Quelle peur tu ressens le plus ? La peur de parler en public ? De perdre ton travail ? De te tromper dans une décision importante ? De vieillir ? De perdre un être cher ?
La peur est une expérience profondément humaine. Elle fait partie intégrante de notre vie. Elle se manifeste dans nos choix, nos ambitions, nos relations. Elle a le pouvoir de nous faire souffrir, hésiter, et dans les cas extrêmes, elle nous bloque complétement.
Et si d’un côté il est impossible de la faire totalement disparaître, nous pouvons tout de même apprendre à avancer avec elle.
Quand nous l’abordons de la bonne manière, nous pouvons transformer la peur en énergie positive.
Pour y arriver, tu dois changer d’état d’esprit, et apporter un nouveau regard sur toi-même.
Pas besoin de te sentir prêt ou confiant à 100 %. Il te suffit d’oser faire le premier pas.
Dans cet article, découvre une approche simple et puissante pour ne plus laisser la peur décider à ta place.

Tremblez mais osez de Susan Jeffers
Susan Jeffers est docteure en psychologie. Son principal succès professionnel a été de sortir le concept de la peur du circuit restreint de la thérapie, et de l’adresser par la formation. Grâce à ses programmes, elle a aidé des millions de personnes à travers le monde à mieux gérer leurs émotions, en particulier la peur et l’anxiété.
Son livre « Tremblez, mais osez ! » a été publié la première fois il y a presque 40 ans. Depuis, il a été traduit dans plus de 30 langues, et publié dans plus de 100 Pays.
Son constat est simple : la peur fera toujours partie de notre vie, d’une manière ou d’une autre. Espérer de l’éliminer est juste une illusion.
Donc ce n’est pas la peur qu’il faut combattre, mais notre incapacité à agir à cause d’elle.
Notre discours intérieur alimente nos blocages, nos habitudes mentales nous maintiennent dans la paralysie.
Avec des toutes petites décisions dans la vie de tous les jours, nous pouvons retrouver un sentiment de mouvement, de confiance, d’équilibre.
Grâce à cette nouvelle posture, nous pouvons transformer notre manière de penser, reprendre progressivement le contrôle, et retrouver un sentiment de pouvoir personnel.
Les 3 niveaux de la peur
Quand on regarde la peur de plus près, on réalise qu’elle peut être divisé en trois niveaux.
Le premier niveau est celui des peurs externes, les expériences auxquelles nous pouvons être confrontés tout au long de notre vie. Par exemple : se retrouver seul, perdre la sécurité financière, tomber malade ou vieillir.
Ce sont des peurs liées à des situations concrètes, que l’on identifie facilement.
Au deuxième niveau, on trouve les peurs liées à un état d’esprit intérieur, comme la peur d’être rejeté, de ne pas être à la hauteur, ou de perdre le contrôle. Elles reflètent la perception de notre propre personne, et notre habilité d’interagir avec notre environnement.
Alors qu’à première vue ces peurs semblent de nature différente, elles partagent toutes une même origine, plus profonde. C’est la peur du troisième niveau : la croyance que l’on ne saura pas gérer ce qui va arriver.
Si tu portes plus d’attention à ton sentiment de peur, tu réaliseras que ce n’est pas tant l’événement auquel tu es confronté qui te fait peur, mais le doute sur ta capacité à y faire face.
Douter de ta capacité de gérer ce que la vie va te présenter agit comme un filtre déformant : les risques grossissent, tu minimises tes ressources, tu fuis l’inconnu.
Le plus souvent, nous pensons que la peur est une barrière à franchir, ou alors le signal qu’il faut tout arrêter.
En réalité, elle est la réaction naturelle face à l’inconnu. Ressentir de la peur est le signe que nous sommes confrontés à des nouvelles situations, que nous sortons de notre zone de confort, que nous grandissons.
Ne pas ressentir de la peur n’est possible que si nous passons notre vie dans une boule enfermée du contexte que nous maîtrisons déjà. Fini les nouvelles expériences, fini l’aventure, fini le processus de croissance personnelle. Espérer de vivre sa vie sans jamais ressentir de la peur est une très mauvaise idée : cela amène inexorablement à une existence qui n’est ni heureuse, ni épanouissante.
La clé consiste donc à cultiver la certitude intérieure que, « quoi qu’il arrive, je saurai y faire face ». Ce travail intérieur ne fait pas disparaître la peur, mais il lui enlève son pouvoir paralysant.
Grâce à la croyance « Je saurai gérer ce qui se présentera », la peur ressentie faiblit en intensité, et nous retrouvons le courage et l’énergie pour aller de l’avant malgré sa présence.
Les 5 vérités de la peur
Maintenant que l’on a démasqué ce schéma qui nous paralyse, nous pouvons commencer à le transformer.
Ce n’est pas la réalité qui est menaçante, mais notre interprétation. Et nous avons toujours la possibilité de changer cette interprétation.
Ressentir de la peur peut devenir une expérience profondément positive. Elle est le prix à payer pour sortir de la routine, faire quelque chose de nouveau, grandir.
Ce frisson, cette tension intérieure, sont les signes que nous sommes vivants, que nous avançons vers quelque chose de plus grand.
Voici 5 vérités qu’il convient de garder à l’esprit à propos de la peur :
- La peur ne va jamais m’abandonner tant que je continue à grandir.
Chaque nouvelle étape, chaque nouvelle ambition, s’accompagne d’un certain niveau d’inconnu. Et donc de peur. Faire disparaître la peur, c’est cesser de grandir. - La seule façon de se débarrasser de la peur liée à une action est de passer à l’action.
L’analyse, la réflexion ou même la préparation ne suffisent pas. Afin de retrouver ton pouvoir personnel, tu dois te lancer. - La seule manière de te sentir mieux dans ta peau, est de passer à l’action. Il n’y a pas de raccourci possible. C’est dans l’action, même maladroite, que tu trouves la sérénité et la confiance.
- Il n’y a pas que toi qui ressens de la peur quand tu sors de ta zone de confort. Tout le monde a peur. Tu n’es pas une exception. Corrige la signification que tu donnes à la peur : la ressentir ne vet pas dire que tu n’es pas capable, mais que tu es en train de progresser.
- Affronter la peur est moins effrayant que de vivre avec le sentiment d’impuissance qu’elle génère. Ne rien faire pour éviter de se confronter à la peur, c’est accepter de vivre dans la frustration et la stagnation. Une issue à éviter à tout prix.
Agir malgré la peur
Voici quelques conseils sur comment traduire ces vérités dans ta propre vie, afin de vaincre la peur et avancer malgré elle.
1. Passe d’une posture de victime à une posture de pouvoir. Beaucoup de gens se sentent bloqués parce qu’ils se voient comme des victimes : de leurs circonstances, de leur passé, de leur entourage. Tant que l’on reste dans cette posture, on n’arrivera pas à avancer. Il est essentiel que tu reprennes la responsabilité absolue de ta vie. Cela ne signifie pas te blâmer pour tout ce qui t’arrive, mais reconnaître que tu as toujours le pouvoir de décider comment réagir à ce qui t’arrive. C’est un changement de posture profond, qui transforme radicalement la manière dont tu vis la peur. Tu passes du rôle de spectateur impuissant à celui d’acteur engagé.
Voici 7 leviers très concrets pour cultiver une posture de puissance intérieure :
- Ne rejette pas sur une force extérieure la responsabilité de tes insatisfactions ou frustrations à l’égard de la vie.
- Ne te reproche pas de ne pas être en maîtrise de la situation : tu es sur la voie de la reconquête de ton pouvoir, et tu fais de ton mieux.
- Prends conscience des situations dans lesquelles tu joues le rôle de victime.
- Familiarise-toi avec ton plus grand ennemi : ton critique intérieur, le monologue incessant qui se passe dans ta tête est qui ne perd jamais l’occasion de te faire sentir inadéquat, et te fais douter de tes choix.
- Détermine les avantages cachés (et souvent inconscients) de rester dans ta situation actuelle, et qui t’empêchent d’avancer.
- Détermine ce que tu veux dans la vie, et agis en conséquence.
- Prends conscience des nombreux choix qui s’offrent toujours à toi dans toutes les situations que tu rencontres, que ce soit à niveaux des actions que tu choisis de réaliser, et des sentiments que tu choisis de cultiver.
2. Élargis ta zone de confort grâce à l’action.Rester bloqué à cause de la peur rétrécit la vie. Mais chaque fois que tu choisis d’agir malgré elle, ta zone de confort s’agrandit. Donc, entraîne-toi à faire pousser ta zone de confort : multiplie les petites actions de courage au quotidien. Il suffit de quelques gestes simples : oser demander, dire non, s’exprimer avec authenticité. Grace à ces gestes, tu deviens plus à l’aise dans l’inconfort, tu renforces ta confiance. Résultat : tu es plus libre.
3. Remplace les pensées limitantes par des affirmations de pouvoir. Puisque nos pensées alimentent nos émotions, un des outils le plus efficaces pour agir malgré la peur est d’utiliser des affirmations positives. Répète plusieurs fois par jours, et de manière consciente, des phrases qui boostent ta confiance, par exemple : « Je fais confiance à ma capacité de gérer ma vie ». Grâce à elles, tu reprogrammes ton dialogue intérieur et tu arrêtes d’écouter ton monologue négatif. Ça ne supprime pas les obstacles, mais ça aide à les aborder avec une autre énergie.
Peur et prise de décision
Changer ton approche mentale vers une attitude plus positive va aussi transformer la manière dont tu prends les décisions.
Choisir entre deux options est difficile tant que l’on maintient la croyance que choisir une voie signifie forcément renoncer à l’autre, et que parmi celles-ci il y en a une qui est bonne et, forcément, l’autre est mauvaise.
Dans cet état d’esprit, la peur de se tromper, de regretter, de ne pas faire le bon choix risque de nous paralyser.
Et si, au contraire, on pouvait aborder nos choix avec la certitude que, peu importe la voie que l’on prend, on ne peut que gagner ?
Avec cette optique, toutes nos décisions sont des opportunités d’apprentissage, d’occasions de grandir. C’est ce que l’auteure appelle la no-lose decision, la décision sans perte.
En effet, dans n’importe quel choix, il n’existe pas une seule bonne décision, la décision parfaite. Ce qui implique qu’il n’y a pas non plus une mauvaise décision. En effet, chaque décision, même si elle n’amène pas au résultat souhaité, devient une occasion d’apprendre et de grandir.
Au lieu de rester intimidés face à la recherche impossible de la perfection, nous retrouvons le pouvoir d’agir.
Voici comment faire pour appliquer le modèle de la décision sans perte.
Avant de décider :
- Dédramatise l’enjeu. Rappelle-toi qu’il n’existe pas de choix parfait. Chaque option t’offre une opportunité d’apprendre et d’évoluer. Peu importe la décision, tu ne peux pas te tromper.
- Fais tes recherches. Afin d’en savoir le plus possible sur chaque option, demande à obtenir des avis éclairés autour de toi. Attention par contre : demande toujours l’avis d’experts et des personnes qui vont te pousser à continuer à grandir et apprendre.
- Définis tes priorités. Prends le temps de clarifier tes intentions, les expériences que tu souhaites vivre dans ta vie. Ce point n’est pas si simple de ce qu’il peut paraître, puisque depuis tout petits nous avons été éduqués à faire ce que les personnes autour de nous attendaient de notre part.
- Écoute ton intuition autant que ta logique. Ton ressenti est souvent plus connecté à tes valeurs profondes que tes raisonnements mentaux. Au moment de décider, n’aie pas peur de l’écouter et de le suivre. De toute manière, tu n’as rien à perdre et tout à gagner.
Après la décision :
- Laisse de côté tes attentes. Même si ils ont été utiles au moment de décider, s’accrocher aux résultats que tu as imaginé et que tu attends est la meilleure manière de ressentir de la déception. Dès que tu as pris une décision, laisse de côté tes attentes, et ouvre-toi aux opportunités inattendues qui vont se présenter.
- Accepte la pleine responsabilité de tes décisions. Adopter cette posture n’est pas toujours simple, mais c’est ce qui te permettra de tirer le maximum de valeur et d’enseignement dans chacun de tes choix. Chaque expérience est une mine d’informations. Si le résultat n’a pas été celui que tu espérais, demande-toi : « Qu’est-ce que j’ai appris ? » Cette posture te libère du poids du regret et te permet d’accumuler de la sagesse pour tes prochaines décisions. C’est en apprenant de tes actions que tu renforces ta confiance.
- Ne protège pas, corrige. S’accrocher à une décision une fois qu’elle est prise, et essayer de la « sauver » même quand il est évident qu’elle ne nous convient pas, est un réflexe très courant. Pourtant, cette obstination va nous faire plus de mal que de bien. Reste toujours ouvert aux ajustements, voir même aux changements de direction. Ce n’est pas un échec, mais une preuve d’intelligence et de flexibilité.
En adoptant l’approche de la décision sans perte, tu vas transformer la peur de te tromper dans l’enthousiasme de saisir une opportunité. Tu as désormais la certitude que, quoi qu’il arrive, tu en feras quelque chose de bon.
Voilà, tu connais désormais quelles sont les croyances et les attitudes à cultiver pour voir la peur non pas comme un problème ou un blocage, mais comme un signe que tu es en train d’apprendre et de grandir, d’après le livre « Tremblez, mais osez » de Susan Jeffers.
Tu n’as pas besoin d’être prêt à 100 %, d’avoir tout compris ni tout anticipé. Tu as juste besoin de te rappeler de cette vérité fondamentale « Quoi qu’il arrive, tu sauras y faire face ».
Et toi ? Quelle action pourrais-tu faire pour élargir ta zone de confort et renforcer ta puissance intérieure ? Quelle décision tu repousse à cause de la peur, sur laquelle tu peux∑ choisir d’avancer quand-même ?
Lancer ton Side Business est l’opportunité parfaite pour te mettre dans les conditions de devoir avancer régulièrement malgré la peur.
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