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Chaque jour, nous faisons des choix. Parfois ces décisions concernent des petits aspects du quotidien : comment nous habiller, ou quoi préparer pour le dßner.
A dâautres moments, ces choix peuvent façonner notre avenir : la carriĂšre professionnelle Ă poursuivre, la maison Ă acheter, les relations Ă cultiver.
Chaque choix comporte des défis, et des opportunités.
La prise de dĂ©cision nâest pas juste un acte quotidien : câest un art et une science qui influence profondĂ©ment nos vies.
Mais personne ne nous a jamais appris comment on fait pour faire le bon choix.
Comment on prend une bonne décision ?
Comment faire ressortir la meilleure option parmi toutes celles qui sâoffrent Ă nous?
Trop souvent, nous tombons dans des piÚges cognitifs et émotionnels qui biaisent notre jugement.
Dans un monde oĂč lâinformation est abondante mais la sagesse est rare, apprendre Ă mieux dĂ©cider est plus quâune compĂ©tence; câest une nĂ©cessitĂ©.
Quelles stratĂ©gies adopter donc, pour que nos dĂ©cisions non seulement soient plus Ă©clairĂ©s, mais quâelles reflĂštent aussi nos aspirations le plus profondes ?
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Comment faire les bons choix de Chip et Dan Heath
La qualité de notre vie est directement proportionnelle à la qualité de nos décisions.
Savoir faire le bon choix est donc une compétence capitale pour se construire une vie épanouie, alignée avec nos ambitions et notre vision du monde.
Pourtant, la plupart du temps, nous prenons nos décisions sans une véritable stratégie.
Nous nâutilisons pas de processus qui nous aident Ă rĂ©flĂ©chir, quand nous sommes face Ă des choix importants, quâil sâagisse de notre vie personnelle ou professionnelle.
Parfois, nous nous remettons à notre instinct et notre intuition. Parfois, nous faisons une liste des pours et des contres du choix que nous devons réaliser.
Mais, comme lâexpliquent Chip and Dan Heath dans leur livre « Comment faire le bon choix : DĂ©jouer les piĂšges de la raison pour prendre de meilleures dĂ©cisions », aborder nos choix sans une stratĂ©gie claire et Ă©prouvĂ©e, nous expose Ă toute une sĂ©rie de biais cognitifs et Ă©motionnels qui risquent de nous amener dans une mauvaise direction.
Les 4 méchants de la prise de la décision
En simplifiant au maximum, quand nous prenons une décision, nous passons par 4 étapes :
- Nous nous trouvons face Ă un choix
- Nous évaluons les options disponibles
- Nous prenons un choix,
- Et puis nous vivons avec
Et pour chacune de ces étapes, nous sommes confrontés à 4 erreurs trÚs communes, les 4 méchants de la prise de la décision.
1. Nous nous trouvons face Ă un choix, mais nous lâexaminons Ă travers un cadre Ă©troit : soit un choix binaire (A ou B), soit encore plus souvent nous Ă©valuons une seule option : est-ce que je dois choisir A, oui ou non ? Comme avec un projecteur de théùtre, notre attention et notre champ du possible restent limitĂ©s Ă ce qui se trouve sous la lumiĂšre. Nous perdons de vue tout le reste, tout ce qui se trouve dans le noir.
Dans nos réflexions, nous évaluons un seul aspect du problÚme, une seule solution, une seule option.
Si nous ne prenons pas le temps de bouger le projecteur et de regarder autour, nous risquons de rester aveugles à des bien meilleures alternatives qui sont juste à portée de main.
2. Nous Ă©valuons les options disponibles, mais le biais de confirmation nous pousse Ă prĂȘter attention uniquement aux informations qui valident lâoption qui nous paraĂźt la meilleure.
Câest le fonctionnement par dĂ©faut de notre cerveau : nous avons tendance Ă confirmer les attitudes, les croyances et les actions que nous avons dĂ©jĂ rĂ©alisĂ©es, ou que nous trouvons prĂ©fĂ©rables.
Quand nous collectons des informations ou des donnĂ©es pour Ă©valuer les diffĂ©rentes options, notre cerveau nous pousse Ă prĂȘter attention Ă celles qui confirment ce que lâon croit dĂ©jĂ , et Ă ignorer celles qui le contredisent.
Le biais de confirmation est un obstacle majeur pour notre capacité à évaluer correctement les options à notre disposition.
3. Nous prenons un choix, mais plus que des critÚres rationnels, ce sont les émotions à court terme quiinfluencent fortement la prise de décision.
Est-ce que cela tâest dĂ©jĂ arrivĂ© quâun ami te demande un conseil, face Ă un problĂšme au travail ou dans ses relations, et que pour toi la solution est tout simplement Ă©vidente ?
Tu es mĂȘme surpris que ton ami ne soit pas en mesure de voir cette Ă©vidence.
Pourtant, quand câest ton tour dâĂȘtre confrontĂ© une situation similaire, tout dâun coup ce recul, cette hauteur de vue, disparaissent.
Les émotions trÚs intenses que nous pouvons ressentir brouillent notre jugement, et risquent de nous orienter dans une mauvaise direction.
Pour amĂ©liorer nos dĂ©cisions, nous devons rĂ©ussir Ă faire descendre lâĂ©motion, et Ă rĂ©flĂ©chir sur un horizon de temps long.
4. Et puis nous vivons avec nos dĂ©cisions, mĂȘme quand nous avons clairement eu un excĂšs de confiance par rapport Ă ce qui allait se passer dans le futur.
Une fois que nous avons pris une décision, nous ne prenons pas le temps de vérifier, quelque temps aprÚs, si les hypothÚses à la base du choix sont correctes, ou si la situation a évolué.
Le futur a une excellente capacitĂ© Ă nous surprendre, et aller Ă lâencontre de nos prĂ©visions.
Il y a des moments oĂč il serait trĂšs opportun de rĂ©-Ă©valuer nos choix. Mais cet excĂšs de confiance dans nos prĂ©visions nous pousse rarement Ă les mettre en discussion, une fois que nous les avons prises.
Un processus de dĂ©cision efficace doit nous aider Ă contrer ces erreurs classiques lors dâune prise de dĂ©cision. A chacune de ces Ă©tapes, nous pouvons utiliser des mĂ©thodes qui amĂ©liorent significativement notre maniĂšre de dĂ©cider.
Voici les stratégies et les outils conseillées par les auteurs.
1. Ătendre les options
A chaque fois que nous nous retrouvons face Ă une dĂ©cision de « oui ou non », câest le signe que nous sommes en train de limiter notre choix Ă une seule option. MĂȘme le choix entre « A ou B » est la preuve que nous sommes pris au piĂšge du cadre Ă©troit.
Voici 3 stratégies que tu peux adopter pour étendre les options parmi lesquels tu peux choisir :
- Le test des options disparues : comment tu tây prendrais si finalement tu ne pouvais choisir aucune des options que tu es en train dâĂ©valuer ? Que ferais-tu si ces options disparaissaient dâun coup ? Quelles autres options peux-tu envisager ?
- Le jeu multipiste : souvent, nous pensons aux options disponibles comme mutuellement exclusives. PlutĂŽt que de penser « A ou B », ou encore « dâabord A, puis B », nous pouvons Ă©tendre nos options en pensant « A et B ». Et encore plus puissant : « A en mĂȘme temps que B ». Prendre en considĂ©ration plusieurs options en mĂȘme temps permet souvent de trouver des nouvelles idĂ©es sur le choix Ă prendre.
- Trouver quelquâun qui a dĂ©jĂ rĂ©solu tes problĂšmes : câest une approche trĂšs efficace pour identifier des options pertinentes. Sâinspirer (voir copier) la solution que dâautres personnes dans une situation similaire Ă la nĂŽtre ont dĂ©jĂ trouvĂ©e, peut nous faire gagner beaucoup de temps, et Ă©viter des erreurs.
2. Tester les hypothĂšses
Le biais de confirmation est tellement puissant, quâil ne suffit pas de connaĂźtre son existence pour Ă©viter la tendance Ă collecter et Ă©valuer uniquement les informations qui confirment notre point de vue.
Voici 3 stratégies que tu peux utiliser pour évaluer les différentes options de maniÚre plus objective :
- ConsidĂ©rer lâopposĂ© : pour Ă©viter de tomber dans le biais de confirmation, il est trĂšs utile de se poser des questions qui visent Ă invalider, plutĂŽt que confirmer, notre option prĂ©fĂ©rĂ©e. Il peut ĂȘtre mĂȘme utile de prendre en considĂ©ration la position opposĂ©e, et dâen considĂ©rer les avantages.
- Regarder les statistiques : il est trĂšs probable quâils existent des statistiques ou des donnĂ©es de rĂ©fĂ©rence qui mesurent quelles sont les consĂ©quences les plus probables du choix que nous nous apprĂȘtons Ă faire. Convaincus que la situation dans laquelle nous nous trouvons est unique, nous faisons plus confiance Ă notre instinct quâĂ ces donnĂ©es. En rĂ©alitĂ©, nous sommes beaucoup moins uniques que ce que nous pensons, et les statistiques externes sont souvent beaucoup plus proches de la rĂ©alitĂ© que notre propre Ă©valuation.
- RĂ©aliser un test : avant de tâengager pleinement dans un choix, peux-tu sonder le terrain par une petite mise en situation rĂ©elle ? Par exemple, avant de te lancer dans une carriĂšre de boulanger parce que lâidĂ©e te plaĂźt, tu peux passer quelques semaines dans une boulangerie et vivre ce mĂ©tier au quotidien. Câest lâapproche typique des entrepreneurs : plutĂŽt que dĂ©velopper des grandes thĂ©ories, ils valident ou Ă©cartent leurs hypothĂšses par des petites expĂ©riences.
3. Prendre de la distance avant de décider
Les Ă©motions que nous ressentons sur lâinstant peuvent nous pousser Ă prendre des dĂ©cisions que nous risquons de regretter dans le long terme. Câest la raison pour laquelle nous devons prendre de la distance de ces Ă©motions avant de dĂ©cider.
Voici 3 stratégies pour y arriver :
- Lâanalyse 10/10/10 : pour chaque option que tu Ă©values, comment est-ce que tu vas te sentir dans 10 minutes si tu fais ce choix ? et dans 10 mois ? Et dans 10 ans ? Cet exercice permet de mettre en perspective les Ă©motions que nous ressentons sur lâinstant, par rapport aux consĂ©quences de nos choix dans le temps long.
- Le conseil Ă un ami : pour retrouver de la distance par rapport Ă notre situation, voici une question trĂšs efficace : si mon meilleur ami Ă©tait dans cette situation, quâest-ce lui que je conseillerais de faire ? Et voici la mĂȘme question adaptĂ©e pour des situation professionnelle : si je quittais mon poste, quâest-ce que mon successeur ferait Ă ma place ?
- Suivre ses valeurs fondamentales : parfois, nous avons du mal à décider à cause du conflit sous-jacent entre deux ou plusieurs de nos valeurs. Identifier et prioriser nos valeurs nous aide à choisir la bonne direction devant ces choix difficiles. Pour protéger nos valeurs fondamentales, nous devons accepter de renoncer à des priorités moindres.
4. Se prĂ©parer Ă lâerreur
Quand nous pensons au futur, nous ne devons pas penser Ă un « point », un seul scĂ©nario que nous devons prĂ©voir prĂ©cisĂ©ment. Une bonne anticipation consiste Ă identifier un intervalle dâissues possibles, qui considĂšrent aussi la possibilitĂ© que notre choix ne soit pas le bon.
Voici 2 stratégies pour améliorer nos choix au cours du temps :
- ConsidĂ©rer la pire et la meilleure issues possibles. Autant nous avons du mal Ă prĂ©voir un « point » prĂ©cis, autant nos estimations sur lâintervalle dâissues possible donnent souvent un cadre de rĂ©flexion pertinent. Si nous prenons le temps de considĂ©rer quelle serait la pire issue possible de notre dĂ©cision, nous pouvons plus facilement anticiper et limiter les risques plus grands. Et en considĂ©rant la meilleure, nous pouvons nous prĂ©parer au cas oĂč notre dĂ©cision soit un Ă©norme succĂšs.
- PrĂ©voir un signal dâalerte : une fois que nous avons pris une dĂ©cision, nous risquons de ne plus jamais la mettre en discussion, mĂȘme quand avec le temps il devient clair quâelle est mal orientĂ©e. PrĂ©voir un signal dâalerte au moment de la prise de dĂ©cision nous permet de sortir du mode « pilote automatique », et reconsidĂ©rer le choix. Des excellents signaux dâalerte peuvent ĂȘtre des dates (par exemple : je vais reconsidĂ©rer ce choix dans 3 mois), des indicateurs (par exemple : je dĂ©die un budget de 5000⏠à ce projet), ou mĂȘme des Ă©lĂ©ments moins objectifs comme une sensation (par exemple : je vais reconsidĂ©rer ce choix quand je ressens du stress). Un avantage supplĂ©mentaire dâavoir un signal dâalerte est quâil crĂ©e un espace sĂ»r, dans lequel nous pouvons prendre des risques de maniĂšre maĂźtrisĂ©e.
Utiliser ce processus lorsque nous devons prendre des choix importants ne veut pas dire que nous ne tromperons plus jamais, ou que nous avons la garantie de toujours choisir la meilleure option.
Ce nâest pas une boule de cristal.
Par contre, ce processus améliore significativement la qualité de nos décisions et, par conséquent, la qualité de notre vie.
VoilĂ , tu connais dĂ©sormais les 4 mĂ©chants de la prise de dĂ©cision (le cadre Ă©troit, le biais de confirmation, les Ă©motions Ă court terme, et lâexcĂšs de confiance), dâaprĂšs le livre « Comment faire le bon choix », de Chip et Dan Heath.
Nous pouvons contrer ces mĂ©chants en Ă©largissant nos options, en testant nos hypothĂšses, en prenant de la distance avant de dĂ©cider, et en nous prĂ©parant Ă lâerreur.
Si le sujet de la prise de dĂ©cision tâintĂ©resse, je tâinvite Ă lire lâarticle dĂ©diĂ© au livre « Comment dĂ©cider » de Annie Duke.
Et toi ? Comment fais-tu aujourdâhui pour prendre des dĂ©cisions importantes ?
As-tu un choix à prendre, pour lequel tu pourrais tester ce processus en 4 étapes ?
NâhĂ©site pas Ă partager ton expĂ©rience et tes rĂ©flexions Ă lâensemble de la communautĂ© Mind Parachutes en laissant un commentaire !!
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