☘️ Devenir MINIMALISTE : un mode de vie centré sur l’ESSENTIEL

Cela arrive, dans le cours de sa vie, de se rendre compte que nous ne sommes pas sur le bon chemin, celui qui nous correspond. Que nous n’avons pas pris les bonnes décisions, ou tout de moins pas pour les bonnes raisons.

Et tant que nous restons victimes de la surcharge de distractions à laquelle nous exposent le monde d’aujourd’hui et la société de consommation, il est très difficile d’identifier ce qui est essentiel à notre bien-être : la relation avec nos proches, prendre soin de soi, continuer à apprendre et à se développer.

Dans ce cadre, adopter un style de vie minimaliste est un excellent antidote à la distraction et l’insatisfaction permanentes, pour finalement nous connecter à ce que nous considérons essentiel. 

Le minimalisme peut être défini comme un style de vie plus conscient, dans lequel nous laissons de côté les excès pour ne garder que l’essentiel, et faire de la place à ce qui est important pour nous. Evidemment, il n’y a pas une réponse universelle à ce qui fait qu’une vie est pleine et épanouie. Pour chacun de nous, la réponse sera différente.

C’est la raison pour laquelle, si on décide d’adopter les principes du minimalisme, il est fondamental de définir ce qu’il signifie pour nous-mêmes. Sophie Martin, autrice du livre « Devenir minimaliste pour les débutants », souhaite nous guider dans les premiers pas vers le minimalisme, de la manière qui mieux convient à notre propre nature et à notre propre situation.

Contrairement aux idées reçues, qui peuvent nous faire penser à une vie dépourvue de tout confort et de tout plaisir, être minimaliste ne signifie pas renoncer à tout. Au contraire, être minimalistes revient à choisir consciemment de se séparer de tout ce qui est superflu, de ce qui n’a pas de valeur à nos yeux, afin de laisser plus de place à ce qui compte vraiment pour nous.

Et le chemin pour y arriver n’est pas aussi insurmontable que nous pouvons le craindre.

L’illusion de la consommation

En tant qu’êtres humains, nous avons tous des besoins que nous devons satisfaire : manger, nous habiller, avoir des relations avec les autres, nous reposer. Il n’y a donc rien de mal à consommer afin de satisfaire ces besoins.

Les problèmes commencent quand, à cause des valeurs véhiculées par la société de la consommation, nous finissons par tomber dans une spirale sans fin où ce que nous achetons, ce que nous possédons, ce n’est jamais assez.

Nous en vouons toujours plus. Cela peut concerner des biens matériels, mais peut tout aussi bien s’appliquer au monde numérique, où nous risquons de devenir accros à nos appareils ou aux réseaux sociaux.

Coincés dans cette spirale, nous finissons par travailler toujours plus, toujours plus longtemps, pour pouvoir nous permettre d’acheter toutes ces choses qui nous donnent l’illusion du bonheur sur l’instant, mais qui finissent par nous éloigner de ce qui est essentiel pour nous.

Si vous avez la sensation d’être continuellement stressés, insatisfaits, en manque de temps chronique, le minimalisme peut être une bonne réponse. Le simple fait d’acheter, organiser, entretenir toutes les choses que l’on possède finit par consommer une partie non négligeable de notre temps et de notre argent.

Les avantages du minimalisme

Décider de nous séparer de ce qui est superflu nous permet de retrouver de l’espace, physique et mental, pour une vie plus épanouie.

Les avantages du minimalisme sont nombreux: 

  • plus de temps pour cultiver des relations avec les autres, et une meilleure présence avec eux, ce qui se traduit par une meilleure écoute
  • mieux profiter des petits plaisirs de la vie, en apprenant qu’il est tout à fait possible de faire moins(d’achat, de travail, de loisirs), pour être plus (serein, heureux, créatif)
  • mener une vie qui correspond à ce que l’on est vraiment, en prenant de la distance des influences de la société de consommation, en devenant plus respectueux des autres et de la planète.

Comme on pourrait dire du minimalisme : less is more !! Moins, c’est plus.

Moins notre vie est compliquée, moins elle est stressante. Limiter drastiquement le nombre d’objets chez nous ne permet pas seulement de mieux organiser notre vie, mais aussi de réduire notre stress.

Notre tendance à accumuler des choses dont nous n’avons pas réellement besoin finit par ne pas nous laisser le temps et l’énergie pour des choses plus importantes pour notre bien-être.

Contrairement à ce que la publicité nous porte à croire, ce ne pas ce que nous possédons qui fait de nous qui nous sommes. Devenir minimaliste nous encourage à mieux nous connaître, à faire davantage d’introspection pour comprendre ce qui nous sommes et ce que nous voulons, à exprimer davantage notre personnalité aussi à travers nos choix de consommation.

Il n’est pas étonnant de se rendre compte que nous n’avons pas besoin de 80% des choses que nous avons chez nous, que ces objets ne nous rendent pas heureux. Il n’est pas nécessaire de tout révolutionner du jour au lendemain, le processus vers une vie avec moins de possessions matérielles est graduel, il vaut mieux aborder ce changement de manière progressive.

Les 5 étapes vers le minimalisme

Voici les 5 étapes pour commencer le chemin vers le minimalisme :

  1. Définir pourquoi on décide de se lancer et de se séparer des choses inutiles. Pour l’autrice, c’était parce qu’elle souhaitait consacrer plus de temps à ses proches qu’aux objets, et parce qu’elle voulait perdre moins de temps chez elle à chercher ce dont elle avait besoin.
  2. Lister ses priorités : sans ça, on peut avoir l’impression que se séparer de ce que l’on possède est un sacrifice. En réalité, cela correspond plutôt à choisir consciemment à faire de la place pour ce qui compte vraiment. Pour l’autrice c’était : « moins de vêtements = plus de temps pour un projet passionnant ».
  3. Jouer à « minimaliste pendant 10 minutes », pendant un mois : pour que le changement puisse être durable, la meilleure approche consiste à l’aborder de manière progressive, mais quotidienne. Et puisqu’il est toujours plus amusant de jouer à plusieurs, il est aussi une excellente idée de trouver quelqu’un qui pourrait se lancer avec vous dans le minimalisme.
  4. Se débarrasser de ce que l’on garde « au cas où » : si on regarde plus de près, la plupart des objets que l’on garde « au cas où » peuvent facilement être remplacés en moins de 20 minutes et pour moins de 20 euros. Autant donc s’en défaire pour laisser plus de place. Pour les objets plus chers, c’est vrai que s’en séparer ce n’est pas simple. Mais en réalité l’argent est déjà perdu, et il ne sera plus possible de le récupérer.
  5. Faire le ménage numérique : les multiples distractions et sollicitations de notre nouvelle vie numérique (notifications, réseaux sociaux, contenu à volonté) finissent par accaparer une partie non négligeable de notre temps, sans nous apporter beaucoup de valeur. Elles finissent par rendre plus difficile nous concentrer sur notre travail, et prennent aussi du temps sur nos relations.

En soi, faire du ménage et éliminer ce que l’on a chez soi ce n’est pas très compliqué. Nous savons instinctivement ce que nous devrions faire pour y arriver. Alors, pourquoi notre espace reste toujours encombré ? Pourquoi nous continuons à accumuler des choses dont on sait pertinemment qu’elles sont inutiles ?

Se poser ces questions de fond est essentiel si on souhaite que nos efforts d’élimination et simplification ne soient pas uniquement transitoires.

Se séparer de ce qui est superflu

Une des difficultés principales qui rendent difficile se séparer de ce que nous avons est que nous finissons par associer ces objets à notre propre identité, à notre propre valeur personnelle. Notre maison, notre voiture, nos vêtements, ne sont pas simplement des biens que l’on possède : ils sont une extensions de nous-mêmes, ils reflètent ce que nous sommes, ou que nous aimerions être.

Ils sont un symbole de notre statut social, ils nous permettent de faire partie d’un groupe, de séduire l’homme ou la femme qui nous plaît.

A cause de cette tendance très humaine, il est très important de ne pas perdre la perspective, et ne pas devenir nous-mêmes esclaves de nos possessions.

Comment procéder concrètement pour faire le tri, et se libérer de ce qui n’est pas indispensable ?

Afin de surmonter l’inertie initiale, il vaut mieux commencer par les choses sans grande valeur, financière ou sentimentale, desquelles il sera plus simple vous séparer.

C’est aussi une bonne idée de rendre ces moments de grand ménage aussi agréables que possible, par exemple en mettant de la musique ou en vous faisant accompagner par quelqu’un que vous aimez bien.

Les méthodes pour devenir minimaliste

Voici une liste de méthodes, simples à mettre en place, et que vous pouvez suivre : 

  • La méthode « moins 1 », qui consiste à donner, vendre ou jeter un objet par jour. C’est une méthode très simple, qui demande très peu d’effort au départ, et qui vous permet de faire du minimalisme une habitude quotidienne. De contre, les résultats ne seront pas immédiatement visibles, et il peut être difficile d’être régulier si vous avez un emploi du temps très chargés.
  • La méthode Marie Kondo, qui consiste à procéder par catégorie d’objets. Une fois que l’on a réuni tous les objets d’une catégorie (des livres, des vêtements) au même endroit, on décide si garder ou pas chaque objet en se posant la question : « est-ce que cet objet m’est toujours utile ? est-ce qu’il me procure du plaisir ? ». Cela nous permet de nous focaliser plus sur les aspects positifs (garder ce que l’on aime et l’on apprécie), plutôt que sur les aspects négatifs (il faut se séparer des objets inutiles et encombrants que l’on a cumulé). L’inconvénient de cette méthode est qu’elle nécessite de pas mal de temps pour catégoriser, trier et ranger toutes ses affaires.
  • La méthode des 4 boîtes : qui consiste à préparer 4 boîtes (garder, donner, jeter ou indécis) dans lesquelles classer les objets que l’on est en train de trier. Cette approche permet de rendre le rangement plus ludique, et de prendre une décision rapidement, sans rester bloqués sur un élément dont on ne sait pas trop bien quoi faire. Le risque de cette méthode est que, du coup, beaucoup d’éléments finissent dans la boîte indécis : il faut déposer des objets dans cette boîte avec la plus grande attention !!
  • La méthode de la penderie, qui consiste à identifier très facilement les objets que nous n’utilisons pas. Par exemple, avec ses vêtements sur des cintres, au début d’une saison on peut le positionner tous dans la même direction, et les ranger dans l’autre sens une fois que nous les avons portés. A la fin de la saison, tous les vêtements qui seront restés dans la position originale seront ceux que nous n’avons jamais portés, et nous pouvons donc nous en séparer. Cette méthode peut facilement être ajustée pour l’adapter à d’autres types d’objets et de rangement.

Vous pouvez aussi combiner ces méthodes de tri d’une manière qui vous convient. Si elles ne vous conviennent pas, vous pouvez en trouver plein d’autres sur internet. Le plus important est de se lancer, et d’expérimenterjusqu’à trouver une approche qui va bien avec notre situation et notre personnalité.

Faire le tri dans nos affaires pour s’en séparer ne doit pas devenir une corvée : ça doit rester un moment de plaisir et de bonne humeur.

Rester minimaliste dans la durée

Une fois que le tri est fait, voici quelques idées pour éviter d’accumuler à nouveau beaucoup de choses, ou succomber aux achats compulsifs :

  1. Se poser les bonnes questions avant d’acheter : est-ce que j’en ai vraiment besoin ? je n’ai pas déjà quelque chose qui peut satisfaire ce besoin à la place ?
  2. Ne jamais acheter le jour même : prendre toujours 2 ou 3 jours pour prendre une décision. Le simple fait d’atteindre permet d’éviter des achats compulsifs, dont le plaisir n’est que très éphémère
  3. Se débarrasser d’un objet avant d’en acheter un nouveau. Si vous avez envie de quelque chose de nouveau, ou de meilleure qualité de ce que vous avez déjà, aucun problème !! Juste séparez-vous avant de l’ancien. C’est une excellente approche pour éviter de cumuler de plus en plus d’objets, et de mieux apprécier ce que l’on a déjà.

Alors, par quel geste concret souhaitez-vous commencer votre chemin vers le minimalisme ? Qui pourrait être un bon compagnon de jeu pour vous lancer à plusieurs ? Trouvez parmi vos proches le partenaire idéal pour ce défi, et proposez-lui d’essayer ensemble !!

Partager cette vidéo avec lui (ou elle), et lancez vous !! 🙂

Voilà, vous connaissez désormais les conseils de Sophie Martin sur comment le minimalisme peut nous aider à simplifier notre vie, afin de nous laisser plus de temps et d’énergie pour nous et notre bien-être, d’après son livre « Devenir minimaliste pour les débutants ».

Moins, c’est plus : expérimentez comment vous débarrasser du superflus matériel ou numérique vous aide à retrouver l’essentiel, ce qui est vraiment important pour vous.

Si le sujet du minimalisme vous intéresse, je vous conseille de voir la vidéo dédiée au livre « « Le minimalisme » de Gwyneth Snow, ou encore celle dédiée au livre « Le minimalisme digital » de Cal Newport. A très vite pour des nouvelles idées !! 


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