Si dans ton quotidien tu ressens du stress, de la colère, de la frustration, de la peur, j’ai une bonne nouvelle : il existe des pratiques très simples que nous pouvons cultiver pour réduire l’impact de ces émotions difficiles et progresser vers une vie plus calme, joyeuse, heureuse.

Et il s’agit des mêmes pratiques à adopter pour changer peu à peu la personne que nous sommes.

Dans un monde qui ne manque pas de problèmes et de défis qui demandent une attention et des efforts significatifs, s’intéresser à soi-même et à son propre bonheur peut sembler un geste égoïste, futile.

Mais au contraire, c’est une attitude d’une énorme responsabilité. Cultiver une approche différente, plus consciente, à notre vie et aux situations que nous vivons, nous permet de vivre l’incitation de Gandhi : « Soyez le changement que vous souhaitez voir dans le monde ». 

Bref, comment nous pouvons devenir une meilleure personne.


Les antisèches du bonheur de Jonathan Lehmann

Dans la société de consommation dans laquelle nous vivons, la formule pour vivre une vie heureuse et réussite est très claire. Elle nous est répétée sans cesse par les films et la publicité :

succès matériel + une histoire sentimentale et romantique  = une vie heureuse

Jonathan Lehmann, l’auteur du livre « Les antisèches du bonheur », a cru à cette recette, et avait tout fait pour la mettre en place. Après des études d’avocat dans des grandes écoles à Paris et à New York, il a été embauché par un cabinet à Wall Street.

Les signes extérieurs du succès ne manquaient pas : un emploi prestigieux, beaucoup d’argent, la fête effrénée pendant le week-end. Pourtant, la réalité était tout autre : le rythme de travail pendant la semaine était insoutenable, et les débauches du week-end permettaient tout simplement d’anesthésier l’insatisfaction croissante.

La nouvelle soudaine de la maladie de son père a été le déclencheur qui a permis à Jonathan de questionner profondément le type de vie qu’il avait créé jusque-là. Après avoir quitté son boulot, et avoir déménagé en Californie, la découverte de la méditation et des livres de Eckhart Tolle, lui ont fait prendre conscience qu’il était possible de transformer son mental d’un tyran insatiable à un outil de bonheur.

Les antisèches du bonheur résument les connaissances et les pratiques qui ont permis à Jonathan de retrouver un sens à sa vie, à réorganiser son existence de manière plus consciente et apaisée.

La souffrance et le bonheur : définition

Une des sources principales de stress, d’angoisse, de sentiment d’inadéquation, est la voix intérieure qui nous parle sans cesse, et qui aime nous parler principalement de choses négatives.

Nous nous sommes tellement habitués à la présence de cette voix que la plupart du temps on n’est même pas conscient des messages incessants qu’elle nous partage. Et nous finissons par croire que cette voix, c’est nous.

En réalité, nous sommes bien plus que cette voix. J’aime beaucoup le modèle que l’auteur propose afin de schématiser notre rapport à la peur, la souffrance, le bonheur.

Nous souffrons à chaque fois que nous résistons à ce qui nous arrive, aux sensations auxquelles nous sommes exposés. Notre mental reste accroché à l’écart entre la situation qu’il aimerait vivre, et ce qui se passe vraiment, ici et maintenant.

Nous pouvons ressentir le bonheur, au contraire, quand nous acceptons profondément la réalité.

Diriger son attention

Si nous apprenons à être conscients de notre vie, de ce qui se passe autour de nous, à chaque moment que nous souffrons à cause de la résistance vers ce qui est, nous avons la possibilité de lâcher prise et ressentir le bonheur.

Comment cela est possible ? En apprenant à diriger notre attention. A chaque instant, notre attention ne peut se concentrer que sur une seule chose. Et elle n’a à disposition que deux choix possibles : le mental et le corps.

L’auteur appelle le corps le Moi Présent : quand notre attention porte sur celui-ci, nous remarquons les inputs de nos 5 sens, nous faisons attentions aux sensations à l’intérieur de notre corps. Le Moi-Présent n’a accès qu’à une seule dimension temporelle : l’instant présent.

Et tant que l’on est dans l’instant présent, sans les couches d’interprétation et de jugement du mental, nous ne pouvons que être dans l’acceptation de ce qui est, donc dans le bonheur.

Le mental coincé entre passé et futur

L’auteur appel le mental le Moi Histoire. C’est la partie de nous qui réfléchit et interprète chaque événement, qui grâce au langage crée un sens, une histoire, sur ce qui nous arrive. Il aime raconter cette histoire à nous-même (d’où la voix intérieure qui nous parle sans cesse), et aux autres, en particulier pour véhiculer une certaine image de nous.

Contrairement au Moi Présent, le Moi Histoire n’a pas accès à l’instant présent. Il vit dans le passé ou dans le futur. Et selon ce sur quoi il pose son attention, il sera dans la résistance ou l’acceptation.

Quand elle est branchée sur le passé du Moi Histoire, notre attention peut se focaliser sur des souvenirs associés à la frustration ou au regret, ce qui génère de la résistance, donc de la souffrance. Quand au contraire elle est focalisée sur des souvenirs qui évoquent de la gratitude, elle donne accès à l’acceptation, donc au bonheur.

Quand notre attention est branchée sur le futur du Moi Histoire, elle peut se focaliser sur ce qui génère de la crainte et de la peur, ce qui amène à la résistance et à la souffrance. Mais elle peut aussi se focaliser sur notre capacité à créer, ce qui nous donne accès à l’acceptation et au bonheur.

Entraîner le cerveau au bonheur

Sans mettre en place de manière consciente des habitudes et des pratiques pour nous entraîner à l’acceptation, nous subissons la tendance naturelle de notre cerveau à rester focalisé sur le négatif, sur la résistance.

Il y a des raisons biologiques à cela. Afin d’assurer notre survie, pendant toute l’évolution de l’espèce humaine, notre cerveau a appris à donner plus de place aux possibles risques qu’aux potentielles récompenses.

Les experts appellent cela le biais de négativité.

Dans l’environnement dans lequel nous vivons aujourd’hui, où nous ne nous battons plus chaque jour pour la survie, ce biais de négativité risque de produire plus de dégâts qu’apporter des bénéfices. 

Si nous souhaitons ressentir plus de bonheur dans notre vie, nous devons entraîner notre cerveau à aller à l’encontre de ses tendances naturelles.

Les possibilités sont multiples, elles visent toutes à apprendre à diriger notre attention vers l’acceptation.

Le corps et la pratique de la méditation

Une manière très efficace pour y arriver est de déplacer notre attention du mental vers le corps, du Moi Histoire vers le Moi Présent. Cela consiste à prendre de la distance avec notre mental, pour nous focaliser davantage sur nos sensations corporelles.

C’est un exercice beaucoup plus difficile que ce qui en a l’air, tant l’habitude de resasser continuellement le passé ou nous projeter dans le futur est devenue un réflexe automatique.

La connexion avec le Moi Présent se fait automatiquement dans les situations où notre survie physique est en jeu. C’est pour cela que les aimants des sports extrêmes se sentent le plus vivants lors de la pratique de leur sport.

Une autre possibilité pour nous entrainer à donner attention au Moi Présent est à travers la pratique de la méditation.

Celle-ci représente un véritable entraînement de l’esprit. Et de la même manière que l’exercice physique régulier permet de garder son corps sain et en forme, la pratique régulière de la méditation permet de garder son mental maîtrisé, sous contrôle.

Quelques minutes par jour sont suffisantes pour observer les bienfaits de cette pratique, idéalement 10 à 20 minutes de méditation par jour.

La pratique de la gratitude

Une deuxième possibilité est d’habituer notre Moi Histoire à rester focalisé sur la gratitude plutôt que sur la frustration quand il pense au passé.

Cela aussi se fait par un entraînement régulier. Une pratique souvent recommandée, et dont je peux personnellement témoigner l’efficacité, est la pratique de la gratitude. Chaque soir, à la fin de la journée (ou le matin, si vous préférez), vous pouvez lister un minimum de 3 à 5 choses pour lesquelles vous ressentez de la gratitude.

Pas besoin de penser à des choses extraordinaires. Des petits moments du quotidien sont aussi parfaits.

Les premiers temps que l’on met en place cette habitude, il est très utile de mettre ses gratitudes quotidiennes à l’écrit, sur un journal. Par la suite, une fois que l’habitude est bien ancrée, il peut être suffisant d’y penser.

Non seulement cette habitude te feras sentir bien au moment où tu te rappelles de ces expériences agréables. Peu à peu tu entraînes aussi ton cerveau à rester particulièrement attentif, pendant toute la journée, à ce que de positif tu rencontres, afin de le mettre dans ta liste de gratitudes le soir.

Exprimer la créativité

Et pour terminer, tu peux aussi habituer ton Moi Histoire à réfléchir au futur en favorisant le prisme de la créativité, plutôt que celui de la peur.

La pratique conseillée par l’auteur pour y arriver est ce qu’il appelle « sortir les poubelles mentales ».

Une des raisons pour lesquelles notre voix intérieure resasse continuellement les mêmes problèmes en boucle, en continuant à gonfler leur taille et leur possible impact, est justement qu’elle est confinée à l’intérieur de notre tête, comme dans une cage.

Si on prend le temps d’extérioriser ses craintes, si on expose la voix intérieure au monde, cela permet de remettre vite les choses en perspective.

Cela peut se faire juste en se parlant à soi-même à voix haute, comme on le ferait avec un ami, ou un psy. On entretien un dialogue avec soi-même, mais à voix haute. Cet exercice peut paraître bizarre au début, mais il est extrêmement efficace.

Si tu crains le regard étonné de tes proches ou tes collègues, tu peux éventuellement dissimuler une conversation au téléphone à l’aide d’oreillettes.

Une deuxième possibilité est de mettre à l’écrit, chaque jour, tout ce qui passe par la tête, sans aucun filtre. Le moment idéal est le matin, dès le réveil. Dans ce cas, l’auteur propose d’écrire sans s’arrêter au moins 3 pages chaque jour, de retranscrire tout ce qui nous traverse l’esprit.

Au bout de quelques jours, cette pratique permet de réduire l’anxiété, de mieux prioriser les tâches à réaliser dans la journée, de trouver des nouvelles idées et des possibles solutions à nos questionnements du moment.

Une fois sorties nos poubelles mentales, nous pouvons retrouver plus de clarté dans nos pensées et nos émotions, nous pouvons mieux connaître et maîtriser notre Moi Histoire.

Des pratiques quotidiennes

Les 3 pratiques suggérées par Jonathan Lehman pour sortir de la tyrannie de notre mental (pratiquer la méditation, cultiver la gratitude et sortir les poubelles mentales) sont très efficaces. Mais elles ne sont pas une potion magique, que l’on prend une fois et le problème est résolu pour toujours.

Elle sont justement des pratiques, des habitudes que nous devons soigner chaque jour pour contraster le fonctionnement par défaut de notre cerveau.

Pour que ces habitudes restent dans la durée, nous devons décider avec assertivité de les maintenir, et les mettre très haut dans la liste de nos priorités, au moins dans un premier temps.

Les 15 antisèches du bonheur proposées par l’auteur fonctionnent comme des affirmations. Leur répétition permet à notre cerveau de les intérioriser, et à en faire un réflexe automatique face aux imprévus et aux difficultés qui ne manquerons pas de se manifester dans notre vie.

Les antisèches du bonheur

Je n’aurai pas le temps de toutes les développer dans cette vidéo. Pour cela je t’invite fortement à lire le livre. Je me limiterai ici à lister les 8 qui m’ont le plus marqué (même si je dois reconnaître que le choix n’a pas été facile) :

  1. Je ne peux pas changer le passé, mais je peux toujours faire de mon mieux ici et maintenant
  2. La négativité est une forme de souffrance et j’y réponds avec compassion
  3. J’affronte mes peurs pour rendre ma vie magique
  4. Je fais une seule chose à la fois
  5. J’arrête de rechercher des choses dont je n’ai pas besoin
  6. Je cultive le silence et je suspends la compulsion d’interpréter ou de qualifier
  7. J’écoute pour recevoir plutôt que pour répondre
  8. Le bonheur est toujours ici et maintenant

Et toi ? comment fais-tu pour donner plus de place au Moi Présent dans ta vie ? Comment fais-tu pour cultiver davantage la gratitude et la créativité dans ton quotidien ?

N’hésite pas à partager les approches qui fonctionnent bien pour toi en laissant un commentaire !!

Si tu souhaites découvrir les énormes bienfaits de la gratitude, et de comment tu peux faire pour cultiver ce sentiment dans ton quotidien, je te conseille de voir la vidéo dédiée au livre « Libérer tout de suite la gratitude ! » de Mike Pettigrew.

A très vite pour des nouvelles idées !! 


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