Prenez des MEILLEURES DÉCISIONS par ces 8 MODÈLES MENTAUX !!

Mieux réfléchir ne signifie pas être un génie. Il s’agit tout simplement des processus que nous utilisons pour comprendre et anticiper la réalité, et des choix que nous faisons en conséquence.

De manière souvent inconsciente, les décisions que nous prenons se basent sur notre compréhension du monde, qui ne peut qu’être partielle et, parfois, erronée.

Afin d’améliorer la qualité des décisions que nous prenons chaque jour, nous pouvons améliorer notre compréhension du monde, qui se structure autour des modèles de pensées que nous utilisons. Pour y arriver, pourquoi ne pas tirer profit des grands esprits qui nous ont précédé, et qui ont décrit quels processus ils utilisaient pour aborder les problèmes ?

Découvrez 8 modèles de pensées très puissants que vous aussi pouvez utiliser dans votre quotidien. 

Dans son livre « Les grands modèles de pensée », édité par Farnam Street, l’auteur prend inspirations des grands penseurs actuels et de l’antiquité, comme Socrate, Charles Darwin, Albert Einstein et Nassim Taleb, pour identifier quelles stratégies sont efficaces pour approcher les problèmes et les défis auxquels nous devons faire face avec clarté et confiance.

Dans le monde réel, il est assez commun de devoir prendre des décisions sans disposer de toutes les informations nécessaires, ou avec une compréhension partielle des options disponibles. C’est dans ces situations que savoir utiliser des modèles de pensée éprouvés et efficaces fait toute la différence, et les conséquences sur notre vie peuvent être extrêmement positives.

1. La carte n’est pas le territoire

Nous utilisons souvent des cartes, ou des modèles, pour nous aider à comprendre la réalité. Le principe est simple : on accepte de simplifier la complexité du monde réel, de laisser de côté bon nombre de détail, pour faciliter la compréhension et l’interaction avec ce qui nous entoure.

L’utilité de tout modèle et de toute carte dépend de son efficacité à expliquer et à prédire.

Nous avons tellement l’habitude d’utiliser des simplifications pour naviguer la complexité, nous sommes tellement à l’aise avec nos cartes et modèles, qu’il existe le risque de les confondre avec la réalité elle-même. Nous pensons avoir toutes les réponses, nous utilisons des règles statiques sans plus vérifier si elles sont correctes ou non.

Et quand la carte ou le modèle sont en dissonance avec ce qui se passe dans la vraie vie, nous sommes tentés de douter de la réalité, avant de remettre en cause ou améliorer la carte ou le modèle utilisés. Nous pouvons penser qu’agir en conformité avec la carte est plus important que continuer à acquérir de nouvelles informations sur un territoire.

Il est important de garder à l’esprit que nos simplifications sont des outils, des guides pour faciliter nos interactions avec le monde, et non pas des lois qui doivent s’imposer à tout prix.

2. Le cerce des compétences

Bien connaître et comprendre son cercle des compétences permet d’améliorer sensiblement la prise de décision. Par notre nature et nos expériences de vie, nous avons cumulé une connaissance approfondie de certains domaines, qui constituent notre cercle des compétences.

Pour les situations qui se trouvent à l’intérieur de ce cercle, nous connaissons très bien les tenants et aboutissants de ces domaines, notre analyse est à la fois rapide et pertinente. Nous savons alors prendre les bonnes décisions.

Ce qui caractérise un cercle de compétences est que nous savons exactement ce que nous ne savons pas. Si nous avons besoin d’informations supplémentaires, nous savons exactement quoi chercher, où le chercher, et même si c’est impossible à obtenir.

Un cercle de compétence ne se construit pas en quelques jours. Cela demande des mois, souvent des années, de travail régulier et approfondi.

Dès que nous sortons du cercle de compétences, il est fondamental de faire extrêmement attention. Le risque ne vient pas tellement des domaines que nous ne connaissons pas du tout. Dans ce cas, nous sommes naturellement prudents. Le risque vient principalement des domaines dont nous avons une connaissance superficielle. Dans ce dernier cas, nous n’avons pas conscience de tout ce qu’il nous reste encore à apprendre et comprendre, et par conséquent nous avons tendance à surestimer nos connaissances.

Attention donc aux décisions que nous prenons dans un domaine dont nous sommes familiers, mais qui est en dehors de notre cercle des compétences.

3. Penser par principes fondamentaux

L’idée de bâtir la connaissance sur des principes fondamentaux a une longue tradition dans la philosophie. Cette approche consiste à adresser les problèmes compliqués en séparant les éléments de bases qui les constituent, et en précisant les hypothèses en entrée du raisonnement.

Si nous ne voulons pas toujours dépendre de l’opinion et l’avis des autres, nous devons apprendre à construire notre propre point de vue sur un sujet. Pour que notre avis soit solide, nous devons apprendre à déconstruire la problématique dans ses composantes de bases, tester nos hypothèses sur ces composantes, et recomposer à nouveau la situation globale pour en vérifier la cohérence.

Voilà la méthode de questionnement que Socrate utilisait pour bâtir sa pensée sur des principes fondamentaux :

  • Clarifier ses idées et en expliquer l’origine : qu’est-ce que je pense exactement, et pourquoi ?
  • Remettre en question les hypothèses : comment savoir si c’est vrai ? Et si c’était le contraire ?
  • Chercher des preuves.
  • Envisager d’autres perspectives : que peuvent penser les autres ? et comment savoir qui a raison ?
  • Examiner les conséquences et les implications : qu’est-ce qui se passe-t-il si je me trompe ?
  • Remettre en question les questions initiales : quelles sont les conclusions ?

4. Expériences de pensée

Imaginer des choses, conduire des expériences grâce à sa propre imagination est d’une grande utilité pour évaluer par anticipation et sans risque les conséquences de nos choix, et améliorer ainsi notre prise de décision.

Pour être utiles, ces expériences doivent être réalisées avec la même rigueur qu’une expérience scientifique, et suivre ces 6 étapes : 

  • Préciser la question à laquelle l’expérience doit répondre
  • Effectuer des recherches approfondies
  • Construire une hypothèse
  • Réaliser l’expérience de pensée
  • Analyser les résultats et les comparer à l’hypothèse de départ
  • Tirer les conclusions et répéter l’expérience après avoir ajusté la question si besoin

Un des gros avantages de cette approche, est qu’il n’y a pas de limites au nombre de fois que nous pouvons changer une variable et recommencer le test pour évaluer l’effet sur le résultat final.

Albert Einstein était un grand utilisateur de cette méthode, qui lui permettait de vérifier des hypothèses et des théories par des tests logiques qu’il aurait été difficile voir impossible de réaliser dans la réalité.

Si utilisée régulièrement, cette méthode permet de renforcer significativement nos capacités d’intuition, d’en connaître les limites, et de bien comprendre les liens entre causes et effets des situations que nous sommes en train d’analyser.

5. Le coup d’avance 

Anticiper les conséquences immédiates d’une action est assez simple, c’est d’ailleurs quelque chose que pratiquement tout le monde a l’habitude de faire. C’est beaucoup plus rare, et en même temps beaucoup plus puissant, de poursuivre ce travail d’anticipation en prenant en compte les effets secondaires, ultérieurs, par une approche globale et holistique.

Le monde dans lequel nous vivons est caractérisé par des systèmes fortement interconnectés, et savoir anticiper correctement toutes les possibles conséquences d’un choix n’est pas évident. Pour cela, nous devons apprendre à observer les choses de la manière la plus honnête et objective possible.

Réfléchir à un ou plusieurs coups d’avance est particulièrement utile pour apprendre à donner la priorité à des bénéfices à long terme plutôt qu’à des gains immédiats. Si cela peut pousser à des choix moins spectaculaires sur l’instant, la récompense sur le long terme peut être énorme!

Cette approche permet aussi de construire des argumentaires efficaces. Dans des nombreuses situations de notre vie nous avons besoin de convaincre les autres de notre point de vue. Et notre thèse sera considérée beaucoup plus solide et persuasive si nous démontrons que nous avons aussi pris en considération les possibles effets secondaires des options disponibles.

La question critique à se poser est : et ensuite quoi ? Investir un peu de temps maintenant pour prendre un coup d’avance peut nous en faire gagner beaucoup par la suite.

6. La pensée probabiliste

La théorie des probabilités est le seul outil mathématique disponible pour aider à gérer l’inconnu et l’incontrôlable. C’est un outil à la fois pratique et extrêmement puissant.

Puisque le futur est  impossible à prédire avec certitude, connaître la probabilité qu’un événement se produise, et ses possibles conséquences, est un outil extrêmement précieux pour élaborer des stratégies efficaces.

La loi des probabilités la plus connue est celle de Gauss, avec la courbe à forme de cloche qui l’accompagne. Il s’agit de la distribution « normale », avec des événements qui peuvent tomber à gauche et à droite de la moyenne avec la même probabilité, et qui ont une probabilité qui se réduit rapidement quand on s’éloigne de la valeur moyenne.

Mais certains phénomènes auxquels nous sommes confrontés suivent d’autres types de lois statistiques. 2 en particuliers sont à considérer: les distributions caractérisées par des extrémités épaisses, où les événements qui valent 10, 100 ou même 1000 fois la moyenne ne sont pas si exceptionnels, et aussi les distributions asymétriques (comme par exemple notre tendance à surestimer l’issue positive de certaines situations).

Pour ce type d’évènement, impossible de prédire : il vaut mieux anticiper et ne pas s’exposer à des risques trop importants. Ensuite, il est très utile d’apprendre de ses erreurs. Ce n’est jamais agréable, mais cela représente un avantage considérable.

7. Causalité vs corrélation

Quand nous constatons que deux événements se produisent en même temps, ce qui peut impliquer une certaine corrélation entre les deux, il est facile de tomber dans l’erreur de considérer qu’un des deux est à l’origine de l’autre (ce qui comporte un lien de causalité).

Cette erreur porte à considérer que le lien entre les deux phénomènes observés soit déterminé : quand la cause se produit, la conséquence doit forcément se produire également. Cette erreur d’évaluation peut porter à des décisions fondées sur des mauvaises hypothèses.

Deux possibilités pour éviter ces erreurs :

  • Essayer d’inverser la relation de causalité et voir quelles sont les conséquences ; si rien ne change, les 2 évènements sont seulement corrélés
  • Utiliser dans les observations ce que l’on appelle un « groupe de contrôle », ce qui permet d’observer le comportement d’une variable en la présence et en l’absence de l’autre.

8. L’inversion

Cette technique consiste à aborder une réflexion d’une position contraire à ce qui nous serait naturel : plutôt que démarrer de la situation actuelle et avancer, cela consiste à commencer par la fin et revenir en arrière. Combiner une réflexion vers l’avant avec l’inversion permet d’observer la réalité de points de vues différents.

Vous pouvez aborder l’inversion de deux approches différentes :

  • Partez de l’hypothèse que ce que vous essayez de prouver est soit vrai soit faux, et déduisez quelles conditions préalables doivent être vraies ou fausses pour arriver à ce résultat. Voyez ensuite si elles sont réellement présentes ou pas.
  • Au lieu de viser directement votre objectif, considérez d’abord l’issue que vous voulez éviter, et voyez quelles options restent à votre disposition.

 Voilà un possible processus d’inversion :

  1. Identifiez le problème à résoudre
  2. Définissez votre objectif
  3. Identifiez quelles sont, dans la situation en cours, les forces favorables à votre objectif
  4. Identifiez ensuite quelles sont les forces qui représentent un obstacle à votre objectif
  5. Créez le plan d’une possible solution !! 

La plupart des gens s’arrêtent à l’étape 3. L’inversion, elle, a lieu à l’étape 4, et peut beaucoup enrichir votre compréhension de la situation, et améliorer d’autant votre stratégie vers votre objectif.

Vous connaissez désormais les principaux modèles mentaux suggérés par Farnam Street pour mieux comprendre la réalité et les possibles conséquences de nos choix, ce qui nous permet de prendre des décisions de meilleure qualité.

Partagez dans les commentaires quels sont les  modèles mentaux que vous-mêmes utilisez dans votre prise de décision, et lesquels parmi cette liste vous souhaitez expérimenter dans votre vie.

Si le sujet vous intéresse, je vous conseille de voir la vidéo dédiée au livre « C’est (vraiment) moi qui décide de Dan Ariely, et les 2 vidéos dédiées au livre « 12 règles pour une vie » de Jordan Peterson.

A très vite, pour de nouvelles idées !!!


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