Assumer sa VRAIE PERSONNALITÉ : se DEFENDRE DU REGARD DES AUTRES et choisir le bonheur

Le vrai bonheur ce n’est pas l’argent, l’amour ou une carrière à succès. Le vrai bonheur est d’arriver à s’affranchir du regard et de l’avis des autres, et vivre la vie comme nous le souhaitons.

Dépenser son énergie pour devenir parfait aux yeux de tous c’est du gaspillage : cela est de toute manière impossible. On ne peut pas plaire à tout le monde. Ce qui compte vraiment, est de se plaire à soi-même.

Et savoir s’aimer, s’apprécier, n’est pas quelque chose que l’on a ou on ne l’a pas. C’est quelque chose qu’on doit travailler chaque jour, tous les jours de notre vie. Il s’agit de gestes simples, à la portée de tout le monde.

Envie de les connaître ?

Assumer sa VRAIE PERSONNALITÉ : se DEFENDRE DU REGARD DES AUTRES et choisir le bonheur

Des statistiques montrent que plus de la moitié des personnes entre 18 à 30 ans ont une faible confiance en soi. Si les choses s’améliorent avec l’âge, cette statistique montre bien l’étendu d’une attitude qui risque d’impacter négativement plusieurs aspects de notre vie.

La confiance en soi n’est pas une assurance à priori, mais la conscience et la conviction de notre capacité à nous corriger et nous améliorer, que rien n’est jamais perdu. Pour cela il est indispensable de faire ce que l’on aime, et de l’assumer. Bien sûr, nous allons échouer de temps en temps, mais ce sera l’occasion d’apprendre et de recommencer.

Dans son livre « On ne peut pas plaire à tout le monde », Valentin Auwercx nous rappelle que notre vie n’est pas infinie. Comme une ligne discontinue, elle commence par le point A et se termine au point B. Par contre, c’est chacun de nous qui, à travers ses choix, ses habitudes et ses relations, va relier ces deux points de la manière qu’il le souhaite.

C’est nous qui tenons le crayons et qui pouvons dessiner le cours de notre vie.

Choisir son chemin de vie

Quelle personne souhaitez donc devenir ? Quel type d’expérience avez-vous envie de vivre ?

Que vous faites le choix de vous efforcer de plaire à tout le monde, ou au contraire d’oser être véritablement vous même, vous ferez toujours des erreurs et vous allez échouer de temps en temps. Personne n’est parfait, la seule possibilité pour ne jamais faire des erreurs et de ne rien essayer, d’abandonner tout ce que nous faisons.

Puisque votre chemin de vie est unique, et c’est à vous de le dessiner, ne vous inquiétez pas des attentes des autres. Profitez de la balade qui vous est offerte.

Le bonheur ne va dépendre que de la relation que l’on cultive avec soi-même. Pas besoin de gestes extraordinaires. Il suffit de quelques petites habitudes, pour apprendre à s’aimer et à développer la confiance en soi.

La puissance du corps

Le dos incurvé, les épaules en avant et la tête baissée renvoient une image universelle d’une personne qui n’est pas très bien dans sa peau, qui n’a pas encore trouvé sa place, qui a une faible estime de soi.

Le regard des autres, et les relations qu’ils vont établir avec nous sont fortement influencés par notre langage corporel. Jusqu’à là, rien de particulièrement surprenant. Le plus important à savoir, c’est que notre posture corporelle et notre manière de bouger a une forte influence aussi sur notre propre état d’esprit.

Se tenir droit, la tête levée, les épaules ouvertes, et pourquoi pas un sourire, ne va pas seulement changer l’image que les autres peuvent avoir de nous. En premier lieu, cette posture de confiance va influencer notre propre image de nous mêmes, les sensations que nous ressentons.

Voilà une habitude simple à développer pour s’aimer davantage: se tenir droit. Si on n’a pas encore l’habitude, cela demandera un peu d’effort au départ. Les effets sur notre état d’esprit seront immédiats, et cette posture devient un réflexe avec le temps.

Se protéger du regard des autres

Et puisqu’on ne peut pas plaire à tout le monde, nous devons apprendre à gérer l’influence négative de 3 types de personnes : les blaireaux, qui nous blessent avec la critique, les démoralisateurs, qui ont peur de la différence, et les sangsues, qui nous vident d’énergie. Je vous propose de regarder quelle est la bonne attitude à adopter face à ces 3 types de personnes, dans l’ordre.

Se protéger des critiques

Un élément essentiel pour renforcer l’amour de soi est de se protéger des critiques des autres. Cela est arrivé à tout le monde d’avoir reçu un jugement ou une critique qui, parfois de manière inconsciente, créent de la souffrance intérieure et finissent par nous laisser des cicatrices invisibles. Il est donc tout à fait normal de vouloir se protéger de ces souffrances.

Quand on a un faible estime de soi, l’approche choisie pour se protéger est d’éviter la critique : on essaie de ne pas nous faire remarquer, d’être aussi discrets que possible. Le problème avec cette approche est qu’elle nous pousse à renoncer à certains choix ou comportements qui nous font envie tout simplement pour éviter la critique.

C’est d’ailleurs la raison pour laquelle les blaireaux utilisent la critique : la liste des regrets de tout ce qu’ils auraient aimé faire dans leur vie, mais qu’ils n’ont pas osé, est très longue. Ce n’est pas nous le véritable destinataire de leurs paroles blessantes : ils s’adressent avant tout à eux-mêmes.

Non seulement cette approche nous mène à une longue liste de regrets. En plus, peu importe nos choix, il y aura toujours de blaireaux qui trouveront que ce ne sont pas les bons, et ne manqueront pas de critiquer.

Une meilleure approche consiste à décider de faire ce que l’on aime indépendamment de la critique des autres. Ce ne seront jamais les autres à assumer les conséquences de nos choix, ou à ressentir du regret pour tout ce que nous n’avons pas osé faire. Préférez-vous être celui qui regrette, ou celui qui ose ?

Affirmer sa vraie personnalité

Un deuxième élément pour renforcer l’amour de soi est d’affirmer sa vraie personnalité, d’oser poursuivre ses rêves et ses ambitions. Parmi les gens qui vous entourent, certaines personnes craignent votre réussite. Par peur de la critique des autres, ou tout simplement par peur de l’échec, ces personnes ont renoncé à leurs rêves et envies depuis longtemps.

Et elles ne supportent pas que d’autres personnes progressent et s’envolent pendant qu’elles sont toujours plantées au sol. Il s’agit des démoralisateurs, qui n’hésitent pas à attaquer vos envies et vos ambitions comme manière de consoler leur propre souffrance.

Attention : si on passe trop de temps avec les démoralisateurs, on risque d’en devenir un. En renonçant à ses envies, on évite peut-être la critique de ses proches, mais on renonce en même temps à sa vraie personnalité. On essaie d’attirer l’amour des autres par ce que l’on n’est pas.

Mais on ne peut pas plaire à tout le monde : on s’expose ainsi à une double souffrance : celle de ne pas ressentir l’amour des autres, et celle d’avoir renoncé à être vraiment soi-même.

Une meilleure approche consiste à affirmer sa vraie personnalité, d’avoir le courage d’assumer qui on est vraiment. De cette manière, on attire des gens qui nous ressemblent : nous pourrons ainsi nous diriger vers notre bonheur, en volant avec eux.

Ne pas accepter d’être rabaissé

Un troisième élément pour cultiver la confiance en soi est de prendre la distance de toutes les personnes qui, pour exister, sentent le besoin de vous rabaisser. Il s’agit des sangsues, ou pervers narcissiques, qui établissent des relations toxiques avec les autres afin de se sentir supérieurs.

Ces personnes peuvent avoir une emprise psychologique très puissante, et il suffit d’une seule relation de ce type pour détruire notre confiance en nous.

Si dans une relation de tout type (de couple, de travail, ou d’amitié), la personne en face de vous vous fait sentir qu’elle est trop bien pour vous, que vous êtes bien chanceux et vous ne méritez pas cette relation, n’hésitez pas à prendre de la distance.

Il s’agit presque de survie : nous n’avons pas la responsabilité de sauver qui que ce soit, de rendre les autres heureux ou de les changer. Notre responsabilité se limite à nous-mêmes.

Notre cercle social a beaucoup d’influence sur notre vie : si nous acceptons de rester en contact avec des personnes médiocres, nous finirons rabaissés à leur niveau. Si on décide de s’entourer de gens formidables, nous le deviendrons à notre tour. Nous pouvons faire le choix d’être sous l’influence de gens optimistes, joyeux et qui poursuivent leurs rêves. 

Ne pas surestimer notre propre importance pour les autres

Une des raisons pour lesquelles nous donnons autant d’importance au regard et au jugement des autres est que nous surestimons l’importance que nous avons pour les autres. Nous sommes tellement pris par nos pensées, nos préoccupations et par l’image que nous projetons, que nous finissons par croire que cela doit être un sujet important aussi pour les autres.

Mais tout comme nous, les autres sont profondément focalisés sur leur propre vie. Tout comme nous, quand ils s’intéressent à quelqu’un d’autre ils le font souvent pour revenir à eux-mêmes à travers la comparaison.

Nous évaluons la situation d’un autre par rapport à notre propre situation, nous évaluons leurs résultats par rapport à nos propres résultats.

Nous ne sommes pas le centre du monde. Nous sommes seulement le centre de notre monde. Et c’est pareil pour les autres. On pourrait penser que c’est de l’égoïsme ; en réalité il s’agit tout simplement de la nature humaine.

Et c’est une excellente nouvelle : nous pouvons nous détendre et baisser la pression. La seule personne qui peut nous reprocher nos erreurs et nos défauts c’est nous-mêmes.

Garder cette perspective en tête peut nous aider à trouver le courage de sortir de notre zone de confort et provoquer les changements que nous voulons apporter à notre vie.

Accepter la peur d’échouer

La peur d’échouer, de ne pas être à la hauteur, peut nous porter à choisir la sécurité et le statu quo, en limitant nos possibilités.

Espérer d’éliminer tout simplement cette peur avant d’agir est illusoire. La peur traduit quelque chose qui est réel : quand on fait quelque chose, surtout quand on fait quelque chose de nouveau, il esixte toujours le risque d’échouer.

Le niveau de peur que l’on ressent dépend de notre évaluation du degré du risque et de ses conséquences. Qu’est-ce qui peut changer notre perception ? Notre expérience !! La seule solution pour ne plus craindre une situation est de la vivre, et de cumuler de l’expérience.

L’auteur utilise une image que j’ai beaucoup aimé : nous sommes come une boule de pâte à modeler. Nous pouvons tout à fait rentrer dans un nouveau moule et en prendre  la forme pour nous adapter à cette nouvelle situation.

Mais pour conserver notre flexibilité et ne pas finir trop rigides, incapables de nous adapter au changement, nous avons besoin de changer régulièrement de moule !

Bien sûr échouer n’est jamais une sensation agréable, mais il s’agit d’une expérience indispensable à notre croissance et notre développement personnel. La douleur d’échouer nous pousse à analyser nos erreurs, apprendre et en tirer les conséquences.

C’est le cycle naturel de la vie si on veut continuer à grandir : nous nous confrontons aux difficultés, parfois nous réussissons, parfois nous échouons pour ensuite recommencer.

Mais à chaque fois en mieux : avec une meilleure expérience et une meilleure connaissance, de nous mêmes et du monde.

A chaque fois que nous décidons de persévérer dans l’échec, plutôt que d’abandonner, nous faisons de chaque tentative une réussite. En nous exposant à des situations d’inconfort, nous finissons par élargir notre zone de confort.

Pensez d’ailleurs aux personnes qui vous inspirent le plus, qu’il s’agit d’un personnage d’un film ou d’un roman, ou d’une personne réelle. Il est fort probable que cette personne ne soit pas parfaite, qu’elle n’a pas toujours connu une vie facile sans problème.

Nous nous sentons attirés par la perfection seulement pour l’illusion de ne plus avoir des problèmes ou de difficultés. En réalité, le plus souvent nous trouvons les personnes parfaites ennuyeuses : elles n’ont rien à nous dire.

L’illusion de la perfection

Nous sommes attirés et inspirés par les gens que, comme nous, ont rencontrés des difficultés, qui ont osé échouer. Et que grâce à leurs erreurs et leurs difficultés ont fini par réussir, sans se préoccuper de plaire à tout le monde.

Voilà, vous connaissez désormais les conseils de Valentin Auwercx pour nous protéger des blaireaux, des démoralisateurs, et des sangsues, d’après le livre « On ne peut pas plaire à tout le monde ».

Si le sujet vous intéresse, je vous conseille de voir la vidéo dédiée au livre « Le triangle dramatique » de Stephen Karpman, sur les pièges à éviter dans nos relations, ou encore celle dédié au livre « La confiance », de The School of Life.

A très vite pour des nouvelles idées !!


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