Arrête de rêver ta vie, commence à la créer

Est-ce que tu es du genre à rêver de tes projets, plutôt que de te mettre en marche et les réaliser ?

Les envies ne manquent jamais : changer de travail, te mettre au sport, lancer ton business… mais au final, rien ne bouge vraiment. Tous ces projets, sont remis au lendemain.

Cette tendance à la procrastination serait-elle un fait inéluctable ?

Est-ce que c’est parce que tu es fainéant ? incapable ? « pas assez » (intelligent, persévérant, courageux, …)

La différence entre ceux qui enchaînent les réussites et les projets passionnants, et ceux qui restent sur le côté à regarder, ne tient pas au talent, ni à la chance. Tout repose sur un secret beaucoup plus simple : l’habitude d’agir.

La solution est banale : arrête de souhaiter, commence à faire.

Mais, comme cela arrive souvent, simple ne vaut pas forcément dire facile. Si c’était facile, tout le monde le ferait. Or, si tu as du mal à passer à l’action, tu es en excellente compagnie !

Dans cette vidéo, je te propose de sortir de l’illusion qu’il y aurait le « bon moment » pour démarrer un projet. Et apprendre concrètement comment faire pour passer à l’action dès maintenant, même si tu n’as pas toutes les réponses, et même si ton énergie est au plus bas.


L’habitude de réussir de Bernard Roth

Bernard Roth est professeur d’ingénierie et cofondateur du célèbre d.school de l’université de Stanford, un lieu pionnier du design thinking.

Avec des décennies d’expérience en innovation et en créativité, il a accompagné des milliers d’étudiants et d’entrepreneurs à transformer leurs idées en actions concrètes.

Dans son livre L’habitude de réussir : arrête de souhaiter, agis et prends le contrôle de ta vie, il partage des principes simples mais puissants pour retrouver le sentiment d’être aux commandes de sa vie.

Tout repose sur un changement d’état d’esprit, et d’outils performants.

Changer d’état d’esprit tient à une simple décision : assumer que toutes les raisons qui nous poussent à l’inaction, ne sont en réalité que des excellentes excuses, qui nous gardent dans une spirale de procrastination.

Et la boîte à outils du design thinking, basée sur l’approche tester, expérimenter, avancer, permet de transformer ses envies en réalisations concrètes.

Dans la suite de la vidéo, je vais te montrer comment :

  • Dépasser les excuses et les croyances limitantes
  • Passer à l’action sans attendre
  • Et construire l’habitude de réussir.

1. Dépasser les excuses et les croyances limitantes

Pour guérir de la procrastination, la toute première étape consiste à se placer devant un miroir dérangeant : toutes ces « bonnes raisons » qui expliquent parfaitement pourquoi nous n’avons pas réussi à passer à l’action, ne sont en réalité que des excuses très sophistiquées.

Elles peuvent être parfaitement légitimes, mais tant que nous continuons à les répéter, nous entretenons une prison rationnelle qui nous enferme dans l’inaction.

Sortir de cette prison est plus simple de ce que l’on peut imaginer : à chaque fois que nous mettons en avant une raison pour ne pas agir (que ça soit vis-à-vis des autres, ou de nous-mêmes), nous pouvons la remplacer par une action concrète, même minuscule.

Ce changement est subtil, mais radical. Nous passons de « je ne peux pas parce que… » à « je choisis de faire malgré tout ». Si d’un côté nous devons renoncer à embellir notre immobilité avec des mots réconfortants, de l’autre nous retrouvons une liberté profonde qui vient du simple fait d’agir.

Afin de faciliter cette évolution de mindset, nous devons remettre en cause notre propre définition de « problème ». Bien souvent, ce que nous appelons problème n’est que la conséquence de la manière dont nous abordons la situation dans laquelle nous nous trouvons.

Tant que nous nous trouvons face à un problème, et que nous nous disons « je dois trouver une solution », nous restons enfermés dans un cercle oppressant : notre seule possibilité pour avancer est de connaître LA solution, et éviter à tout prix de se tromper.

Si au contraire nous nous trouvons face à une opportunité, nous pouvons nous poser une question empruntée de l’approche de Design Thinking : « quelles expériences puis-je tenter ? ».

Changer de question fait tomber toute la pression. Les enjeux ne sont plus aussi absolus, définitifs ; et notre pouvoir d’action se trouve libéré.

Tout d’un coup, grâce à une nouvelle reformulation, nous nous trouvons devant des perspectives inattendues. Pour avancer, pas besoin de supprimer les problèmes : il suffit d’élargir le champ des possibles.

Fondamentalement, qu’est-ce qui explique que face à une situation donnée, une personne aura plutôt tendance à voir un problème, alors qu’une autre, face à cette même situation, aura tendance à voir une opportunité ?

Il s’agit de nos croyances, la manière dont nous voyons le monde.

Ce que nous croyons être « la réalité, ou la vérité », ne sont que des interprétations, des histoires que, de manière souvent inconsciente, nous avons acceptées comme vraies.

Dès que nous réalisons que nos croyances ne sont que des perspectives subjectives, nous pouvons commencer à les questionner : ce que je vois, est-ce vraiment la réalité, ou juste une construction mentale ?

Nous pouvons remplacer les phrases figées que nous avons l’habitude d’utiliser, comme par exemple « je suis comme ça » ou « je n’y arriverai jamais » par des formulations ouvertes.

Par exemple :

  • remplacer « je suis nul en maths », par« que puis-je apprendre pour progresser ? »
  • « je n’ai pas le temps » par « qu’est-ce que je choisis de faire avec le temps dont je dispose ? »
  • ou encore, « je ne suis pas créatif » par « quelles expériences essayer pour stimuler ma créativité ? »

Il ne s’agit pas d’une injonction à penser positivement, à ignorer les difficultés auxquelles nous sommes confrontés. C’est tout simplement une incitation à ne plus confondre ce que nous pensons et croyons avec des faits indiscutables.

Même face à des obstacles, cette ouverture libère un espace d’action qui nous permet d’évoluer.

2. Passer à l’action sans attendre

Avec cette nouvelle perspective sur les choses, nous sommes finalement prêts à passer à l’action. Nous nous retrouvons ici au cœur de la question : la différence abyssale entre souhaiter et agir.

Nous passons souvent beaucoup d’énergie à désirer un changement, à formuler des intentions, à imaginer le futur idéal. Mais tant que rien ne se traduit en gestes concrets, notre vie reste identique.

Voici une illusion qu’il convient d’abandonner une fois pour toutes : l’attente du « bon moment » pour faire ce qui nous tient à cœur. Ce moment n’existe pas. Il n’a jamais existé, il n’existera jamais.

Espérer que demain nous serons plus motivés, plus libres ou mieux préparés, n’a qu’une issue possible : repousser indéfiniment l’action.

La seule alternative valable est de commencer aujourd’hui, tout de suite, avec les moyens disponibles, aussi imparfaits soient-ils.

Nous avons tendance à sous-estimer la force des petites actions régulières. Effectivement, au départ, elles sont insignifiantes. Mais avec le temps, elles créent une dynamique cumulative qui change profondément notre rapport au monde.

Voici une pratique qui va transformer ta vie : chaque jour, choisis une action, même minime, et réalise-la. Pas besoin de grandes théories. Les effets de cette simplicité radicale vont être incroyables.

Un deuxième poids considérable qui rend difficile de passer à l’action, au-delà du moment parfait, c’est celui du regard des autres.

Beaucoup de nos projets ne voient jamais le jour non pas faute d’idées ou de moyens, mais parce que nous craignons d’être jugés. Ce besoin permanent de validation parasite énormément notre liberté intérieure.

Afin de nous libérer de l’emprise du regard des autres, nous n’avons pas besoin de découvrir une technique sécrète d’affirmation de soi. Nous avons besoin d’un simple constat : les autres pensent beaucoup moins à nous que ce que nous croyons.

Nous exagérons largement l’attention que les autres portent sur nous : la plupart du temps, nous passons complétement inaperçus.

La cage du regard des autres n’existe que dans notre imagination. Chercher à plaire ou à satisfaire les attentes implicites est une énorme perte de temps et d’énergie.

Autant donc s’autoriser à être soi-même. Cette autorisation nous redonne légèreté et pouvoir d’action : nous n’avons plus besoin d’être justifiée aux yeux d’autrui.

Dans ce cadre, l’application des principes du design non seulement pour la création d’objets ou des services, mais directement à notre propre vie, contribue significativement au passage à l’action.

Le design thinking nous invite à adopter une logique d’expérimentation continue : essayer, tester, itérer.

Au lieu d’élaborer le projet parfait dans tous ses détails avant de commencer, nous pouvons construire des « prototypes de vie », des petites expériences concrètes qui nous permettent d’apprendre en marchant.

Viser la perfection nous pousse à l’inaction : nous pouvons alors privilégier la vitesse et la variété des essais.

Les bonnes idées, la créativité, ne sont jamais le fruit d’une réflexion abstraite. Elles sont le résultat naturel d’actions répétées et d’ajustements successifs. C’est une approche profondément libératrice : au lieu d’attendre l’idée géniale, nous faisons émerger des solutions en avançant.

Toute notre vie devient un terrain d’expérimentation. Chaque essai que nous réalisons nourrit la confiance et prépare le prochain pas.

3. Construire l’habitude de réussir

Si notre stratégie pour avancer et réaliser des actions repose sur notre motivation ou notre force de volonté, nous essayons de bâtir une maison sur des fondations très instables.

D’un côté, la motivation est imprévisible : elle est soumise à notre humeur et aux circonstances externes, deux éléments en dehors de notre contrôle direct.

La même chose pour la force de volonté : comme une batterie de portable, elle se vide à fur et à mesure qu’on l’utilise. Et quand nous en avons le plus besoin, nous avons vidé les réserves.

Si nous souhaitons des fondations solides, il convient de baser notre stratégie de passage à l’action sur la mise en place d’habitudes. A chaque répétition, nos gestes se consolident dans une structure discrète mais constante qui soutient nos actions même dans les moments de fatigue ou de doute.

Pas besoin d’exploits extraordinaires : ce sont nos petits gestes quotidiens, presque insignifiants, qui vont nous permettre d’atteindre nos objectifs, même les plus ambitieux.

Voici la bonne stratégie à suivre : commencer petit, répéter avec régularité, et laisser le temps faire son œuvre. Cette discipline tranquille devient une véritable force intérieure, bien plus efficace que les élans ponctuels.

Un peu comme dans la fable du lièvre et de la tortue, c’est la constance plus que la vitesse qui permet de gagner la course. Et en se faisant, nous cultivont progressivement l’habitude de réussir.

Comme pour toute habitude, la condition indispensable à un changement durable est un changement d’identité. Et l’identité est fortement liée au langage que nous utilisons.

Nos mots ne sont pas de simples outils de communication : ils révèlent en même temps qu’ils définissent, l’image que nous avons de nous-mêmes.

Tant que face à une chose à faire nous disons : « je dois », nous suggérons implicitement que cette action est une contrainte, quelque chose qui nous est imposé par l’extérieur.

Si au contraire nous disons « je choisis », nous sommes en train de réaffirmer notre liberté personnelle. Ce simple changement de mots transforme une obligation en une décision et un engagement volontaires.

Le vocabulaire que nous utilisons n’est pas un détail secondaire. C’est un changement profond de notre rapport à l’action, et plus globalement de la vision de la personne que nous sommes en train de devenir.

Notre vocabulaire est un des leviers les plus concrets pour transformer notre vie.

Un dernier changement de perspective qui facilite le passage à l’action, consiste à regarder notre existence comme une suite de projets à conduire, plutôt qu’un chemin figé à suivre.

C’est un regard qui change tout : finalement, qu’une initiative donnée aboutisse ou non a peu d’importance. De toute manière, elle représente une excellente occasion d’apprendre.

On peut appliquer à notre vie personnelle l’approche de « projet agile », une pratique utilisée par toutes les entreprises les plus innovantes et performantes.

Un projet de vie n’est pas juste un objectif à atteindre : c’est une expérimentation à vivre.

Si on regarde les choses avec du recul, le résultat final compte peu. Ce qui a réellement de la valeur c’est le processus, les ajustements, les découvertes.

Adopter une posture d’expérimentation permanente, c’est accepter que la réussite n’est jamais définitive, mais qu’elle se construit dans un mouvement continu.

Au lieu de nous juger sur des échecs, voir des succès, ponctuels, nous apprenons à nous définir par notre capacité à avancer, à tester, à évoluer.

La vie cesse d’être un examen à réussir. Elle devient un atelier permanent, où chaque essai nourrit le suivant. Cette nouvelle perspective, simple et audacieuse, rend la réussite presque inévitable.

Voilà, tu connais désormais les conseils de Bernard Roth pour faciliter dans ta vie le passage à l’action, en adoptant les principes et les outils de design thinking, d’après son livre « L’habitude de réussir ».

Tu as désormais appris que la réussite n’est pas le privilège des plus talentueux, mais la conséquence d’un état d’esprit et de pratiques concrètes. L’approche à suivre est toute simple : stop à la recherche de recettes miracles. Juste une décision constante d’agir, tester et apprendre.


Et toi ?

Quelle excuse tu laisses tomber dès aujourd’hui pour te remettre en action ?

Quelle action simple, voir minuscule, tu vas entreprendre tout de suite pour avancer vers ton objectif ?

Si tu souhaites entreprendre un véritable chemin de croissance et dépassement personnel, j’ai préparé une aventure faite sur mesure pour toi.

Commence par le quizz qui te permet de découvrir qui est ton héros intérieur : suis le lien qui apparaît dans la vidéo et que tu trouves en description.