Les meilleures stratégies pour terminer ce que vous commencez de Peter Hollins

Est-ce que vous aussi vous ressentez la frustration de ne pas réussir à terminer ce que vous avez commencé. Le chemin pour porter à terme nos projets est disséminé d’embouches et de tentations : la fatigue, le manque de temps, une panne de motivation, des distractions plus fun !

Et voilà que la bonne dynamique s’arrête et le projet est abandonné.

Quel système et quelles astuces mettre en place pour transformer nos intentions en réalité ?

Lorsqu’il s’agit de penser à ce que nous voulons ou devrions faire, et même ce que les autres devraient faire, nous sommes généralement des experts. Les idées s’enchaînent, les plans se construisent dans notre tête avec enthousiasme.

Mais quand c’est le moment d’agir et de passer à l’action, là c’est différent. Nous sommes souvent des amateurs et même pas très engagés. 

Dans son livre « Terminez ce que vous commencez », Peter Hollins partage l’expérience et les connaissances qui lui ont permis de bâtir un business à succès, après toute une phase d’apprentissage longue et assez douloureuse.

En simplifiant au maximum, il y a 2 raisons pour lesquelles nous n’arrivons pas à finir ce que nous commençons :

  • Des tactiques inefficacesdans la gestion de notre temps et notre effort, comme par exemple la procrastination, une mauvaise définition des objectifs, tomber victime des tentations et des distractions.
  • Des obstacles psychologiques, c’est à dire des mécanismes de fonctionnement internes et  souvent inconscients, qui impactent notre comportement, comme le manque de discipline, le perfectionnisme ou la peur du jugement, du rejet et de l’échec.

L’art de mener à terme ses projets est constitué de 4 éléments, tous ayant la même importance :

  1. La concentration, qui guide et oriente vos actions vers la réalisation de votre vision. Il ne s’agit pas d’une simple question d’effort; il s’agit d’efforts focalisés vers un seul objectif.
  2. L’autodiscipline, qui vous permet de travailler et d’avancer quand vous en avez besoin, indépendamment de votre état d’esprit et de votre motivation du moment. Se détendre et se reposer est important, mais si on le fait trop devient contre productif.
  3. L’action, qui représente la partie visible de l’avancement. Pour cela il est important de prioriser l’exécution de ses plans et intentions, qui autrement restent uniquement des rêves.
  4. La persistance, la capacité à s’accrocher à un objectif dans la durée, même quand l’environnement autour tente par différents moyens de vous décrocher. La course de la vie est un marathon, et pas un sprint !

Sur quels moyens vous pouvez vous appuyer pour alimenter régulièrement votre motivation jusqu’au moment où vous atteignez votre objectif ?

Vous disposez d’abord des motivateurs externes, des facteurs à l’extérieur de vous qui vous aident à avancer. Des exemples assez efficaces sont : 

  • Un partenairequi suit régulièrement vos avancées et qui, au besoin, vous rappelle vos engagements.
  • Un group de soutien, qui peut être plus puissant et plus efficace qu’un seul partenaire pour vous responsabiliser sur votre implication
  • Engager de l’argent dans votre réussite ; parfois investir de l’argent dans ce que vous souhaitez réaliser peut vous aider à poursuivre dans vos objectifs.
  • Se promettre une récompense une fois l’objectif atteint ; dans ce cas la récompense à la clé est l’aiment qui vous aide à persister dans l’effort.

D’autres motivateurs, encore plus puissants, sont les motivateurs internes. Ils représentent le pourquoivous poursuivez un objectif, vous réalisez un projet.

Quels bénéfices vous ou votre famille pouvez en tirer ? Comment votre vie pourrait changer une fois atteint le résultat ? Quelles émotions positives vous allez ressentir ? Quel impact vous pouvez avoir sur les autres ?

Finir ce que vous avez commencé devient beaucoup plus simple quand vous vous focalisez sur l’apport que vos actions peuvent avoir sur votre monde.

Pour garder intacte dans le temps la puissance de ces motivateurs, voir la faire grandir jour après jour,  révisez chaque jour vos objectifs et pourquoi vous souhaitez les atteindre.

Afin de susciter un désir intense, visualisez des images fortes et vives que vous pouvez difficilement ignorer, et enrichissez-les en ajoutant d’autres sens, comme des sons, des textures et des odeurs.

Une stratégie très efficace pour cultiver la discipline est de définir des règles précises de comportement et d’action, qui allègent la tâche de devoir constamment prendre des décisions.

Par exemple, vous pouvez décider de compléter chaque jour 2 tâches de votre liste to-do, qui vous permettent d’avancer vers votre objectif.

Voilà des exemples de règles qui peuvent vous aider à terminer ce que vous avez commencé :

  • Focalisez-vous sur 3 choses par jour au maximum. Décidez-les la veille, et évitez le piège de vouloir faire trop de choses. Afin d’avancer, focalisez-vous sur ce qui est important, et ignorez les urgences. Concentrez-vous sur une seule tâche à la fois, et évitez à tout prix le multi-tasking.
  • Créez des règles quotidiennes pour vous-mêmes, par exemple 5 limitations (ne pas regarder plus d’une heure de TV, pas plus d’une heure de Facebook, etcetera) et 5 exigences (lire 30 pages par jour, avoir réalisé 4 heures de travail avant la pause déjeuner, etcetera).
  • Pensez en termes 10-10-10 : quand vous êtes sur le point de céder à une tentation, demandez-vous comment vous allez vous sentir dans 10 minutes, 10 heures ou 10 jours. Cela vous aide à penser aux conséquences futures de l’action de ce moment.
  • Donnez-vous 10 minutes : quand vous avez envie de faire quelque chose que vous considérez négatif, donnez-vous juste 10 minutes avant de le faire. Cette règle peut énormément aider à renforcer la discipline et améliorer la prise de décision.

Cela a été scientifiquement prouvé que notre force de volonté est limitée. Une fois que nous l’avons consommée, nous avons besoin de temps afin de la recharger. Et lors de ces moments, nous ne pouvons plus du tout nous fier à elle pour prendre des décisions.

C’est pour cette raison que minimiser toute possible distraction en avance de phase peut être une stratégie très efficace.

Tout d’abord, rangez votre espace de travail et ne laissez que l’essentiel. Eliminez de votre champ visuel les possibles distractions, et essayez de les rendre plus difficiles d’accès.

Parfois, il suffit de retarder de 20 secondes la possibilité d’accéder à une tentation pour l’éliminer complétement. Cela peut représenter une énorme différence pour votre discipline et efficacité.

Par exemple, laissez votre téléphone à charger dans une autre pièce que celle où vous travaillez, enlevez les pages web qui vous distraient de vos favoris, n’achetez pas des snacks trop sucrés ou processés si vous souhaitez suivre un régime.

Un autre élément qui peut beaucoup influencer notre capacité à atteindre nos objectifs est la prise de décision. Avancer dans des nouveaux territoires, dans des expériences nouvelles, nécessite de sortir de sa zone de confort.

Afin de prendre des choix avisés et de minimiser le risque de nous tromper, nous partons à la recherche de toute l’information disponible avant de décider.

Puisque faire des choix quand nous avons peu d’expérience dans un domaine reste inconfortable, il existe un risque très fort de rester bloqué dans cette phase de collecte d’informations, sans prendre aucune décision pour avancer.

Il arrive un point où nous avons même trop d’informations, et nous nous sentons dépassés et incertains.

L’ancien Secrétaire d’Etat des Etats Unis Colin Powell est convaincu que chaque fois que nous devons faire face à un choix difficile, nous ne devrions avoir pas moins de 40% et pas plus de 70% des informations dont nous avons besoin pour prendre cette décision.

Nous pourrions remplacer le mot « information » avec d’autres critères : 40 à 70% d’expérience, 40 à 70% de lecture ou d’apprentissage, 40 à 70% de confiance, 40 à 70% de planification.

A chaque fois que nous essayons d’obtenir plus de 70% d’informations (ou de confiance, d’expérience, etc.) avant de décider et d’agir, le manque de rapidité peut avoir de nombreuses conséquences négatives.

Et pour terminer, le dernier conseil de l’auteur pour finir ce que nous commençons, est de ne rien faire !

Dans la vie moderne, afin de maximiser notre productivité, ou pour presser jusqu’à la dernière goutte de notre vie, nous remplissons toutes nos journées avec des activités professionnelles ou sociales.

Cela peut devenir vite contreproductif, puisque nous ne laissons pas à notre corps et à notre cerveau le temps nécessaire à recharger les batteries.

C’est pour cette raison que, de temps en temps, se déconnecter de tout et ne rien faire peut permettre de développer notre créativité et notre discernement.

Ne voyez pas ces moments comme du simple repos. Considérez-les comme une récupération, pour pouvoir fonctionner au top de vos performances quand vous en avez besoin.

Et pendant vos pauses, résistez à la pulsion de prendre votre téléphone et regarder les réseaux sociaux. Reposer votre regard et rien regarder de particulier est une meilleure utilisation de votre temps !

Voilà quelques conseils de Peter Hollins afin de pouvoir terminer ce que vous avez commencé. Construisez des habitudes quotidiennes qui vous permettent de développer votre concentration, autodiscipline, actions et persistance.

Avec le temps, vous pourrez observer les bénéfices de ces habitudes sur vos capacités à atteindre vos objectifs sans vous sentir perdus le long du chemin.

Et vous ? Quels sont les freins principaux qui vous empêchent de terminer ce que vous avez commencé ?

Quelles solutions avez-vous trouvées pour continuer à avancer vers vos objectifs ?

Laissez un commentaire ci-dessous !


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