulation de richesse
La phase d’accumulation correspond à celle où tu gagnes de l’argent grâce à ton activité professionnelle. Ton objectif principal dans cette phase est de construire ton patrimoine.
Il y a trois critères qui vont déterminer la vitesse avec laquelle tu vas la traverser :
- L’absence de dettes : c’est un des freins principaux aux progrès financiers. Les intérêts à payer réduisent ta capacité d’épargne et ralentissent ta progression. Se débarrasser rapidement des dettes à taux élevés est donc une priorité absolue.
- Ton taux d’investissement, c’est à dire le percentage de ton revenu que tu réussi à investir. Évidemment, plus tes dépenses sont faibles, plus ce taux sera élevé. L’auteur recommande de viser un taux ambitieux — idéalement 50 % — pour accélérer fortement ta route vers l’indépendance.
- La rentabilité de tes investissements, en profitant du vecteur le plus rentable (le marché d’action), via des supports performants, simples, et à faibles frais comme les fonds indiciels.
Voici les raisons derrière le choix du marché d’action comme seul et unique vecteur d’investissement, et des fonds indiciels comme support d’investissement.
Les actions sont tous simplement l’investissement le plus rentable sur une période de plusieurs décennies. Cela parce que derrière chaque entreprise cotée en bourse, il y a des milliers de personnes qui travaillent tous les jours pour améliorer leurs produits, leurs services, et leur rentabilité.
Le marché et la concurrence agissent aussi comme des éléments de sélection naturelle : ce sont les entreprises les plus solides et les plus performantes qui survivent à long terme, et qui finissent par composer les grands indices boursiers.
Une fois reconnue aux actions la première place parmi les investissements les plus rentables, il est essentiel d’après l’auteur faire un bain d’humilité : il est extrêmement difficile, pratiquement impossible, même pour les professionnels, d’identifier les futures entreprises gagnantes, ou même le timing du marché (quand il va monter, ou baisser).
Les statistiques à ce propos sont impitoyables. Une étude de 2013 montrait que sur une période d’investissement de 15 ans, seulement 18% des fonds d’investissements gérés par des professionnels de la finance faisaient mieux qu’un indice boursier. Ce qui veut dire que plus de 4 fonds sur 5, (82% pour la précision), n’a pas fait mieux que le marché.
Sur une période d’observation encore plus longue, les fonds d’investissement actifs ont des performances encore plus mauvaises : 96 % d’entre fait moins bien que la moyenne du marché.
Cela s’explique par deux éléments principaux : la difficulté d’anticiper correctement les mouvements du marché de façon régulière et répétée, et les frais de gestion élevés.
Heureusement, il existe une solution qui permet d’éliminer ces 2 grands freins à la performance, et qui représente la meilleure stratégie d’investissement sur le long terme.
Il s’agit des fonds indiciels passifs et des ETFs, des investissements qui se limitent à répliquer de manière passive l’évolution d’un indice boursier, comme le CAC 40 en France, ou le S&P 500 aux US.
Étant donné le caractère passif de leurs investissements, ces fonds proposent des frais 10 à 100 fois moins élevés que les fonds d’investissement actifs.
Se limiter à suivre le marché n’est pas uniquement la stratégie la plus simple. C’est aussi la stratégie la plus performante et la moins chère.
Le fond indiciel passif recommandé par l’auteur pour les personnes qui vivent en dehors des Etats-Unis est un fond indiciel global qui permet d’être exposé à l’ensemble des marchés mondiaux.
Et sur quel compte cela est utile de placer son argent ? L’auteur suggère de privilégier des comptes à fiscalités avantageuse, comme le PEA ou l’assurance vie en France, ou encore les plans d’épargne en entreprise, qui offrent souvent l’avantage supplémentaires des abondements réalisés par l’employeur.
Pendant la phase d’accumulation, une fois mis de côté une petite réserve de cash, l’argent disponible immédiatement sur un compte courant ou d’épargne, l’auteur recommande d’investir 100% de ses économies dans ce fond indiciel global.
Comme on dit toujours pour les investissements financiers, la performance passée ne garantit rien de la performance future. Mais sur les derniers 30 ans, faire aussi bien que le marché américain a assuré une rentabilité de plus de 10% par an.
Mais si tout est si simple pour avoir une rentabilité élevée et construire sa richesse, pourquoi il n’y a pas plus de monde qui s’enrichit grâce à la bourse ?
Parce que le chemin n’est pas linéaire : aux moments de grande euphorie, suivent aussi des moments de crise. Et il est très difficile, pendant ce moment où on voit son capital chuter de manière significative, garder le sang-froid et ne pas céder à la panique de vendre en essayant de limiter la casse.
Parmi les moments les plus tendus, on peut citer le choc pétrolier des années 70, la bulle internet des années 2000, la crise de subprime de 2008, la pandémie mondiale du Covid en 2020. Sans parler de la mère de toutes les crises : celle de 1929, qui a marqué plus d’une génération d’investisseurs.
Pourtant les statistiques parlent clair : même après les chutes les plus sévères, même après les 2 guerres mondiales, les marchés financiers ont repris leur croissance. Certes, cela a demandé parfois du temps, de quelques années jusqu’à plus de 10 ans. Mais la croissance est toujours revenue.
Mais ces arguments rationnels ont peu de poids face aux émotions fortes des moments de tension.
Pour les personnes très sensibles à la volatilité des marchés d’actions, et qui risquent de ne pas réussir à implémenter cette stratégie d’investissement basée sur un seul fond indiciel à cause de la peur de tout perdre, l’auteur suggère d’adopter l’allocation d’actifs qui caractérise la phase suivante, celle de la préservation de richesse.
La préservation de richesse
Il s’agit du moment où tu n’alimentes plus activement ton patrimoine par tes activités professionnelles, mais c’est ton patrimoine qui couvre ton train de vie. Cela peut arriver à la retraite, mais cela peut aussi intervenir à d’autres moments, que l’on a choisi (par exemple une année sabbatique ou une reconversion professionnelle), ou que l’on subit (comme un licenciement, ou des soucis de santé).
Ton objectif lors de cette phase n’est plus de maximiser la rentabilité, mais la stabilité, la régularité et la sérénité. Tu dois sécuriser tes acquis, tout en continuant à faire travailler ton argent intelligemment.
Une règle empirique qui fait l’unanimité est la règle des 4%. Elle stipule que tu ne dois pas retirer plus de 4% de ton capital par an. Dans la très grande majorité des cas, cela te permet de vivre de ton patrimoine sans l’éroder dans le temps. En réalité, ce chiffre pourrait être même un peu plus élevé (6 ou 7%) sans augmenter sensiblement le risque d’épuiser son capital.
Mais puisque la sérénité et la stabilité sont 2 facteurs clés de cette phase, la limite de 4% réduit encore plus le risque.
Dit autrement, une fois que tu as cumulé un capital 25 fois supérieures à tes dépenses annuelles, tu as atteint l’indépendance financière. Tu peux arrêter de travailler, et vivre de la rentabilité de ton capital pendant le reste de ta vie.
Cette cible peut paraître intimidante, mais grâce à un taux d’investissement élevé, et l’aide de plus en plus significatif des intérêts composés, il arrive plus vite de ce que l’on pense !
Pour limiter la volatilité de ton patrimoine lors de la phase de préservation, l’auteur propose une nouvelle répartition de ton patrimoine. Mise à part un petit matelas de cash pour encaisser des dépenses imprévues, au lieu d’être 100 % investi en actions comme dans la phase d’accumulation, il devient pertinent de conserver une partie en obligations.
Selon ton tempérament, ta sensibilité au risque, et ta situation personnelle, le pourcentage d’obligations dans ton portefeuille peut varier entre 10 et 25%.
Une allocation classique pourrait être 75 % en actions et 25 % en obligations.
Les obligations, beaucoup moins volatiles que les actions, jouent un rôle de tampon émotionnel dans les moments de crise. Lorsque les actions chutent fortement, la stabilité des obligations permet de traverser plus sereinement la tempête, et laisser le temps aux marchés d’action de se redresser tranquillement.
Comme pour les actions, à rien ne sert sélectionner l’État ou l’entreprise auprès de qui acheter des obligations, ou encore leur durée. Le choix qui minimise la prise de risque est un fond indiciel obligataire mondial ou européen, de préférence en euros afin d’éliminer le risque de change, et t’éviter toute mauvaise surprise liée aux variations de devises.
Cela rajoute un deuxième produit à son portefeuille, mais cela limite à 2 les produits financiers dont on a besoin tout au long de sa vie. Cela reste largement gérable.
Voilà, tu connais désormais les principes fondamentaux, l’allocation d’actifs et les produits financiers sur lesquels baser ta stratégie afin d’atteindre l’indépendance financière, d’après le livre « Le chemin simple vers la richesse » de JL Collins.
Plutôt que de se noyer dans une multitude d’options proposées par l’industrie financière, il vaut mieux appliquer avec discipline une stratégie à la fois simple et performante.
Et toi, quelle est la première action que tu peux poser cette semaine pour améliorer ta situation financière ?
Comment peux-tu simplifier ta stratégie vers la richesse ?
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