STOP au syndrome de l’IMPOSTEUR ! (re)commencez à CROIRE EN VOUS

Connaissez-vous le syndrome de l’imposteur ? C’est le sentiment de ne pas avoir les capacités, de ne pas être à la hauteur des responsabilités qui nous sont données, principalement (mais pas uniquement) dans le milieu professionnel.

A la sensation d’insuffisance s’ajoute la croyance de profiter injustement de la position que l’on occupe, au dépit d’autres collègues mieux qualifiés, et la crainte que cette incapacité soit un jour ou l’autre démasquée.

Ce syndrome s’accompagne souvent d’une tendance prononcée à l’autocritique et à se focaliser sur ses points faibles et ses erreurs. Les personnes qui en souffrent ont du mal à accepter les compliments reçus ou à reconnaître leur mérite dans les résultats qu’ils obtiennent.

A cause de la peur et de la honte qui accompagnent le syndrome de l’imposteur, on a souvent tendance à cacher ses difficultés, ce qui augmente encore davantage la crainte de ne pas être à la hauteur de la situation, et que la mise en scène soit finalement découverte.

Si c’est votre cas, rassurez-vous : beaucoup plus de monde que vous ne le pensez souffre de ces symptômes. Et il est tout à fait possible de guérir de cette insécurité permanente.

La seule manière pour remettre l’interrupteur en position OFF, aussi rapidement qu’il s’est allumé, est à travers la connaissance de soi. Comment fait-on ?

Ce que l’on appelle le syndrome de l’imposteur est une condition qui fait souffrir beaucoup de personnes, et qui rend difficile de développer une relation saine avec la peur, la vulnérabilité et l’échec. 

Dans son livre « Croyez en vous – Libérez-vous du syndrome de l’imposteur », la psychologue Jessamy Hibberd souhaite donner des éléments concrets et des exercices pratiques pour permettre à ceux qui souffrent du syndrome de l’imposteur d’arrêter de se sentir constamment en défaut.

Elle souhaite nous donner les preuves que, peu importe notre situation, nous ne sommes pas un échec, nous méritons la réussite, et nous pouvons croire en nous-mêmes.

Les symptômes du syndrome de l’imposteur

Si vous êtes victimes du syndrome de l’imposteur, vous avez le sentiment d’avoir trompé tout le monde, en leur faisant croire que vous êtes meilleures de ce que vous ne l’êtes. Vous faites juste semblant, et pour éviter d’être démasquées vous travaillez énormément. Vous pensez de ne pas avoir de mérite pour les grandes réalisations de votre vie, qui ne sont que le fruit de la chance ou du fait d’avoir été au bon moment au bon endroit.

Même si votre famille, vos amis ou vos collègues ont l’impression que tout va bien, que vous êtes quelqu’un de compétent et d’accompli, c’est juste qu’ils ne connaissent pas la vérité, qu’ils ne voient que la surface des choses.

Ce qui est certain, c’est qu’ils ne voient pas l’agitation et l’anxiété de ce qui se passe à l’intérieur de vous. Et si vous avez essayé de partager vos sentiments avec quelqu’un, leur incapacité à vous comprendre vous a vite poussé à garder pour vous les doutes et la peur de ne pas être assez.

Guérir du syndrome de l’imposteur

Si on décide de faire face au syndrome de l’imposteur, il est tout à fait possible d’acquérir une image plus positive de soi-même, et de gagner en confiance en soi.

Comme tout changement, faire face au syndrome de l’imposteur peut mettre mal à l’aise au début, puisque cela demande de changer ses habitudes, de sortir de sa zone de confort. Mais les bénéfices en valent la peine : beaucoup plus d’espace mental disponible, une meilleure confiance en soi et une relation plus saine avec l’échec, une plus faible tendance à trop travailler ou à procrastiner.

Si vous pensez être les seuls face à ce syndrome, vous vous trompez. Des études montrent que 70% des personnes, à un moment de leur vie et de leur carrière professionnelle, ont ressenti un certain degré du syndrome de l’imposteur.

Et pratiquement tout le monde peut s’identifier avec les doutes et les préoccupations de bien faire suite à une promotion ou à une nouvelle prise de poste.

Mais pour certaines personnes, ces symptômes s’aggravent, et elles finissent par rentrer dans une spirale de travail excessif, d’évitement, d’autocritique et de doute de soi. Les sentiments de honte et d’inadéquation qu’elles éprouvent rendent le quotidien très difficile et douloureux, ce qui finit par impacter négativement des choix de vie importants.

Les attentes des autres (et surtout les siennes)

Ce syndrome se manifeste souvent suite à une tension entre deux visions sur ce qui est attendu : sa propre vision de la réalité, et ce que l’on croit que les autres s’attendent de nous ou ce que nous attendons de nous-mêmes.

Les attentes extrêmement élevées que l’on se donne soi-même ont une grande partie de responsabilité, tout comme la voix interne négative qui nous critique ou qui nous pousse constamment.

La crainte de ne pas être à la hauteur pousse au perfectionnisme, qui nous fait croire que pour faire un bon travail et pour être appréciés par les autres, nous devons délivrer une performance maximale 100% du temps. Et si jamais on arrive à 99% de nos attentes ou nos objectifs, et bien ce n’est pas suffisant.

Les réactions sont de deux types : 

  • Ou alors on a une tendance à trop travailler, poussé par cette recherche continue de perfection pour être à la hauteur de nos propres attentes ou pour éviter la déception des autres
  • Ou alors on réagit de la manière opposée, par la procrastination ou une paralyse face à nos doutes.L’immobilisme se transforme ensuite en frénésie de dernière minute afin de respecter une échéance. 

Pour certaines personnes, le simple fait de devoir faire de l’effort est la preuve qu’elles n’ont pas les bonnes capacités. Si c’était le cas, elles devraient réussir à la première tentative, sans aucune difficulté. Tout comme elles peuvent considérer un aveu de faiblesse et d’incompétence le fait de demander de l’aide à d’autres. Elles estiment que pour que leurs actions aient vraiment de la valeur, elles doivent tout faire d’elles-mêmes.

Différence entre les sentiments et la réalité

Le premier élément à considérer afin de changer sa propre perspective, est que les sentiments que l’on ressent ne correspondent pas forcément à la réalité. Le syndrome de l’imposteur n’est pas basé sur des faits, sur des preuves tangibles, mais sur ses craintes personnelles.

On pense que le sentiment d’inconfort et d’anxiété que l’on ressent quand nous sommes face à un challenge (« est-ce que j’en suis capable ? suis-je la bonne personne pour ce poste ? ») est déjà le signe que nous n’avons pas le capacités, que les personnes confiantes et compétentes réagissent différemment.

En réalité, cette réaction est tout à fait normale quand on sort de sa zone de confort. Tout le monde ressent le doute, même si chacun à un degré différent.

Plutôt que rentrer dans une spirale d’incertitude, nous pouvons interpréter notre inconfort de manière plus positive : elle n’est pas agréable à vivre, mais l’anxiété nous aide à rester attentifs, à ne pas sous-estimer la situation.

Nous pouvons externaliser la voix intérieure qui nous répète constamment que nous sommes des imposteurs. En ce faisant, nous pouvons nous rendre compte que cette voix ce n’est pas la nôtre, mais elle est la voix de nos peurs !!

  • Sur quels faits, sur quelles preuves se basent les conclusions que cette voix nous répète ?
  • Qu’en dirait-il un tribunal ?

L’auto-compassion : un ingrédient essentiel

Un facteur clé pour surmonter le syndrome de l’imposteur est de faire preuve de compassion vis-à-vis de soi-même. Le dialogue interne négatif qui nous pousse à toujours nous critiquer non seulement finit par influencer négativement notre état d’esprit, il rend aussi plus difficile d’atteindre les objectifs que l’on s’est fixés.

Au contraire, les personnes qui font preuve d’auto-compassion sont plus résilientes face aux difficultés, rebondissent mieux et plus vite après un échec, apprennent davantage de leurs erreurs.

Etre compassionné vis-à-vis de soi-même contient 3 composants : 

  1. Reconnaître quand on est stressé ou en difficulté sans porter de jugement ou réagir de manière excessive
  2. Se soutenir, être compréhensif envers soi-même dans une période difficile
  3. Se rappeler que tout le monde fait des erreurs et rencontre des difficultés

Nous pouvons ressentir la compassion grâce à un processus en 2 étapes : 

  1. La première est de prendre conscience de notre dialogue interne. La voix critique est souvent devenue une habitude, un automatisme, et nous ne nous rendons même plus compte de sa répétition incessante.
  2. La deuxième est de trouver une nouvelle voix que l’on veut écouter. Pour vous aider, pensez à une personne qui fait preuve de compassion, et imaginez ce qu’elle pourrait vous dire.

Le rapport avec l’échec

Un autre élément particulièrement utile pour soigner le syndrome de l’imposteur est d’adopter un rapport plus positif avec l’erreur et l’échec. Les sentiments de déception, de colère, parfois de honte qui accompagnent les erreurs peuvent nous inciter à les éviter à tout prix. La peur de l’échec finit par nous figer, ou par nous faire travailler jusqu’à l’épuisement

Mais puisque se tromper est une composante naturelle de notre vie, peu importe les efforts que nous faisons, nous ne pourrons jamais l’éviter complétement. Il vaut mieux apprendre à utiliser les erreurs à notre avantage.

Le chemin vers nos objectifs de vie n’est pas linéaire. C’est d’ailleurs dans les moments de difficultés, et suite aux erreurs que l’on fait, que nous pouvons acquérir les compétences et l’expérience dont nous avons besoin pour arriver à nos objectifs.

Traverser des périodes difficiles nous permet de tester notre capacité à faire face et à surmonter l’adversité, ce qui alimente encore notre confiance en nous.

Changer la perspective d’un jugement sur notre propre personne (« je suis un raté, je ne suis pas assez ») vers une attitude d’apprentissage (« je suis déçu, mais je peux apprendre de cette erreur ») transforme complétement notre rapport à l’échec, et élimine le sentiment de honte qui l’accompagne tant que nous sommes victimes du syndrome de l’imposteur.

Le cycle de la confiance en soi

Dès que nous adoptons l’attitude d’apprentissage, nous réalisons que ce que l’on doit poursuivre ce n’est pas la perfection, mais le progrès, l’amélioration dans le temps.

Et rassurez-vous : juste le fait que vous vous interrogez sur vos propres capacités est le signe même que vous les possédez, ou que vous pourrez les apprendre. Des études ont montré que ce sont les personnes les plus incompétentes dans quelque chose qui ont le plus de mal à observer et reconnaître leur incompétence.

Quand on est exposé à une nouvelle situation, à un nouveau défi, le cycle de notre confiance est souvent comme suit :

  1. Au début, nous avons un élan de confiance. Grâce à cet optimisme, nous pensons que nous saurons obtenir les choses que nous voulons, et nous sommes encouragés à nous lancer dans le challenge.
  2. Ensuite, face aux premiers revers, nous ressentons de la déception. La peur et le moral bas nous font douter de nos capacités. Mais cet inconfort n’est pas mauvais: il nous permet d’identifier les compétences que nous devons développer ou renforcer pour réussir notre challenge. Et il nous pousse à agir.
  3. Et finalement, en continuant à avancer et en surmontant les difficultés, notre confiance recommence à augmenter. Cette fois-ci plus solide qu’au début, puisqu’elle ne dépend pas seulement d’un état d’esprit optimiste, mais elle s’appuie sur les nouvelles connaissances et expériences que nous avons acquises.

Connaître ce cycle nous permet d’anticiper l‘évolution des nos doutes et de nos peurs face à une nouvelle situation. Cela nous permet de ne pas être pris au dépourvu, et de relativiser les moments des difficultés : il ne s’agit que d’une étape transitoire.

Lorsque nous traversons la deuxième phase, nous devons adopter la posture d’un apprenti. Nous devons être honnêtes sur ce que nous savons et ce que nous ne savons pas. Il n’y a pas de honte de le reconnaître face aux autres : nous pouvons nous entraîner à dire « Je ne sais pas, laissez-moi revenir sur ce point ».

Une fois identifiées les compétences à développer, nous pouvons assister à des cours de formation, de conférences, nous pouvons lire des livres sur le sujet. Nous pouvons aussi faire appel à l’aide des autres. Savoir demander de l’aide, et savoir à qui le demander, n’enlève aucun mérite aux résultats que vous obtenez. C’est une compétence importante à cultiver et à utiliser pour arriver à ses objectifs.

Et pendant que l’on avance dans cette 2ème phase, en attendant que la confiance revienne, nous devons faire preuve de patience et nous rappeler de montrer de la compassion envers nous même.

Voilà, vous connaissez maintenant les premières graines pour observer le syndrome de l’imposteur avec un regard nouveau, plus confiant et compassionné vis-à-vis de vous-mêmes, d’après les conseils de Jessamy Hibberd dans son livre « La cure de l’imposteur ».

Se rappeler que nos doutes et nos craintes ne correspondent pas forcément à la réalité, reconnaître la voix intérieure négative non pas comme notre propre voix, mais comme celle de nos peurs, et développer un rapport positif avec l’échec, nous permettent de soigner ce sentiment permanent d’anxiété et d’insécurité.

A très vite pour des nouvelles idées !! 


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