Est-ce que tu entends cette petite voix qui continue de te souffler que tu ne mérites pas vraiment ta place ?

Est-ce que tu vis avec l’anxiété que, tôt ou tard, quelqu’un va se rendre compte que « tu fais semblant », que derrière l’écran de fumée que tu entretiens depuis des années il n’y a que du vide ?

Un jour cette illusion va éclater comme une bulle de savon : ton entourage va finalement voir la vérité, et ta honte sera insupportable.

Cette peur silencieuse, lourde, épuisante, a un nom : c’est le syndrome de l’imposteur. Chaque jour il pourrit la vie à des millions de personnes. Peut‑être, il pourrit la tienne aussi.

Malgré sa présence bien réelle, cette peur ne représente pas une “vérité” sur toi. Il s’agit d’un mécanisme mental, qui s’est installé progressivement et qui, par force de l’habitude, aujourd’hui prend beaucoup de place.

La bonne nouvelle est que tu peux le comprendre… et le dépasser.

Si tu veux te libérer du sentiment de ne pas être légitime, reste avec moi.

Dans cet article, tu vas découvrir les premiers pas pour sortir de cette prison mentale — et commencer à voir enfin ta valeur avec plus de clarté, d’objectivité et de confiance.


La cure de l’imposteur de Jessamy Hibberd

Jessamy Hibberd est psychologue clinicienne, spécialisée dans les problématiques liées à l’anxiété, la confiance en soi et le perfectionnisme. À travers ses consultations, elle a accompagné des centaines de personnes qui, malgré leurs compétences et résultats, se sentent constamment des imposteurs.

Dans son livre « La cure de l’imposteur », Jessamy Hibberd souhaite nous aider à comprendre l’origine de nos peurs, et sortir du cercle vicieux du doute.

Son objectif est simple : te faire comprendre que tu n’es pas “cassé”, c’est ton cerveau qui te raconte parfois des histoires qui ne reflètent pas la réalité.

L’auteure t’accompagne pas à pas pour déconstruire les fausses croyances qui t’empêchent d’avancer, et t’apprendre à reconnaître ta valeur avec plus de justesse.

Je m’appelle Matteo Venturi, et ma mission est de t’aider à créer une vie plus libre et indépendante.

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1. Les mécanismes à la base du syndrome de l’imposteur

Le syndrome de l’imposteur nait de la tension entre 2 visions : celle que tu as de toi-même, et celle que tu penses que les autres s’attendent de toi. Quand tu as le sentiment de ne pas être à la hauteur, alors que les autres disent t’apprécier, tu arrives à la conclusion que les autres ont une vision gonflée de tes capacités, et que donc tu es un imposteur.

Les moments les plus fréquents sont lors d’une phase de transition avec des nouvelles responsabilités, quand tu doutes de tes compétences, ou quand tu te sens différent du collectif duquel tu fais partie.

Voici les cinq profils les plus courants de personnes touchées par le syndrome de l’imposteur :

  • Le Perfectionniste : c’est le profil le plus courant. Plutôt que voir ce qui est réussi, tu te focalises sur ce qui manque. Même quand tu arrives à 99 %, l’objectif est malgré tout raté. Peu importe ton niveau d’effort, ce ne sera jamais suffisant.
  • Le Génie naturel : tu penses que si tu es réellement doué pour quelque chose, tout devrait venir rapidement et sans effort. Si tu dois essayer plusieurs fois, ou demander de l’aide, c’est que « tu n’es pas fait pour ça ». Conséquence : tu abandonnes trop tôt, sans te laisser le temps d’apprendre.
  • Le Soliste : Puisque tu as peur de déranger, de dépendre des autres, ou de révéler tes propres faiblesses, tu fais tout pour ne jamais devoir demander de l’aide. Tu es convaincu que, si tu as besoin d’un coup de main, c’est que tu n’es pas à la hauteur. Résultats : tu t’épuises, et tu passes à côté de beaucoup d’opportunités …
  • L’Expert : pour être légitime, il te manque encore une formation, un certificat, un livre. Tu te dis que « les autres savent sûrement mieux ». Résultat : tu sous‑évalues constamment tes connaissances, tu retardes tes prises de décision, et tu passes ton temps à accumuler des preuves.
  • Le Superman / Superwoman : pour « être assez », tu dois toujours tout gérer, tout réussir, tout porter. Au travail comme à la maison, tu te mets une pression énorme pour exceller. Si tu ralentis, si tu respires, ou (cauchemarde suprême), tu laisses tomber quelque chose, l’échec est total.

Quand le syndrome de l’imposteur s’installe, il entraîne presque toujours deux comportements opposés mais tout aussi destructeurs. Il s’agit des « Jumeaux de l’imposteur », deux réflexes automatiques que ton cerveau active pour essayer de calmer la peur d’être démasqué. Il s’agit du surmenage et de l’évitement.

Si à première vue ils donnent l’impression de calmer la peur, en réalité, ils sont en train de la renforcer.

Le surmenage te pousse à compenser tes doutes en multipliant les heures et les efforts que tu produis. Sur le moment, ça te donne l’illusion d’être en maîtrise de la situation. Mais à long terme, tu passes à ton cerveau le message que, pour t’en sortir, tu dois toujours en faire plus.

Tu ne te laisses jamais l’occasion de constater que, finalement, ce que tu as fait est déjà plus que suffisant.

L’évitement, de son côté, te pousse à éviter tous les projets et les situations dans lesquels tu perçois le risque d’être jugé et démasqué. En procrastinant, en te cachant, tu espères que quelqu’un d’autre pendra la relève et finira sous le feu des projecteurs à ta place. Sur le moment, ça apaise ton anxiété. Mais à long terme, ça entretient l’idée que tu n’es pas capable de réussir.

2. Pourquoi tu n’es pas un imposteur

Maintenant que les bases sont posées, je te propose d’enfiler la tenue d’un investigateur et de mener l’enquête jusqu’au bout. Sur la table d’interrogatoire, deux versions opposées de ton histoire, deux théories radicalement différentes d’interpréter les mêmes indices.

Théorie A : tu es réellement un imposteur. Tes comportements d’évitement sont indispensables pour éviter de t’exposer et te protéger du risque que les autres découvrent la vérité. Le moindre faux pas est une preuve supplémentaire en soutien de cette théorie. Le moindre succès, ce n’est qu’une coïncidence improbable.

Théorie B : même si tu es convaincu d’être un imposteur, en réalité tu ne l’es pas. Dans cette version de l’histoire, c’est juste ta peur de ne pas être à la hauteur qui t’empêche de voir la vérité. Les erreurs ne sont plus des preuves de fraude, mais des événements normaux de la vie. Les réussites ne sont plus des coïncidences, mais le résultat de ton travail et ton engagement.

Pour l’instant, tu es convaincu que la vérité correspond à la théorie A. L’objectif de Jessamy Hibberd est de te montrer que cette théorie n’est basée que sur les sensations d’une seule personne, et non pas sur des faits. Cette théorie ne tiendrait pas une seconde dans un tribunal.

  • Ta théorie : « Je suis un imposteur. » / La réalité : « Tu t’inquiètes d’en être un. »
    Le fait de ressentir du doute ne signifie pas que tu trompes qui que ce soit. Cela signifie seulement que tu redoutes de ne pas être à la hauteur.
  • Ta théorie : « Je dois tout faire parfaitement pour ne pas être démasqué. » / La réalité : « Tes standards sont impossibles à atteindre. »
    En visant la perfection, tu renforces ton sentiment d’insuffisance, même quand tu fais un excellent travail.
  • Ta théorie : « Je dois travailler plus que tout le monde pour rester crédible. » / La réalité : « Tu en fais beaucoup trop, au détriment de ta vie personnelle. »
    Ton surinvestissement te prive de recul, te fatigue, et t’empêche de voir que tu aurais très bien réussi sans t’épuiser.
  • Ta théorie : « Je n’écoute pas les compliments, ils ne correspondent pas à ce que je crois de moi. » / La réalité : « Tu ignores des preuves essentielles qui te permettraient de mettre ton identité à jour. »
    En filtrant systématiquement les retours positifs, tu empêches ton cerveau d’enregistrer des informations qui pourraient contredire ton sentiment d’imposture.

3. Les 4 étapes pour dépasser le syndrome de l’imposteur

Ta difficulté à envisager une version différente de ton histoire vient du fait que ton cerveau s’est habitué à emprunter toujours le même chemin. À chaque situation un peu similaire, il active automatiquement les mêmes pensées, les mêmes peurs, les mêmes conclusions. Il ne prend même plus le temps d’examiner les faits : il fonce droit vers l’interprétation qui confirme ton sentiment d’imposture.

Pour changer de théorie, tu dois apprendre à tracer un nouveau chemin mental. Par moments, quand tu te sens bien ou que tu viens d’accomplir quelque chose d’important, tu l’as déjà emprunté. Mais pour l’instant, ce chemin est encore fragile, discret, presque invisible.

La première étape pour dépasser le syndrome de l’imposteur consiste à décider consciemment de changer ta manière de penser. Sans cette décision, peu importe combien de preuves viennent contredire tes croyances : ton cerveau les écartera automatiquement pour protéger le point de vue auquel il est habitué.

La deuxième étape consiste à prendre conscience que cette voix intérieure qui te fait douter ce n’est pas toi. Elle est juste l’échos de tes insécurités, la voix de l’imposteur, qui ne fait que critiquer, exagérer les risques et minimiser ton mérite.

Quand tu entends cette voix, rappelle-toi qu’elle n’est qu’une pensée, et non pas un fait. Afin d’élargir tes perspectives, pose-toi ces questions :

  • Quelle est la preuve qui valide cette affirmation ?
  • Serait-elle recevable devant un tribunal ?
  • Quelle serait ma réaction si c’était un ami qui m’en parlait ?
  • Est-ce que j’ai déjà vécu des expériences qui me donnent un point de vue différent ?

La troisième étape consiste à réaliser que tes doutes et tes insécurités ne sont pas une anomalie personnelle : ils sont humains, fréquents, et largement partagés. Plus tu essaies de les cacher, plus tu restes seul avec tes pensées, plus elles prennent de la puissance.

Mais dès que tu commences à en parler avec des gens de confiance, tu découvriras que ce que tu croyais être ton « défaut secret » est en réalité une expérience commune. Cette seule prise de conscience va instantanément réduire le poids de ton sentiment d’isolement.

La quatrième étape consiste à relâcher le besoin de contrôle. Tant que tu cherches à maîtriser chaque détail, chaque interaction, chaque résultat, tu restes prisonnier de l’illusion que tout dépend de toi. Mais ce besoin de tout surveiller t’épuise et t’empêche de voir la réalité : tu n’as jamais eu besoin d’être parfait pour être légitime.

Relâcher le contrôle, ce n’est pas se résigner. C’est accepter que l’incertitude fait partie du chemin, et que tu es capable d’y faire face sans tout anticiper. C’est aussi laisser de la place aux autres, à la spontanéité, et à la possibilité que les choses se passent bien, même si tu ne tiens pas toutes les ficelles.

4. Dire au revoir à l’imposteur une fois pour toute

Maintenant que la dynamique est déclenchée, pour te libérer durablement du syndrome de l’imposteur, tu dois instaurer des nouveaux comportements, un nouvel état d’esprit et une nouvelle relation avec toi-même. Pour cela, tu disposes de quatre leviers pratiques et puissants.

  • Sortir du surmenage et de l’évitement : pour sortir du piège du travail démesuré ou du besoin de fuir les responsabilités, tu dois réapprendre à agir avec mesure. Définis précisément ce qui est nécessaire de faire, et limite-toi à faire juste cela, pas plus, pas moins. Cela t’oblige à te confronter aux conséquences d’une action juste, et à la découverte que tu peux réussir sans t’épuiser.
  • Revoir tes propres standards : le perfectionnisme te pousse à mettre la barre si haut qu’il est impossible de l’atteindre. Ajuster tes standards ne revient pas à « viser moins haut », mais à viser juste. L’idée est d’apprendre à définir ce qui est vraiment suffisant dans une situation donnée : pas la version idéale, mais la version réaliste et pragmatique. En réduisant la pression, tu vas retrouver du plaisir dans ce que tu fais.
  • Booster ton état émotionnel : ton imposteur intérieur adore les terrains fragiles : la fatigue, le stress, le manque de sommeil, l’isolement… Tout ce qui baisse ton moral renforce son influence. Booster ton humeur n’est donc pas un « bonus », c’est une stratégie essentielle. Tu peux agir sur 3 domaines : ton corps (sommeil, activité physique), ton esprit (rituels positifs, moments de gratitude) et ton environnement (s’entourer de personnes qui te soutiennent). Avec une meilleure humeur, il te sera plus simple de voir les choses telles qu’elles sont, et devenir plus lucide, plus courageux, plus positifs.
  • Sois à l’aise avec qui tu es. L’un des plus grands antidotes au syndrome de l’imposteur, c’est d’apprendre à être bien avec toi-même. En acceptant tes limites et tes contradictions, mais aussi tes forces et tes progrès, tu développes une meilleure relation avec toi-même. Tu n’as même plus besoin de te battre contre ton imposteur : tout simplement, tu lui retires le pouvoir qu’il avait sur toi. Et tu débloques une fois pour toute ta liberté intérieure.

Voilà, tu sais désormais que le syndrome de l’imposteur n’est pas une fatalité, et comment t’y prendre concrètement pour démasquer ces mécanismes qui te font souffrir, et à cultiver progressivement une confiance plus calme, plus solide, plus juste, d’après les conseils du livre « La cure de l’imposteur », de Jessamy Hibberd.

Le chemin commence avec des gestes simples : observer ton discours intérieur, réajuster ta manière de voir l’échec et reconnaître chacune de tes avancées, même les plus petites.

Et toi ? Quelle pensée critique pourrais-tu reformuler dès aujourd’hui avec plus de douceur ?

Quelle petite action pourrais-tu entreprendre cette semaine pour renforcer ta confiance ?


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